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12/05/2005
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Traduction : Jacques Polanis Illustration : Wojtek Siudmak Titre original : Frankenstein Unbound Première parution : 1973
Pour la présente édition :
Editeur : Presses Pocket ISBN : 2-266-02862-6
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La critique du livre
Lire l'avis des internautes (3 réponses)
2020. Un conflit nucléaire généralisé déchire l’Humanité. Occidentaux, Sud-américains et puissances du tiers Monde s’affrontent en mobilisant leurs arsenaux. Heureusement, les armes de destruction massive n’ont frappé que dans l’espace. Néanmoins, peut-être cela n’est-il pas si heureux car la structure même de l’espace-temps semble déstabilisée.
Joseph Bodenland, conseiller du président mis sur la touche, est emporté par un glissement temporel jusqu’en 1816 au bord du lac Léman. Il y rencontre à la fois Victor Frankenstein, sa créature et sa créatrice Mary Godwin.
Ce roman se compose de deux parties de taille inégale. Dans la première, la plus courte, Brian Aldiss expose le contexte et l’événement déstabilisateur qui servent de point de départ à son texte. Dans la seconde, Joseph Bodenland nous raconte les événements dont il est l’acteur. Bien entendu, ceci est une manière pour Aldiss, de revisiter un mythe moderne, à la fois pour la science (« Frankenstein » est un roman gothique écrit à la lumière de la science de l’époque) et pour la Science-fiction. Selon Aldiss, la science en privilégiant l’intellect a assassiné les anciens mythes. Se faisant, elle a créée ses propres mythes les fondant non sur l’être mais sur la raison scientifique agissante. La Science fiction constitue un médium privilégié afin de questionner ces mythes de la modernité générés par la science et la technologie. C’est sans doute ce qu’à voulu exprimer dans ce roman Brian Aldiss, tout en rappelant la malédiction de Frankenstein : en voulant contrôler trop, nous avons perdu le contrôle de nous-même.
Question très actuelle qui démontre bien la modernité du roman originel de Mary Shelley et son rôle fondateur dans ce qui va devenir la Science fiction.
A noter que Brian Aldiss a revisité un autre auteur mythique de la Science-fiction : Herbert George Wells (« L’autre île du docteur Moreau », 1980).
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"Un visage d'une beauté impressionnante me fixa soudain. Puis la lucarne vola en éclats et la Créature du Baron Victor Frankenstein bondit au milieu de la pièce. Oui, son visage était beau et j'utilise ce mot à dessein pour réfuter la légende d'un hideux conglomérat de traits empruntés. Les yeux étaient là, étincelants derrière les hautes pommettes protectrices comme à travers les fentes d'une visière. Les autres traits, la bouche, les oreilles, et surtout le nez, avaient été en quelque sorte estompés par le bistouri du chirurgien. La Créature qui me fixait maintenant avait l'air d'une machine faite au tour. Son crâne atteignait presque les poutres du plafond. Il se pencha, me saisit par le poignet et me tira vers lui comme si je n'étais qu'une poupée."
Voilà la découverte que fit, le 25 août 2020, Joseph Bodenland, de New Houston, englouti dans un Glissement Temporel et brusquement projeté à Genève en 1816... |
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