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Sujet proposé le 04/01/2018 à 18h52 par Fiotox |
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RE : En 2018, du cinéma en super 8 ?
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07/12/2018 à 21h02
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Revu The Devil's rejects de Rob Zombie.
Durant la première heure, j'avais encore du mal à comprendre la flatteuse réputation du film, les petits jeux des psychopathes avec leurs victimes impuissantes m'ennuyant assez.
Ensuite, j'ai compris. À partir du moment où les prédateurs deviennent proies, à la merci d'un sheriff (excellent William Forsythe) qui justifie sa haine et son sadisme par le droit à la vengeance, personnelle et divine, le film opère un tour de force : créer de l'empathie pour des personnages détestables, coupables des pires atrocités.
Simplement parce que pour autant, ils restent des êtres humains, et que les voir se faire torturer par un fou furieux n'est pas plaisant.
Enfin, le film bénéficie d'un beau final élégiaque au son de Free bird (cette deuxième vision m'aura permis de mieux prêter attention à l'excellente bande musicale).
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La fille sur la balançoire de Richard Fleischer.
Sur la jaquette du dvd, le film est qualifié de " fait divers en Technicolor" et c'est bien ça : l'apparat du cinéma hollywoodien en costumes appliqué à un récit aux fondements scabreux.
Tiré de l'affaire Thaw/White (dont s'inspira Claude Chabrol pour La fille coupée en deux).
Peut-être pas un grand Fleischer mais un bon.
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La secte de Michele Soavi.
Après le très inégal Sanctuaire, Soavi passe la vitesse supérieure (ce qui le mènera ensuite au très beau Dellamorte Dellamore).
Considérant comme références du film de secte satanique/païenne les classiques Rosemary's baby et The wicker man, il n'en égale pas la maîtrise mais ne démérite pas, signant une œuvre singulière aux nombreuses scènes marquantes.
La façon dont il arrive à amalgamer des références diverses (de Lewis Carroll à Clive Barker) en un ensemble original et cohérent est remarquable.
Le film connaît un petit coup de mou en son centre, en grande partie par l'addition d'un personnage superflu (le soupirant), mais sinon la spirale infernale est implacable et les audaces nombreuses (vous ne regarderez plus un oiseau marabout de la même façon...)
PS : Une belle analyse du film, qui en dévoile beaucoup mais qui par ses nombreuses photos donne une idée de sa richesse visuelle.
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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dernière édition : 07/12/2018 à 21h05
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RE : En 2018, du cinéma en super 8 ?
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08/12/2018 à 13h51
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| | | | | | Citation :
Considérant comme références du film de secte satanique/païenne les classiques Rosemary's baby et The wicker man |
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Deux films qui jouent aussi sur le huis-clos (l'appartement new-yorkais et l'île écossaise), et sur l'isolement du personnage principal (Rosemary et l'enquêteur), et à chaque fois un final inoubliable.
| | | | | | Citation :
Enfin, le film bénéficie d'un beau final élégiaque au son de Free bird (cette deuxième vision m'aura permis de mieux prêter attention à l'excellente bande musicale) |
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Zombie n'est pas musicien pour rien.
C'est ce que j'aime dans ce film : l'absence de bien et de mal, détruits par les pulsions irrépressibles des personnages, et quels personnages, à commencer par Captain Spaulding ou la superbe Sherimoon Zombie.
Ainsi que l'esthétique de la fusillade finale, digne du meilleur Peckinpah, étouffée par le solo de Free bird (et quel solo, bongu nous dirait Lacroute).
Je suis curieux de voir la suite que nous tourne actuellement Rob Zombie.
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"Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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RE : En 2018, du cinéma en super 8 ?
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08/12/2018 à 15h01
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Jim en a parlé, quelque part, et j'ai cédé à mon tour à l'attrait pour Knightriders de George A. Romero. Du coup (euphémisme), je m'envoie des claques pour ne pas l'avoir fait plus tôt (quoique, j'ai maintenant envie de le revoir).
Pour résumer, en gros, Knightriders raconte l'histoire d'une troupe de motards saltimbanques dirigée par Billy, leur roi, sillonnant les petites villes de l'Amérique profonde pour y présenter un spectacle d'inspiration médiévale, avec joutes à motos.
Transposition de l'univers chevaleresque du légendaire arthurien dans l'Amérique du début des années 1980, Knightriders laisse affleurer une profonde nostalgie, celle d'une communauté d'inspiration hippie, réfugiée dans un idéal contre-culturel désormais décalé à l'époque du reaganisme triomphant. Féminisme, égalitarisme, liberté sont ainsi confrontés à l'individualisme, l'entertainement et au consumérisme, incarné par un public qui ne voit que l'aspect spectaculaire des représentations de la troupe. Car pour Billy et ses compagnons, l'enjeu dépasse le simple spectacle. Il s'agit de faire vivre une proposition de vie, indépendamment des aléas de l'Histoire, et d'en transmettre les valeurs pour l'avenir. En-cela, Knigthriders est un film profondément optimiste, dont le point culminant intervient au moment de l'ultime joute et de la passation du pouvoir. Le rêve n'est pas mort. Il continue juste sous une autre forme.
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dernière édition : 08/12/2018 à 15h01
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RE : En 2018, du cinéma en super 8 ?
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12/12/2018 à 16h32
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Cul-de-sac de Roman Polanski.
Un joli théâtre de l’absurde, avec un chouette casting dépareillé ( Donald Pleasence dans un de ses meilleurs rôles, la trop tôt disparue Françoise Dorléac et Lionel Stander, robuste gars du Bronx à la voix de rocaille), shooté dans une belle photo en noir et blanc (pour mieux égarer les personnages dans ses nuances de gris) et magnifié par le très cinématographique paysage d’ Holy Island.
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