Encore une fois, je n’ai pas été déçue par cette découverte. Des idées vraiment intéressantes et un traitement de l’histoire qui tient le lecteur en haleine. Des personnages attachants et un style d’écriture fluide et très agréable à lire.
La première partie du roman campe les personnages principaux, la société dans laquelle ils évoluent et à laquelle ils ont dû s’adapter pour survivre à l’arrivée d’entités extraterrestres ayant décimé l’humanité vivant à la surface de la planète.
Les hommes vivent donc dans des cités souterraines. Une vie et une organisation parfaitement intégrée et convenant à tout le monde. En effet, voilà un millier d’années que cela fonctionne ainsi et tout le monde s’en accommode, n’ayant jamais connu autre chose.
Seul un tout petit groupe d’humains, les nettoyeurs, vont à la surface pour vérifier les installations vitales de la cité enterrée. Mais être nettoyeur n’est pas donné à tout le monde. Seuls ceux qui savent arrêter le flot de leurs pensées peuvent échapper aux terribles Ploutons qui ont la particularité de décérébrer tout humain se trouvant à moins de 30 m.
Julien
Centaure
réussi - comme il l’avait fait pour Espéranza 64 d’ailleurs - à tenir son lecteur en haleine à travers le huit-clos de la première partie du romain, exercice somme toute assez périlleux. Et c’est justement au moment où je me disais que ça commençait à devenir un peu long que Boom ! retournement de situation… qui annonce une deuxième partie tout aussi captivante… mais je vous laisse découvrir de quoi il s’agit de peur de dévoiler une partie de l’intrigue.J’ai retrouvé quelques thèmes similaires entre les deux romans. La manipulation mentale exercée par les extraterrestres sur les humains (bien que différente dans les deux oeuvres) ainsi que l’hostilité de la nature sauvage vis à vis des nouveaux venus.
Un petit bémol à nouveau concernant la mise en page de l’édition Broché : comme il s’agit d’une auto-édition, Julien
Centaure
ne bénéficie pas de la relecture et de la mise en page de professionnels et les paragraphes sont donc peu marqués et le texte un peu trop tassé à mon goût. Quelques coquilles se baladent au gré du texte, mais tout ces petits défauts ne gênent en rien la lecture (en tout cas, me concernant).Il est bien regrettable qu’aucune maison d’édition ne prenne le « risque » d’éditer cet auteur qui a - à mon sens - beaucoup de talent et de très belles idées.