|
|
|
|
|
|
Sujet proposé le 04/01/2018 à 18h52 par Fiotox |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
| | | | |
|
| Inscrit le : | |
|
|
02/09/2004
| |
|
|
|
|
9422
messages | |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
RE : En 2018, du cinéma en super 8 ?
|
25/07/2018 à 10h28
|
|
|
| |
|
|
| |
|
A mort l'arbitre de Jean-Pierre Mocky, avec Michel Serrault et Eddy Mitchell.
Probablement l'un de mes Mocky préférés, voire mon préféré.
Le casting est tout simplement excellent, entre Serrault qui incarne un supporter fanatique à la tête d'une meute d'abrutis, qui traquent un Eddy Mitchell, séducteur d'un calme et d'un flegme impressionnants, entre deux bourres-pif.
La musique signée Alain Chamfort est d'une élégance rare, une véritable dentelle sonore (quoi qu'un peu marquée 80's).
Mocky en flic flegmatique, avec toujours un ou deux coups de retard sur les supporters est parfait.
La fin, assez différente de celle du roman (initialement tournée, mais Serrault voulait la changer, et il a eu raison), est magnifique.
Bref, un film à voir sans hésiter, qui me rappelle un peu Le prix du danger.
|
|
| |
|
"Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
|
|
|
|
|
|
|
|
|
| | | | |
|
| Inscrit le : | |
|
|
27/04/2004
| |
|
|
|
|
5844
messages | |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
RE : En 2018, du cinéma en super 8 ?
|
25/07/2018 à 22h22
|
|
|
| |
|
|
| |
|
Un peu de vacances, où j'ai pu boucher quelques trous honteux, dans la vidéothèque idéale.
Le Monde, la Chair et le DIable : le film n'est pas fabuleux et manque de finesse sans doute, mais les thèmes qu'il pose sont de bonne intention et toutes ces séquences d'un New-York nettoyé de toute vie sont marquantes. Le "Huis-Clos" ouvert en deuxième partie de film trouve un final ouvert à l'interprétation.
La Fin du Monde : J'hésite à le garder dans la VI... mais bon. C'est le premier parlant de Gance, c'est aussi l'échec commercial et critique qui brisa sa carrière. De plus, je ne pense pas avoir le "director's cut" - bien qu'ayant vu plus long qu'à la sortie en 1931 où le film fut sévèrement mutilé. Est-ce le fait que le film m'arrive aux yeux - et oreilles donc - en piteux état ? Est-ce que Gance négocia mal ce passage au parlant ? Toujours est-il que je trouvais le récit mal fichu et tant d'effets trop appuyés... Pourtant oui, c'est un Gance dramatique dans la carrière de Gance, peut-être cela ajoute-t-il à l'intérêt... Je lui préfère quand même Verdens Undergang, film danois de 1916 avec une vraie presque-fin-du-monde, des effets apocalyptiques mieux travaillés ama (15 ans avant je veux dire) et quelques résonances avec notre contemporanéité qui lui donne pas mal d'intérêt...
Damned, je suis bien long !!!
et...
La Légende de Kaspar Hauser. Si vous n'avez pas peur de vous retrouver dans un film techno, quasi sans dialogue (non pas sans parole), noir et blanc, avec tous les trucs du film d'auteur fauché, du trip déjanté d'après -mais de loin- la vie de l'orphelin de l'Europe, etc... bin allez-y, vous me direz... Ah oui, est-ce de la SF ?... Nnnnon.. mais on pourrait l'y forcer - d'autant que ça commence et ça finit avec des... soucoupes volantes.
|
|
| |
|
C'est pas vrai, je ne suis pas misanthrope. La preuve, j'ai des amis humains.
|
|
|
|
dernière édition : 25/07/2018 à 22h37
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
| | | | |
|
| Inscrit le : | |
|
|
02/09/2004
| |
|
|
|
|
9422
messages | |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
RE : En 2018, du cinéma en super 8 ?
|
27/07/2018 à 15h24
|
|
|
| |
|
|
| |
|
Fritz Bauer, un héros allemand
Le film raconte l'histoire d'un juge, qui joua un rôle décisif dans la traque et l'arrestation d'Eichmann.
Il nous replonge aussi dans l'Allemagne des années 50 et d'Adenauer, où tant et plus de nazis et d'anciens SS s'étaient reconvertis sans problème dans l'économie, l'administration ou la politique (le bras droit d'Adenauer avait participé à la rédaction des lois de Nuremberg).
Le plus hallucinant, c'est de voir l'attitude de la société de l'époque : enivrée par le miracle économique naissant, et surtout totalement indifférente à son lourd passé. Une indifférence qui vire à l'amnésie délirante, puisque la police et la justice mettent bien plus d'entrain à traquer les homosexuels que les nazis.
Face à l'indolence de la justice, Bauer décidera donc de commettre un crime de haute trahison, en transmettant ses informations à Israël, bien plus décidé que l'Allemagne à arrêter et juger les anciens nazis.
Un film assez réussi, qui pointe du doigt l'oubli intéressé du nazisme, visant à ancrer l'Allemagne de l'ouest dans le camp atlantiste. Cela rappelle dans une moindre mesure la France, où Papon et Bousquet ont fait de belles carrières, tandis que Touvier n'était que très mollement recherché.
Je n'en attendais pas grand chose, et le film se révèle parfois assez académique, voire un brin poussiéreux, malgré une très belle photographie. Le portrait de Bauer, homme solitaire, secret et cassant, révèle un homme assez touchant, qui doit naviguer au gré des intérêts pour arriver à ses fins (promettre de ne pas inquiéter un ancien SS qui travaille chez Mercedes pour qu'il lui confirme qu'Eichmann est bel et bien en Argentine).
J'ai surtout vu ce film parce que c'était le même réalisateur que La révolution silencieuse.
Un jeune réalisateur (44 ans), qui fouille les tréfonds d'un passé, avec une dimension politique et un goût du coup de pied dans la fourmilière qui rappelle un peu Yves Boisset.
A voir, ne serait-ce que pour se tenir au courant du cinéma de nos cousins germains.
|
|
| |
|
"Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
|
|
|
|
dernière édition : 27/07/2018 à 15h29
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Science-fiction, fantastique, fantasy : Culture SF, toutes les littératures de l'imaginaire
© Culture SF 2003 / 2014 - Conception et réalisation : Aurélien Knockaert - Mise à jour : 08 juin 2014
nos autres sites : APIE People : rencontres surdoués - Traces d'Histoire
|
|
|
|
|