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Traduction : Didier Pemerle Illustration : Manchu Titre original : Stand on Zanzibar Première parution : 1968
Pour la présente édition :
Editeur : J'ai lu ISBN : 2-253-05656-1
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L'avis des internautes (24 réponses)
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RE : Tous à zanzibar
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17/03/2006 à 11h18
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Bon, en tant que brunnerologue en formation (mais bon, la brunnerologie est si vaste qu'on est toujours en formation)... ;-)
Tous à Zanzibar (TAZ) fade ? Ah non !
Ce bouquin est une annonce le cyberpunk avec 15 ans d'avance (ne pas oublier qu'il a été écrit en 1968). De plus il montre un monde complexe où le foisonnement diplomatique entre états nous renvoie à notre époque plus qu'à la guerre froide je trouve. Comme tous les Brunner cependant, TAZ a un défaut, il démarre lentement et tout se met en place par petites touches. Brunner est un pointilliste qui vous peint son monde futur par petite touches éparses qui au final donnent une vision cohérente et d'une portée magistrale. Et pour qui s'accroche cette démarche est fabuleusement excitante.
Quant à ses personnages, loin d'être simplistes il restent malgré tout théâtraux (donc, d'une certaine manière, archétypaux), mais je trouve que c'est là une caractéristique de Brunner (et une de ses grandes qualité aussi) de comprendre que des personnages de littératures sont avant tout des éléments d'une histoire. Alors, bien qu'il rompt avec les archétypes traditionnels, il garde à ses personnages ce côté théâtral (shakespirien j'oserais dire) qui au contraire de beaucoup sert l'histoire au lieu de tomber dans le ridicule, car pleinement assumé et totalement intégré à l'oeuvre finale. Ce procédé, Brunner va d'ailleurs le pousser à son paroxysme dans un de ses chefs d'oeuvres (bien qu'au départ ce livre ne m'ai pas vraiment plus, avec le temps je l'apprécie de plus en plus) : La ville est un échiquier écrit trois ans avant TAZ.
Alors, non, Brunner n'est pas fade. Je dirais que c'est l'un des rares auteurs de SF a soumettre sa démarche science-fictive à une démarche littéraire réfléchie et de haut niveau. C'est un des rares à ne jamais se contenter de son idée de base, mais d'essayer d'aller plus loin, qu'il vous transforme un roman sur la possession en uchronie en deux phrases (Le jeu de la possession), qu'il revisite un thème ultra classique en ajoutant sa vision (naufragés sur une planète perdue dans Polymath ou civilisation disparue dans Les dramaturges de Yan), etc.
Et en ayant lu quelques uns, je peux voir maintenant au gré des romans un Brunner dont le talent s'affirme, partant d'une oeuvre de jeunesse (il a débuté à 17 ans je crois) calamiteuse comme L'empire interstellaire vers des romans plus magistraux dans la réalisation comme Le creuset du temps.
C'est bon, ai-je convaincu ?
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RE : Tous à zanzibar
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17/03/2006 à 11h40
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Pas moi en tout cas. ;) (la foule : "boouuuuh, sortez-le !")
Ce que tu démontres, c'est que Brunner est un écrivain intelligent. Personnellement, je n'en ai jamais douté.
Son problème c'est qu'il est ennuyeux à mourir. C'est aussi, il me semble, ce que lui reproche moah.
| | | | | | Citation :
des personnages de littératures sont avant tout des éléments d'une histoire |
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C'est bien ce que je lui reproche. Ses personnages et ses situations sont accessoires. D'ailleurs, si je peux me permettre, ses personnages sont des éléments secondaires d'une histoire dont l'importance est secondaire.
Brunner ne raconte une histoire que pour se ballader à travers son monde. Le sentiment qui s'en dégage est hautement artificiel. (la foule : "hérétique ! brulez-le !")
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RE : Tous à zanzibar
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17/03/2006 à 11h56
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| | | | | | Galvin répond :
Pas moi en tout cas. ;) |
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Bouhouhouhou... :'-(
| | | | | | Puis Galvin précise :
Ce que tu démontres, c'est que Brunner est un écrivain intelligent. Personnellement, je n'en ai jamais douté. Son problème c'est qu'il est ennuyeux à mourir. C'est aussi, il me semble, ce que lui reproche moah. |
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Plus sérieusement, Galvin, à la lecture de ton post, je pense simplement que tu ne corresponds pas au type de lecteur que Brunner visait. Ton sentiment envers Brunner, moi je l'ai ressenti avec Ellis qui m'ennuie profondément, son style, ses partis-pris, tout concorde à me saouler lorsque j'ai lu American Psycho.
| | | | | | Galvin affirme enfin :
Ses personnages et ses situations sont accessoires. D'ailleurs, si je peux me permettre, ses personnages sont des éléments secondaires d'une histoire dont l'importance est secondaire. |
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C'est où tu te trompes selon moi. Théâtral ne signifie pas secondaire. Au contraire, sans ces personnages et cette histoire, les romans de Brunner ne tiendraient pas. Ils ne sont peut-être pas l'élément central (quoique), mais ils sont loin d'être aussi dispensables que tu sembles le penser.
| | | | | | Et enfin Galvin conclu au pied du bûcher :
Brunner ne raconte une histoire que pour se ballader à travers son monde. Le sentiment qui s'en dégage est hautement artificiel. |
| | | | | | |
L'histoire simplement prétexte à une ballade dans le monde ? Pas vraiment. Là, je ne peux pas te laisser dire ça car c'est faux. On n'est pas comme dans Le Seigneur des Anneaux par exemple où là l'histoire ne sert que de prétexte à l'illustration d'un monde. Sentiment d'artificialité ? Un peu, oui. Là, je ne peux pas le nier, mais pour moi dans le bon sens du terme : de l'artificiel au service du récit.
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RE : Tous à zanzibar
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17/03/2006 à 15h13
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| | | | | | Citation :
C'est où tu te trompes selon moi. Théâtral ne signifie pas secondaire. Au contraire, sans ces personnages et cette histoire, les romans de Brunner ne tiendraient pas. Ils ne sont peut-être pas l'élément central (quoique), mais ils sont loin d'être aussi dispensables que tu sembles le penser. |
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Fais gaffe, au lieu de ma convaincre, tu vas parvenir à l'effet inverse !
J'avais un certain respect pour cette oeuvre puisque je considérais que le propos était le monde (qui est intéressant) et non l'histoire (qui m'a barbé). Si maintenant tu me dis que l'histoire est essentielle, étant donné le manque total d'intérêt que je lui trouve, je suis obligé de considérer le livre comme raté !
Affreux !!!
| | | | | | Citation :
L'histoire simplement prétexte à une ballade dans le monde ? Pas vraiment. Là, je ne peux pas te laisser dire ça car c'est faux. |
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Si c'est vrai d'abord ! ;)
Non, plus sérieusement, je pense que c'est subjectif. L'histoire permet indubitablement de ballader les personnages dans le monde. Après, on peut considérer qu'elle a également une valeur en soi (comme toi), ou pas (comme moi).
| | | | | | Citation :
On n'est pas comme dans Le Seigneur des Anneaux par exemple où là l'histoire ne sert que de prétexte à l'illustration d'un monde. |
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Marrant, si j'avais dû comparé Tous à Zanzibar avec le Seigneur des Anneaux, j'aurais fait exactement le constat inverse ! (en dehors des qualités respectives des deux oeuvres). Question de sensibilité personnelle.
PS : pour le bûcher, OK, mais pas de bois de résineux : ça craque et ça fait des étincelles, j'aime pas.
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dernière édition : 17/03/2006 à 15h17
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