La folie, un thème récurrent en SF

Il n'y a pas à s'excuser, mais tu connais mon esprit analytique et le respect dont j'essaye d'entourer les questionnements. Donc il me semblait que ce recentrage était nécessaire. Si je me suis trompé tu me le signaleras. Puis-je exprimer ici, sans bouleverser le fil, la joie de te lire? Oui ? Alors voilà, je suis heureux de te retrouver...Bon hem, ben voilà voilà voilà...Euh le "Romuald" est là.
Revenons à notre mouton électrique fada. J'ai eu l'occasion de passer un temps avec Berthelot récemment et, entre autres dédicaces, il me conseilla son ouvrage "Nuit de colère". Ira furor brevis est disait-on, mais le propos n'est pas là, car pour une histoire de dingues, c'en est une ! Comme j'adore cet auteur et que c'est une montagne de gentillesse, je ne saurais que trop conseiller son oeuvre où les problématiques de psychés troublées sont fréquentes.
Entre temps m'est revenu l'ouvrage de Vance "Méchant garçon" très schizo, de J. Kennedy O'Toole "La conjuration des imbéciles" assez psycho et sociopathe, et une nouvelle totalement déjantée de Howard Fast (un de mes auteurs fétiches en nouvelles de SF) qui traiterait d'une autoscopie à la Musset que ça ne m'étonnerait pas "Du temps et des chats".

Je crois que tu te trompes, il s'agit de John Kennedy Toole, excellent auteur dont je recommande aussi La bible de néon, son premier livre.

Howard Fast, tu veux parler de l'auteur de Spartacus, emprisonné sous le maccarthysme ?

Je suis bien d'accord avec Geka, sur la fréquence des psychés troublées dans l'oeuvre de Berthelot, que j'aime beaucoup aussi. Je n'ai pas (encore) lu celui dont il t'a parlé, mais, bien sûr, "La ville au fond de l'oeil", ouvrage inclassable autant qu'extraordinaire, sur la création psychotique du monde. Tellement inclassable d'ailleurs que je n'avais pas eu l'idée de la citer dans mon post précédent !

En ce qui concerne Guieu, j'en ai lu 2 ou 3 dans ma folle jeunesse, il y a longtemps, et je les ai trouvés très mauvais sur un plan littéraire : un style incolore et sans saveur, et une intrigue qui servait uniquement à l'exposition des idées (ou croyances) de l'auteur. Ceci étant uniquement mon avis, bien sûr, et je prie les fans de cet auteur, s'il s'en trouve ici, de ne pas m'en vouloir.

[HS)
Geka> Il me semble reconnaitre ton avatar... (M ?)
[/HS]

D'ailleurs on reconnaît bien son style inimitable !
Ravie de te lire ici, Geka...

Bienvenue Romuald!

		Citation : un style incolore et sans saveur,

Son style est au contraire très caractéristique, et il se reconnaît aisément, avec ses tics, ses excès, ses lourdeurs, etc. Il est aussi très facile à imiter — j'en sais quelque chose. "Incolore" me paraît donc un qualificatif injustifié, en toute objectivité.

Je le trouve également savoureux, mais il s'agit là d'une opinion subjective, et je reconnais que c'est un goût acquis.

		Citation : l est aussi très facile à imiter — j'en sais quelque chose.

J'ai appris ça, je n'en suis toujours pas revenue !
Il va bien falloir que je lise un Guieu un de ces 4 !
Mais rien que les couvertures, déjà ça me gène !

Il y a toujours un risque à demander des conseils de lecture sur un forum littéraire et c’est avec grand plaisir que je l’ai pris.
Comme l’avait prédit Geka, je croule aujourd’hui sous une avalanche de titres à découvrir. Parmi ces livres à découvrir, certains attendaient depuis longtemps dans ma bibliothèque. Voilà qui va me décider à les ouvrir. La petite étude que je prévois de faire n’est pas près d’être terminée mais si elle donne quelque chose de présentable, vous en serez les premiers informés.

Merci encore.

PS

		Olivier : Je crois que tu te trompes, il s'agit de John Kennedy Toole

M’enfin, Olivier, il me semble que c’est exactement ce qu’a écrit Geka ! ;D !

PPS Si je comprends bien Jimmy Guieu, c’est "gêne et tics". Dsl. Oui, je sors.

Presque, puisqu'il avait écrit O'Toole.