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RE : Lectures d'Avril , sur le nombril....
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19/04/2014 à 20h05
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Lu La fin de la vie (pour ce que nous en savons), co-premier recueil de nouvelles en vf de Lucius Shepard.
Dès les deux premières nouvelles, La fin de la vie… et Le conte du voyageur, le lecteur habitué à l’auteur est en terrain familier, ainsi que le disait Philippe Curval : « À de rares exceptions près, le scénario de ses nouvelles est sculpté dans le marbre : un Américain, touriste, écrivain à la recherche de l'inspiration, jeune hippie ou vétéran du Viet Nam, tente de s'enraciner dans une contrée exotique. Ses problèmes vont naître d'une sorte d'aversion native pour l'étranger dont souffrent les entités locales. En général, celles-ci prennent pour apparaître les formes archétypales de l'amour sorcier. Au besoin, s'il n'existe pas de dieu, d'esprit, de monstre archaïque traditionnels, la présence de l'intrus en suscitera d'inédits […] ».
Et à vrai dire cette routine m’a quelque peu ennuyé ; qu’ils soient relayés par un vieux sorcier mexicain ou par une entité extra-terrestre naufragée aux Caraïbes, les prodiges décrits dans ces textes ont peiné à m’émerveiller.
L’histoire suivante, La nuit du Bhairab blanc, qui se déroule à Katmandou, m’a plus plu.
Là, si les esprits locaux ont de quoi décontenancer l’antihéros en exil, ils le sont eux-mêmes par l’arrivée d’un fantôme du Nouveau Monde, isolé mais particulièrement puissant...
Les deux derniers textes, Mengele et Leçon espagnole, sont ceux qui m’ont le plus étonné, car ils utilisent un motif que je n’avais pas rencontré jusqu’alors dans ses œuvres : le nazisme, symbole du Mal par excellence, donnant lui à des visions fantastiques saisissantes.
(Du fait de son titre, je m’attendais à ce que la Leçon espagnole soit une nouvelle riche de contenu autobiographique (En effet, la mère de Shepard enseignait l’espagnol…)
Et sur ce point, je n’ai pas été déçu : le héros se prénomme Lucius, son âge et sa taille correspondent à l’auteur, et comme lui il dégota un job dans le marché noir au Caire...
Puis, dans les derniers paragraphes, l’auteur semble se substituer au narrateur dans un appel contre l’indifférence aux malheur d'autrui que je l’aurai bien imaginé répéter aujourd’hui encore, en d’autres termes.)
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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dernière édition : 19/04/2014 à 20h55
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