Aslan et sa compagne Slonka : Ils sont nés et destinés à mourir sur l’île Islandia Nova, artificielle et mobile, créée par les mystérieux aliens venus sur terre pour la dominer, mais qui l’ont peut-être aussi sauvée de la fatale emprise humaine. On sait qu’une très large majorité de l’humanité s’est disséminée dans les étoiles, le reste...?
On devine un monde décadent, cruel et tyrannique
Aslan est veilleur, il surveille les abords de l’île de jour ou de nuit pour empêcher les pirates d’envahir l’île. Slonka ne fait rien, elle est juste sa concubine, c'est le seul rôle des femmes sur Islandia Nova.
Voilà le début de l’histoire... si histoire il y a. Car voilà une lecture bien ennuyeuse. Si le point de départ est plutôt intéressant, le récit s’enlise vite et noie rapidement le lecteur dans l’ennui.
Pourquoi ?
- D’abord, et c’est le défaut majeur, il n’y a pas d’intrigue. Résultat : on se désintéresse vite des aventures de ce pauvre héros. Il est ballotté par les événements et n’y joue qu’un rôle très accessoire.
- Des personnages inintéressants : pas sympathiques du tout, pas franchement épouvantables non plus, mais tout à fait médiocres.
- L’incertitude sur le genre : qu’est-ce qu’on lit?
Un roman porno ? Les scènes de sexe se multiplient, les personnages ne pensent qu’à ça, mais les scènes sont pitoyables et pas vraiment excitantes.
Un bouquin gore ? Entre deux scènes sexuelles une séance de torture ou de massacre, mais là aussi sans aller jusqu’au bout de l’horreur.
Un roman d’aventure ? Ca commence comme ça, mais ça tourne vite en rond et si les questions posées au début sont nombreuses et pleines de mystères qu’on aimerait bien comprendre : non, nous n’aurons aucune réponse...
-Les idées véhiculées : machisme, stéréotypes outranciers, psychologie de bas niveau, etc.
Si les 80 premières pages peuvent faire espérer un bon petit roman d’aventure, ça vire vite à la GDC, car au moment où il faudrait que commence l’aventure on ne trouve qu’une succession d’événements tragiques assez écoeurants et sans suite logique.
En bref : pas grand chose à sauver dans ce pauvre bouquin...