Marc Levy

Euh, pour autant que je le sache, Barbara Cartland est édité en France par J'ai Lu et non pas Harlequin, c'est à l'auteur que je faisais allusion, pas à ce type d'édition ;-)

...et je pense que la critique est constructive même si je reconnais que mon vocabulaire est parfois un tant soit peu percutant: c'est mon aspect passionné! En tout cas j'explique pourquoi je n'aime pas...

Enfin, pour conclure de mon coté, j'enjoins le public à lire au moins un Marc Levy pour plusieurs raisons:
- c'est rapide et indolore
- on peut ensuite en parler en connaissance de cause en société
- on se fait ainsi très rapidement une opinion: on aime ou on n'aime pas

		Citation : on peut ensuite en parler en connaissance de cause en société

Serait-ce là une des fonctions possibles des livres fortement médiatisés ? Les lecteurs, plus ou moins inconsciemment - plutôt plus, iraient-ils vers l'ouvrage qui a des chances de permettre le plus d'échanges, soit de participer à la fabrication et à la maintenance d'un tissu social ? Un aspect quasi-religieux de la rentrée littéraire ?
En ce sens, la rentrée littéraire donnerait le matériel adéquat à la maintenance de l'individu dans un milieu socio-culturel précis, et offrirait en premier ou dernier ressort les marqueurs sociaux utiles, soit, au final, un équivalent des "feux de l'amour" pour d'autres tranches socio-culturelles.


Morca qui pête les plombs...
J'avais émis une fois l'idée que les Harlequins avait pour équivalent les films pornographiques... Une pornographie sentimentale en quelque sorte... C'est sans doute faux, mais qu'est-ce que ça me faisait rire ! J'aurais aimé dire ça à un lecteur(trice) Harlequinesque, puisqu'en apparence, les deux objets semblent diamétralement opposés... :'D

Il faut bien dire que l'on publie de la merde, ne soyons pas lénifiants !

Le dire aussi abruptement peut être choquant, le mieux à faire étant encore d'argumenter.

A ce titre, je vous recommande le dernier bouquin de Pierre Jourde et Eric Naulleau, une excellente parodie du Lagarde et Michard sur la littérature contemporaine, qui se place à un siècle de notre époque.
Je crois que j'ai rarement autant ri en lisant un livre, qui sait démontrer avec brio la médiocrité d'une oeuvre, avec un humour particulièrement ravageur et absolument jouissif.

C'est quoi le titre de ton opuscule jubilatoire Olivier? Ca me tente diablement!

héhéhé, Franz, voyons, je répare un petit trou de mémoire et pis j'arrête :

		Citation : Et si c'était vrai :charmant ersatz de collection harlequin pour quadra stressé entre 2 aéroports ou midinette prépubère ayant juste posé la poupée Barbie)

;
j'avoue y lire un léger paralèlle entre harlequin et levy, mais bon, j'ai peut-être mal lu ;-)

Et pour vous achever, tous autant que vous êtes, O amis de marc levy, une reflexion qui m'a été donnée pas plus tard qu'hier pas une cliente : " Et si c'était vrai, c'est la première fois que je lis un bon bouquin de SF..." J'hésite encore entre un bon gros fou rire et la mort par pendaison (j'ai rien contre levy, mais faudrait quand même voir à pas déconner). Si quelqu'un veut régler son compte à la dame, j'ai son adresse...

Méat coule pas Alessan :D
Je pensais que tu faisais allusion à la fin de ma critique qui sous entendait que la quantité vendue n'était pas synonyme de qualité...

Pour ce qui est de la charmant dame que tu évoques puisqu'elle aime ce qu'elle appelle SF, je propose qu'on l'attache à une chaise et qu'on l'oblige à regarder les teletubbies par doses de 15 heures...

		Citation : Et pour vous achever, tous autant que vous êtes, O amis de marc levy, une reflexion qui m'a été donnée pas plus tard qu'hier pas une cliente : " Et si c'était vrai, c'est la première fois que je lis un bon bouquin de SF..." J'hésite encore entre un bon gros fou rire et la mort par pendaison (j'ai rien contre levy, mais faudrait quand même voir à pas déconner). Si quelqu'un veut régler son compte à la dame, j'ai son adresse...

Je lui proposerais bien la lecture de 1984 de George Orwell à cette petite dame.