Le cycle d'ender.

Les suites sont, dans l'ordre :
La voie des morts
Xénocide
Les enfants de l'esprit.

Bien entendu, l'intérêt décroit au fil des volumes.

Oui, trauma, La fin de La Stratégie Ender est triste mais selon moi, on ne peut plus cohérente et logique. Il est difficile d’en parler ici sans faire un énorme spoiler qui gâcherait le plaisir à ceux qui ne l’ont pas encore lu. La chute de l’histoire est en effet une vraie claque au lecteur et rehausse magistralement l’intérêt du roman.

		Olivier : Bien entendu, l'intérêt décroit au fil des volumes.

Que nenni ! ;) Personnellement, à La stratégie Ender (que j’ai néanmoins beaucoup aimé), j’ai largement préféré La voix des morts. Je crois que Card s’est vu reprocher d’y être trop moralisateur. Personnellement, cela ne me dérange pas. Qu’on adhère ou pas, le propos n’en reste pas moins intéressant et les thèmes abordés dans La voix des morts sont passionnants.

J’ai un avis moins tranché sur Xénocide dont, à vrai dire, je me souviens peu (ce qui est un signe) et n’ai pas lu Les enfants de l’esprit.

Justement, les deux premiers sont vraiment excellents, c'est ensuite seulement que l'intérêt décroit.

Les enfants de l'esprit est même franchement mauvais. L'ennui avec Card, c'est qu'il ne sait pas s'arrêter. Il faut dire que l'univers d'Ender (et de son pote Bean) doit être une bonne pompe à fric.

La série en compte au moins trois titres de plus que ceux qui ont été cités : La stratégie de l'ombre, L'ombre de l'Hégémon et Les marionnettes de l'ombre, tous trois chez L'Atalante.

perso, je suis resté assez dubitatif sur le premier tome... il est pas mal, mais mérite-t-il tant d'éloges ???
Je l'ai trouvé un peu répétitif, j'ai eu l'impression de me retrouver souvent dans des lieux connus, quant à la fin, pas de bol, je l'avais entrevu avant qu'elle n'arrive...
Je dis pas qu'il est mauvais, mais bon... J'ai été un peu déçu, effet sans doute des multiples louanges, et de ce que j'attendais d'un auteur que je ne connaissais que par une nouvelle qui m'avait marqué : "sonate sans accompagnement"...
peut-être faut-il que je lise quand même le deuxième qui a l'air indispensable... bon, un jour, un jour...

		Citation : L'ennui avec Card, c'est qu'il ne sait pas s'arrêter

ahahah !!! no end for ender... ???

		morca : quant à la fin, pas de bol, je l'avais entrevu avant qu'elle n'arrive...

Pareil. C’est ce qui m’a fait dire à trauma qu’elle était logique.

		morca : bon, un jour, un jour...

Yep, un beau jour ou peut-être une nuit, comme dirait l’autre mais lis-le, il vaut le coup !

		morca : no end for ender... ???

Bien vu ! :D

		morca : une nouvelle qui m'avait marqué : "sonate sans accompagnement"...

Yesssss ! Sonate sans accompagnement est superbe. C’est une nouvelle que j’ai découverte dans l’océan de niaiserie qu’est le recueil Sonates frelatées du même auteur paru chez L’Atalante. Une nouvelle exceptionnelle qui m’a fait un peu penser à la terrible nouvelle de Priest: La tête et la main , sans doute parce que ces nouvelles évoquent chacune à leur façon le lien physique existant entre le créateur et l’acte de création.

Si tu as aimé l’atmosphère de Sonate sans accompagnement, peut-être aimeras-tu Les maîtres-chanteurs du même auteur. Cette oeuvre joue aussi dans le registre de l’émotion poignante.
Les maîtres-chanteurs n’est pas seulement un bon bouquin que l’on se recommande, c’est carrément pour moi un de ces textes qui montrent que la Science-fiction peut être une littérature magnifique. Je l’ai fait lire à pas mal de gens qui, bien que grands lecteurs, n’avaient jamais lu un bouquin de SF de leur vie. Ils ont été enthousiasmés. Il est vrai qu’ils n’avaient pas vis-à-vis de notre littérature favorite ces à priori qu’ont souvent ceux qui ne la connaissent pas.

		Citation : Sonate sans accompagnement est superbe. C’est une nouvelle que j’ai découverte dans l’océan de niaiserie qu’est le recueil Sonates frelatées du même auteur paru chez L’Atalante.

Si vous voulez lire de bonnes nouvelles de Card, lisez Sonate sans accompagnement, chez Denoël, dans la défunte PDF.

Si, par contre, vous voulez lire d'excellentissimes nouvelles, il faut se ruer sur L'archipel du rêve de Priest, malgré la couverture foirée de Manchu, qui ne colle absolument pas du tout au bouquin.
Ce livre est un de ces chocs dont on ne se remet jamais vraiment.

		Citation : Si, par contre, vous voulez lire d'excellentissimes nouvelles, il faut se ruer sur L'archipel du rêve de Priest, malgré la couverture foirée de Manchu, qui ne colle absolument pas du tout au bouquin.

Manchu n'a-t-il pas reçu un razzi d'ailleurs pour cette couverture ?
Ce n'est pas son seul raté de l'année ( voir la couverture immonde des Gardiens d'Aleph 2, qui est encore bien pire à mon avis), pourtant il me semble qu'il en fait aussi des plutôt bien, je me trompe ?
Il fait peut être un peu trop dans la quantité ?