J. G. Ballard n'est plus

Il s'est éteint à 78 ans, des suites d'une longue maladie.


Triste.

Une sensation étrange en apprenant la nouvelle... J'étais au courant de ses graves problèmes de santé, conscient que sa fin était proche; seulement, il y a quelques heures, je discutais de lui sur le forum, relisais quelques uns de ses articles : ses mots résonnent encore dans ma tête...

(accessoirement, c'est un des auteurs qui m'a amené à lire de la SF...)

Un auteur que je n'ai jamais lu... mais un tel monument pour la SF. Il fait partie des grands classiques qui manquent à ma culture. Triste nouvelle...

Oui, Jim, quelle coincidence.

Paix à son âme.
....Et à vermilion Sands, les sculpteurs taillèrent dans les nuages un buste à son image. Son fantôme traversa la chaleur moite des couchers de soleil, durant cet éternel été, accoudé à la balustrade, au-dessus de la mer, sirotant l'ambre d'un whisky, le regard posé sur l'horizon.

On a tous perdu ses mots à l'agencement poétique savant. Il va manquer à la SF. Ce fut un des plus grands

Je n'ai jamais été très fan de son oeuvre mais, tout comme Cyril, je dois bien admettre que c'est un monument qui vient de nous quitter

Ah, oui, quand même :s

		Citation : il y a quelques heures, je discutais de lui sur le forum, relisais quelques uns de ses articles : ses mots résonnent encore dans ma tête...

Juste une coïncidence.
Par précaution, Jim, ne lis pas mon message...

NOOOON ! NE LIS PAS MON MES...

Ahaha ! Ah, oui, bon, c'est un fil endeuillé, pardon !!!

C'est "drôle" Morca mais je crois que justement Ballard avait ecrit une nouvelle sur ce thème du texte qui provoque la mort de ses lecteurs,
je crois que c'etait dans le recueil Les chasseurs de venus mais pas sùr,sùr...

Oui, ça doit être quelque chose comme "5, 4, 3, 2, 1, 0". On le trouve aussi dans son recueil chez Marabout.
Un type écrit ce qu'il veut sur un cahier (mon chef qui me fait chier se suicide), et la chose se produit. Une de ses seules incursions dans le fantastique.

Sans vouloir être méchant, cruel ni blessant, je trouve que ça fait déjà un bout de temps que Ballard était littérairement mort. Je n'ai jamais vraiment accroché à ses derniers romans (ceux écrits depuis les années 90).

		Olivier : "5, 4, 3, 2, 1, 0".

Trois, deux, un, zéro ! : ça va plus vite ;-)
(En vo, le titre est Now : Zero)

		Olivier : Sans vouloir être méchant, cruel ni blessant, je trouve que ça fait déjà un bout de temps que Ballard était littérairement mort. Je n'ai jamais vraiment accroché à ses derniers romans (ceux écrits depuis les années 90).

Lu Super-Cannes et Millenium people.
Beaucoup de rabâchage (violence/psychopathologie/contrôle social...) et des fins en queue-de-poisson, frustrantes (je pense que c'est voulu dans le premier; dans le second, j'en suis beaucoup moins sûr...).
Reste le style d'écriture, que j'aime beaucoup (pour Super-cannes, j'ai oublié quel livre je lisais juste avant mais pas qu'il était écrit avec les pieds, alors j'ai apprécié le contraste)
Pas lu Que notre rêgne arrive mais, s'il brasse sensiblement les mêmes sujets que les deux romans précédents, j'ai ouï dire qu'il serait le meilleur du lot.

PS : concernant la baisse notable de qualité en fin de carrière, j'ai l'impression que ce phénomène est relativement fréquent chez les grands du genre :-(

PS2 : comme la photo que j'avais mise en début de thread ne s'affiche plus (en tous cas, chez moi...), j'en mets une autre :

Dans Le magazine littéraire de cet été, on trouve un bel article sur J. G. Ballard, par le nouvelliste Bernard Quiriny.

Punaise, ça fait peur, cette remontée de thread !
J'ai cru qu'il était mort deux fois, gasp !

		Morca : J'ai cru qu'il était mort deux fois, gasp !

"Oui mais c'est qu'il a beaucoup souffert ! "