Vu
The Ward, première production cinématographique de
Carpenter depuis une bonne dizaine d'années (
Ghosts of Mars date de 2001).
Pour dire le vrai, comme je m'apprêtais à visionner ce film, j'espérais surtout qu'il ne fut trop mauvais.
Parce que je l'aime bien, "Big John", et même un peu plus.
Seulement, j'avais trouvé son dernier téléfilm,
Pro-life, désastreux et ce
The Ward ne s'annonçait pas sous les meilleurs auspices, car
vertement accueilli par une bonne partie de la critique US.
Au final, si je comprends qu'on puisse être énervé par le scenario (l'intrigue, rien moins qu'originale, est cousue de fil blanc), l'ensemble n'a vraiment rien de honteux.
Au contraire, techniquement, c'est de la belle ouvrage. L'image est léchée, les mouvements de caméra harmonieux. Le réalisateur prend le manifestement le temps de poser et composer ses plans (quand bien même le film est court : 88 mn). Le cinémascope, de toute beauté, est un plus appréciable : même sur l'écran riquiqui sur lequel je le regardais, la certitude d'être devant un film
de cinéma ne me quittait pas.
L'interprétation est également honorable : si je ne n'avais pas était convaincu par
Amber Heard dans le film qui lui valut un début de starification,
All the boys love Mandy Lane, je la trouve ici très efficace à exprimer toute la détermination de l'héroïne.
Bref, ce petit film est une agréable surprise qui me redonne espoir dans la fin de carrière de son réalisateur. :)
Prochaine étape : l'adaptation du comics
Darkchylde.
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