Dans le ciel étoilé, une lumière anormale apparaît soudainement. C’est Venus qui vient littéralement d’exploser, dégageant une immense quantité d’énergie.
Pendant que les scientifiques de tous bords s’évertuent à comprendre le phénomène, Henry Meacher se morfond. Géologue à la NASA, son projet, destiné à étudier l’eau présente sur la lune, est annulé. Et ce n’est pas l’étude de l’échantillon lunaire 86047 qu’on lui a confié qui va lui remonter le moral. Envoyé à Edimbourg pour effectuer cette étude, il a l’impression de s’engager sur une voie de garage.
Et pourtant, lors d’un malheureux concours de circonstance, des particules de l’échantillon seront répandues sur les roches basaltiques du Arthurs'Seat – l’un des deux cônes volcaniques encadrant Edimbourg. Les transformations du basalte qui s’ensuivent, réveilleront les volcans écossais. Mais, ce n’est là que le début d’une série de catastrophes géologiques gigantesques, dont l’issue paraît inévitable.
Henry sera-t-il à même de comprendre le phénomène et d’y trouver une solution ?
Long, parfois caricatural mais passionnant.
A la fois récit catastrophe et roman de Hard Science, Poussière de Lune nous entraîne dans un très long voyage de 700 pages. Et même si certaines longueurs existent, on ne peut s’empêcher de les pardonner à l’auteur, ou du moins de vite les oublier, tant la trame de l’histoire est prenante.
Comme dans tout récit catastrophe, on retrouve une foule de protagonistes, uniquement là pour étayer le côté drame humain de la catastrophe, et c’est la que le bas blesse car on retombe dans les poncifs du genre. Alors certes, c’est très bien écrit et très bien imagé, mais à la lecture de certains passages, on ne peut s’empêcher de repenser aux films catastrophes classiques, où pendant 10 min on nous explique la vie du personnage avant de le faire mourir brutalement.
En contre-partie, le coté Hard-Science est un vrai bonheur. En résumé, on pourrait dire qu’il est à la fois instructif et inventif. On apprend de nombreuses choses sur notre petite voisine la Lune (sa formation, sa structure), on surfe sur de la nanotechnologie de haut vol et on relance un projet de la NASA pour retourner sur la Lune, rien que du bon tout ça...