Achats de février, dans ton panier percé...

		BC : J'ai acheté 8 euros une nouvelle (8 euros, une nouvelle !) dans une collection scandaleusement chère, donc

Je crois savoir que Le Bélial' va ouvrir une collection équivalente. C'est là un gros problème de l'édition en France : les éditeurs sont convaincus que le lecteur de base est une personne riche qui a voué sa fortune au mécénat. Et après ils s'étonnent que certaines collections restent confidentielles, quand elles ne disparaissent pas carrément.

		Algernon : Le Bélial' va ouvrir une collection équivalente.

En effet.

Des collections similaires mais éphémères avaient vu le jour par le passé...!

		Citation : L'achat fait, que vois-je ? Que la nouvelle est déjà parue dans Galaxie 2ème série, dont, comme tout un chacun, j'ai la collec complète ! Bon, achat raté sur toute la ligne...

j'ai cru comprendre que c'était le principe de la collection, ou du moins que c'est le non-principe de la collection, un vague pillage de diverses anthologies (surtout du casterman et de la GASF). Outre le Bova (qui est un texte assez peu fréquent), le choix le plus original est sans doute le Reynolds.

Lisez d'occaze,
http://www.noosfere.org/icarus/livres/niourf.asp?numlivre=413
.... pages 9 à 30, soit 20 pages.
ou:
http://www.noosfere.org/icarus/livres/niourf.asp?numlivre=-324569
..pages 305 à 326, soit 21 pages
ou
http://www.noosfere.org/icarus/livres/niourf.asp?numlivre=2146569088
Pages 109 à 123, soit 14 pages


..et en prime, à chaque fois, le reste..!

Il me parait difficile de mettre sur le même pied Le bélial et Le passager clandestin.
Celui-ci nous propose de l'inédit, y compris des textes non-francophones, tandis que celui-là se contente de grapiller des textes déjà publiés, sans même en retoucher la trad.

J'en ai eu un en main ce WE , de Poul Anderson . Je l'ai feuilleté , maque de bol c'était une réedition d'une nouvelle de la GASF , vite reposé . Couillonnage bien organisé en effet .
Sinon Beta civilisations de Jens Harder ( a noter une trad mal finie ? Il reste de la VO anglaise et allemande vers la fin , ca ne me gène pas perso , mais c'est un peu bizarre ) .
Va falloir attendre les vacances de fevrier histoire de satelliser tout le monde au ski pour rester peinard et avoir une bonne soirée de libre pour le déguster ... gnark gnark ..
et Involution de Johan Heliot

Effectivement le projet du Bélial est beaucoup plus honnête. Il repose sur l'idée que la novella est la longueur reine en SF mais qu'il n'y a pas de formule d'édition jusqu'à présent pour ce format. Cela dit, Thomas Day a beau s'en défendre, 8 à 10 euros pour une novella, ça reste cher. Pour le passager clandestin, c'est une vraie arnaque. J'ai eu la dent un peu dure à propos des coquilles, il n'y en a pas tant que ça eu final. Par contre l'appareil critique en fin de volume est un vrai foutage de gueule... Non décidément il n'y a rien à sauver dans cette édition et ils ne m'y reprendront pas. En plus, l'histoire de Ben Bova est vraiment pas très bonne. Sinon, pour le Mack Reynolds, pour le lire d'occaze il faut aller le chercher dans le recueil LOSF d'Haldeman, La 3ème guerre mondiale n'aura pas lieu. A 2 euros sur Amazon en TBE, avec 9 autres nouvelles.

		Citation : la novella est la longueur reine en SF

..après près de trois décennies multi-éditeurs de cycles comme format SF (et surtout fantasy) de presque référence, d'essais au format omnibus de rééditions, çà sent la roue de secours.

"Les dystopiques" me font penser à "Etoile Double" de chez Denoël début des 80's, une nouvelle inédite et une réédition, résultat: 14 ou 15 parutions et bye bye..!

la novella a toujours été un marché de niche, généralement dévolu à des acteurs du type "small press". Dans les grands éditeurs, il y a bien eu quelques tentatives comme Legend dans les années 90 ou les textes de Willis (ou Hogan) chez Bantam, mais le modèle habituel est soit du hc en tirage limlité, des originaux, des belles présentations (Subterranean ou PS publishing), soit des produits à diffusion très limitée (Telos, Immersion Press, Newcon), un peu moins bien finis (format POD, illustrateurs moins prestigieux).
De toute façon, le coût matière et les coûts de diffusion étant très proches entre un roman et une novella, le différentiel de prix à l'arrivée est mécaniquement limité.
En France, il y a régulièrement des essais (on pensera aux éditions du Rocher de sinistre mémoire mais aussi à DLM ou Orion) mais c'est probablement que la niche est tellement étroite et sans possibilité de "gonfler" les prix par des suppléments (tirage, papier, paratexte) faute de clients prêts à craquer que le résultat n'est guère probant.
En fait, il y a surtout des novellas qui ne disent pas leur nom dans certaines collections (les futurama "blancs") de par l'effet d'inflation de la traduction.
Pour les doubles évoqués par Lacroute, c'est un idée type de la SF qui revient cycliquement (j'en connais une bonne dizaine de collections) mais que seul Ace (en tout cas jusque dans les années 70) a pu vraiment exploiter.