Robert Heinlein

		Citation : Dans le mille. Tu fais confiance, courant 70's, après tout t'es qu'un minot en SF, aux critiqueurs/chroniqueurs, tu te dis qu'"ils" ne peuvent avoir que raison car ils savent "eux", tu te décides au "c'est pas pour moi", tu classes dans un casier bien rangé rayon "à ne pas lire" dèjà bien rempli de préjugés autres, tu passes à autre chose, tu reviens pas sur tes décisions. Total: à 60 balais t'es passé, et çà c'est sur, à côté de quelque chose.

Poul Anderson a également été victime de ces préjugés, ce qui est bien dommage.
Sans être un génie, il a été un auteur de grande qualité.

Me concernant, moins, car Anderson je l'ai lu malgré ce qui s'en écrivait.

Heu... Heinlein n'était pas non plus blanc bleu politiquement... Les libertariens sont bien à l'extrême-droite sur l'axe politique économique. "There ain't no such thing as a free lunch", ce n'est pas très généreux comme maxime politique...

D'Heinlein, je n'ai lu que trois textes : le roman Double étoile ; les nouvelles, La maison biscornue et Vous les zombies... (cette dernière suite à l'adaptation ciné).

J'aimé les trois et pourtant je n'ai pas persévéré dans l'oeuvre de l'auteur.
Je ne sais pas trop pourquoi (sa réputation n'est pas en cause ; j'ai débarqué en SF trop tard après la bataille...)

BC

		Citation : Heu... Heinlein n'était pas non plus blanc bleu politiquement... Les libertariens sont bien à l'extrême-droite sur l'axe politique économique. "There ain't no such thing as a free lunch", ce n'est pas très généreux comme maxime politique...

..et à l'opposé, il semble qu'avec "En terre étrangère" "les hippies ont pu trouver une bible pour leur contestation sociale, leur libération sexuelle et leur communication mystique" (dixit: Barlow in L'Encyclopédie de poche La Science fiction p.108)

Du coup, en tant que candide, je n'y comprend plus rien. Tant tout et son contraire ont été ecrits.

C'est que les libertariens sont à l'extrême-droite économiquement et à l'extrême-gauche sur les problèmes sociétaux comme on dit maintenant... Liberté sexuelle, drogue, etc...

Tu dessines deux axes perpendiculaires, l'un qui va (à gauche) du dirigisme économique (pays socialistes type URSS) au laissez-faire absolu (droite). Les libertariens sont à l'extrême droite. L'autre qui va du comportement réglé par la morale ou la tradition au comportement laissé au libre cours de la liberté individuelle. Les libertariens sont de ce côté...

Ok, j'ai pigé. Mais c'est très compliqué. Faut reconnaitre..!
Cà expliquerait, pour simplifier, l'attachement hippie 1. au laisser-aller et 2.à la liberté individuelle prônes par un des romans d'Heinlein. Mais, confusément, çà ne me parait pas si simple, comme si auteur et éditeurs tentaient de jouer sur deux tableaux. Et que, quelque part, ils rajoutent à la confusion. C'est ce que j'en ressens, pas trop ce que j'en comprend et pas du tout ce que j'en sais.

		Citation : Tu dessines deux axes perpendiculaires, l'un qui va (à gauche) du dirigisme économique (pays socialistes type URSS) au laissez-faire absolu (droite). Les libertariens sont à l'extrême droite. L'autre qui va du comportement réglé par la morale ou la tradition au comportement laissé au libre cours de la liberté individuelle. Les libertariens sont de ce côté...

C'est le diagramme de Jerry Pournelle (qui a notamment écrit avec Larry Niven).

Pas tout à fait parce que lui fait un axe rationnel/irrationnel. C'est pas non plus le Nolan chart que j'ai en tête mais bon, un truc du genre...