Lectures d'Avril , sur le nombril....

Commencé hier soir Histoires de catastrophes : l'antho s'ouvre sur le texte de Ballard qui préfigure son roman La Forêt de cristal, que je n'ai pas lu...

Aussi commencé le manga Mother Sarah scénarisé par Otomo que je souhaitais lire depuis un certain temps. Ça commence plutôt bien...

Je me suis emmerdé comme rarement sur le roman de Dickey, finalement très différent du film.
Les scènes majeures (duel banjo-guitare ; le viol) sont expédiées en quelques lignes. Pour le reste, ce ne sont que des longueurs, qui alternent avec des lenteurs.
Bref, oubliez le roman, et voyez le film.

Je dévore Mettez un livre dans mon cercueil, les chroniques littéraires de Polac.
J'adore sa simplicité (il étrille en beauté une préface gorgée de lacanismes), sa franchise et son refus de coller à l'actualité : si un Dostoievski parait en poche, il ne le rate pas.
C'était d'ailleurs tout ce qu'il y a eu d'intéressant à lire dans le second Charlie hebdo, avec les nouvelles de feu Fajardie. C'est heureux que les deux soient sortis en volumes, pour mieux laisser sombrer le reste.

Bêtes des tranchées d'Eric Baratay.
L'auteur du Point de vue animal applique à la première guerre mondiale son approche de décentrage anthropologique de l'Histoire. Il s'intéresse à la façon dont les animaux ont vécu ce terrible conflit, et tue au passage le mythe de la guerre industrielle, tant le rôle des animaux y fut crucial. Certaines pages soulèvent littéralement le coeur.

Toujours dans ce que Tardi appelle si justement la putain de guerre, avec le deuxième tome de Jean-Yves Le Naour : 1915.
Comme toujours, l'auteur est passionnant. Le livre se lit comme un roman, et il en profite pour dégonfler quelques baudruches, comme Joffre.

Après la guerre de Hervé Le Corre.
A Bordeaux, les relents de la Seconde Guerre mondiale resurgissent sur fond de guerre d'Algérie. Dès la première page, on est happé par l'écriture de l'auteur. Sa faculté à créer une atmosphère avec des mots qui sonnent justes, le traitement des personnages, il n'y a rien à jeter. Je vous le dis : lisez Le Corre !

Profitant des vacances universitaires, je me replonge avec plaisir dans une sf délaissée depuis de trop longs mois. Je reprends mes lectures par des classiques en VO, notamment Frank Herbert et Ursula Le Guin. John Brunner est dans ma pile également.

Je rattrape aussi mes deux (trois, quatre) années de fils en retard sur le forum. Ca fait du bien de vous relire les copains.

Et ça fait du bien de te revoir, Pitchou ! ^^

fini intensite de koontz chronique sur mon blog, entame black rain de debien

Fini Janua Vera et commencé Les salauds gentilhommes

Fini 1915 : l'enlisement de Jean-Yves Le Naour.
Ca se lit comme un roman, ça décape pas mal d'idées reçues, et c'est passionnant de bout en bout. Je recommande chaudement à tous ceux que le sujet intéresse.

Le portique du front de mer de Manuel Candré, un court roman très ballardien, dans les sables vermillon.