En septembre, tes lectures feront ta PAL descendre

		bertrandbbs : Alien, le huitième passager de Allan dean Martin

Mazette, mon premier bouquin de sf !

Sinon, c'est Foster.
Dean Martin, c'est l'acteur/crooner.

		Citation : Je ne savais pas que le film était tiré d'un livre

en fait non. On se procès du conflit entre Van Vogt et les producteurs du film.

		Citation : Sandrine Il ya parfois quelques espoirs de ce côté avec des uchronies plus audacieuses qu'une centième redite de la deuxième GM, que cela soit avec des civilisations différentes (De Bodard, Roberson, Harlan) ou des mélanges originaux (Elizabeth Bear) ou des Jombar Points plus éloignés (Baxter avec les Northland). Il ne reste en fait que quelques rares nouvelles qui redonnent ce vertige (on pensera à l'ébouriffant concept de Triceratops summer de Swanwick).

C'est vrai que l'exploitation jusqu'à la moelle de ce filon a usé le concept jusqu'à le rendre ininteressant, même chez des "bons" éditeurs comme Baen Books. Ce qui sauve le genre imho, ce sont plutôt les novellas qu'on pourra trouver dans des compilations genre roads not taken.

A l'occasion d'un (court) voyage à la frontière Slovaquie-Ukraine, lecture dans l'avion d'un ouvrage non SF: Le miel de Slobodan Despots:
Road movie étonnant raconté par une rebouteuse herboriste de la traversée de l'ex Yougoslavie par un Serbe voulant ramener de Krajina, après l'épuration, son père apiculteur.
Un très beau détour sur les ruines d'un déchirement ethnique dont l'occident a toujours minimisé l'horreur et attribué unilateralement la paternité à Belgrade.
Vraiment un beau bouquin que je recommande chaudement, même si l'analogie avec les évenements du Donbass est saisissante...

		BC : Il ne reste en fait que quelques rares nouvelles qui redonnent ce vertige (on pensera à l'ébouriffant concept de Triceratops summer de Swanwick).

		sandrine : Bones of the earth, de Swanwick, qui résonne un peu pareil, mais que j'avais de beaucoup préféré à celui de Waldrop.

Argh, Swanwick, je ne suis pas trop adepte. Enfin, je n'ai lu que Stations des profondeurs et Jack Faust. Le premier, il y a si longtemps que je n'en garde presque aucun souvenir, et le second dans une édition défectueuse au Livre de poche, où il manquait quelques chapitres, mais aucun des deux ne m'a fait une grande impression. Je note quand même vos titres, je ne voudrais pas passer à côté de quelque chose, je retiens aussi le Varley et le Baxter.

Sandrine, je ne connaissais pas cette expression "Jombar Points", d'où vient-elle ?

		bertrandbbs : Alien, le huitième passager de Allan dean Martin, Bien écrit, une deuxième lecture du film avec quelques petites différences. Je ne savais pas que le film était tiré d'un livre et du coup c'est plutôt réjouissant, étant fan du film...

Ce livre est une simple novélisation, et comme souvent dans le cas, un ouvrage mineur, d'un intérêt tout relatif. Il a été écrit à partir du film, et non adapté au cinéma. Alan Dean Foster est un spécialiste de ce type d'ouvrage : les trois premiers Alien, Krull, Outland, Futur immédiat, le Trou noir, The Thing...

La Faune de l'Espace, d'A.E. van Vogt, cité par Sandrine, que les scénaristes d'Alien ont abondamment pillé, est bien plus intéressant.

		Citation : je ne connaissais pas cette expression "Jonbar Points", d'où vient-elle ?

du roman (sic) de Williamson The legion of time trouvable sous diverses formes (1938 & 1952 qui, à l'analyse, montrent de légères différences entre elles) en VO et paru en VF en tirage limité (plus de détails : http://www.sf-encyclopedia.com/entry/jonbar_point).

		Sandrine : du roman (sic) de Williamson The legion of time trouvable sous diverses formes (1938 & 1952 qui, à l'analyse, montrent de légères différences entre elles) en VO et paru en VF en tirage limité (plus de détails : http://www.sf-encyclopedia.com/entry/jonbar_point).

Je ne connaissais pas non plus. Je le note aussi. Merci Sandrine.

		sandrine : The legion of time

L'excellent The legion of time... qui effectivement a été traduit il y a une dizaine d'années seulement sous le titre Les guerriers du temps sous un tout petit tirage, genre moins de 200 IIRC...

Lu hier soir d'une traite les trois tomes de Wet Moon d'Atsushi Kaneko parus chez Casterman. Pour une fois, la 4ème de couverture un brin racoleur qui vante "un récit à la croisée de l'univers de David Lynch et du graphisme de Charles Burns" est pleinement véridique.

Le Japon, 1966, sous une lune ronde, un flic court après une meurtrière présumée. Tout semble simple. Jusqu'à ce qu'il se réveille d'un mois de coma, sa mémoire en compote, avec dans la tête un petit morceau de métal qui creuse sournoisement son chemin dans sa cervelle. Meurtres atroces, tueurs improbables, poursuite infinie, voyage sur la Lune, invasion de fourmis... sous le regard borgne de la Lune de Méliès, le monde sombre dans la folie...

Bien que je l'ai trouvé très légèrement inférieure à sa précédente œuvre Soil (car moins originale, il me semble d'ailleurs que la "clef" de l'intrigue, si je l'ai bien comprise, a déjà été utilisée dans un film mais chut je ne ferai aucun spoilers), Wet Moon fut une lecture jouissif. Impossible de décrocher, je ne regrette d'avoir attendu la sortie des trois tomes pour les lire d'un bloc. Ce manga-là ne sera pas rangé dans une caisse, car il me faudra bien quelques relectures pour saisir tous détails de cette étrange enquête au bord du temps et de la folie.

Si vous aimez les mangas, jetez-vous dessus. Si vous ne les aimez pas, voici une bonne occasion pour changer d'avis.

Barugal >> Ah ! J'attendais la parution du troisième tome pour me lancer. Ce que tu dis me réjouit.

De mon côté, j'ai lu Les Derniers jours du paradis de Robert Charles Wilson et alors, déçu, déçu, déçu...

Ouais, ça fait envie ce que tu dis de Wet Moon.
De mon côté, je ne fais pas descendre ma PAL puisque je relis encore une fois le cycle de la Patrouille du temps (dont un volume dédicacé par l'auteur, celui-là je le garde) et à chaque fois je suis épaté par le talent de Poul Anderson. Et dire que dans mon adolescence je ne lisais ni Heinlein, ni Anderson, parce qu'ils avaient une réputation d'auteurs d'extrême droite. J'avais bien tort...