Wilson
livre avec Vortex la suite et fin de la série Spin.Pour le public moins averti, il est utile de savoir que la trame des trois livres est la suivante : un jour la terre subi le « Spin », qui n’est d’autre que des bouleversements sur terre qui n’est pas indispensable de relater ici, mais bien entendu ces bouleversements mettent en péril l’humanité. Comme par magie et pour des raisons inconnues des « êtres » « hypothétiques » trouvent des subterfuges aux bouleversements du « Spin » et la vie (humaine en tout cas) peut continuer…
Le livre « Spin » nous introduit dans ce monde, Axis le développe et Vortex le conclu
Je n’ai hélas pas notifié mes impressions sur les deux premiers volumes de la série, Cependant cette série n’est pas impérativement à lire dans son entièreté, chacun des trois romans fonctionne seul. Ils relatent chacun une (ou plusieurs) histoire(s) à différents moments dans le présent, futur et futur lointain. Cependant si vous voulez en savourer la quintessence, je pense qu’il vaille mieux lire les trois livres dans l’ordre.
Sandra est médecin dans un centre d’accueil pour marginaux et autre délaissés de la société. Un jour un agent de police lui ramène un nouveau client (Orin), très peu instruit ce dernier porte avec lui un texte qu’il aurait écrit de sa main. Ce texte soulève deux questions. Primo : il est beaucoup trop riche et abouti pour ce que le patient semble posséder comme capacité. Secundo, il relate un récit à la première personne d’un humain dans un futur lointain. Ainsi démarre ce roman. Par la suite il nous est servi le manuscrit en question et l’auteur passe du monde de Sandra, Bose (le flic) et Orin à celui de Turk, Allison et Isaac (les principaux protagonistes du manuscrit d’Orin qui se déroule –pour rappel- dans le futur). Voici pour la mise en scène et la forme.
Le fond, lui, est comme souvent chez RC
Wilson
et une vision des évolutions écologique et sociétal que pourrais connaitre notre terre, mais il pose aussi des questions sur la société occidentale actuelle. Rajoutez un vrai développent (pas rébarbatif pour autant) de physique astronomique et quantique, une touche de suspense et zeste « d’émotionnel », liez tout cela avec un style clair, j’ai obtenu un agréable moment de lecture.Voici ce qui m’a donc plu. Je voudrais cependant partager un bémol. En effet, j’ai failli jeter le livre par la fenêtre. L’Histoire de Sandra (et compagnie) est écrite dans le « très identique » style du manuscrit de Orin. Vous comprendrez aisément ce que j’ai envie de qualifier de faute de style (ça fait beaucoup de style dans peu phrases, mais je ne sais comment l’expliquer autrement). Que le « style »
Wilson
écrive l’histoire de Sandra et compagnie, c’est normal, cela coule de source. Mais que Orin écrive « son » histoire de la exacte même manière queWilson
, cela fait tache, non ? Moi cela m’a troublé et déçu. À côté de cela une fois le trois ou quatrième chapitre cela passe sans problème.J’ai très bien aimé « Spin » (le premier livre).
À la fin de « Axis » (le deuxième volume du triptyque), j’ai eu l’impression de fuite en avant, que