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Sujet proposé le 04/01/2018 à 18h52 par Fiotox |
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RE : En 2018, du cinéma en super 8 ?
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02/11/2018 à 18h00
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| | | | | | LeGaidol :
"Room" de Lenny Abrahamson. (...) Eh bien, c'est miraculeux. Sans en faire des tonnes, le film sonne très juste. Brie Larson est magistrale, quant au gosse, il est troublant de sincérité et d'innocence. |
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Tiens, j'en cherchais justement le dvd à la médiathèque avant-hier... Je l'ai manqué mais tu confirmes mon envie de mettre la main dessus ! ^^
| | | | | | Olivier :
Halloween : (...) finalement assez convenu, et sans grande surprise. |
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J'ai passé mon tour.
| | | | | | Olivier :
le remake de Rob Zombie (...) insistait de façon remarquable sur la fabrication du monstre. |
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J'ai aimé qu'il ne cherche pas à faire un décalque du film original (quand il le fait, dans le dernier acte, je trouve ça bourrin et franchement raté), pour chercher à creuser la psychologie du monstre passant de l'enfance à l'âge adulte ; mais je n'ai pas vu ce qu'il en faisait de remarquable.
Je préfère encore la suite où le style de Zombie (que j'apprécie bien moins que toi mais ne déteste pas pour autant...), dans la lignée d'un Tobe Hooper, est plus apparent.
En fait, la caractérisation que fait Carpenter de son monstre (figure tirée vers l'abstraction et la métaphysique) me convient bien.
D'autres films ont su bien traité de la sombre humanité du psychokiller (nous tenons tout deux en haute estime Henry, portrait d'un tueur en série...) mais l' Halloween de Carpenter, c'est d'abord pour moi un formidable exercice de mise en scène, dont je ne me lasse pas
( BC : je ne sais pas si tu as vu la version restauré sur petit écran ou ressortie en salle, mais je t'envie un peu...^^)
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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RE : En 2018, du cinéma en super 8 ?
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06/11/2018 à 16h01
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Révisions de deux films de David Cronenberg :
_ A history of violence (2005), d’après une BD de John Wagner et Vince Locke.
Je me demande encore la raison du changement de ton, du plutôt sérieux vers le grotesque, dans l’avant-dernier acte (le passage chez le chef mafieux, avec un William Hurt en flagrant délit de cabotinage – s’il voulait se faire remarquer pour les Oscars,
c’est réussi : il a décroché une nomination).
C’est vraiment dommage car avant ça, le film ne manquait pas de qualités avec son lot de séquences fortes, ses belles interprétations et sa mise en scène soignée.
La dernière scène, superbe, permet de terminer sur une bonne note.
_ Spider (2002), scénario de Patrick McGrath d’après son roman.
Je me souviens l’avoir trouvé, en première vision, très beau mais quelque peu ennuyeux.
Cette fois-ci, c’est mieux passé : le récit d’enquête psychanalytique mène certes à une conclusion sans surprise mais ici le voyage compte plus que la destination, et le film bénéficie d’une magnifique direction artistique et de formidables interprètes
(mention à Miranda Richardson, dans un rôle multiple).
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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dernière édition : 06/11/2018 à 16h05
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RE : En 2018, du cinéma en super 8 ?
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08/11/2018 à 12h42
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| | | | | | Olivier :
Dans les récents Cronenberg, as-tu vu A dangerous method ? |
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Je l'ai revu cette année et l'ai également trouvé très ennuyeux, plat, sans passion, effleurant quantité de conflits à fort potentiel dramatiques sans jamais les creuser.
(concernant Otto Gross, j'avoue que ne connaissais pas le personnage : sa réinterprétation n'a donc pas pu me choquer...)
Les trois derniers films de Cronenberg sont à mes yeux ses plus mauvais.
(Dans ses premiers films, il y avait des maladresses, des aspects franchement amateurs, mais ils étaient contrebalancés par de l'énergie et de l'originalité...)
---------
Vu Lords of Salem de Rob Zombie.
| | | | | | Olivier :
(...) une histoire fantastique autour des sorcières de Salem, dans laquelle la musique (étrange et très réussie) joue un rôle prépondérant.
On était habitué à ses magnifiques scènes ultra-violentes, et là, pour le coup, pas grand chose à se mettre sous la dent. En revanche, il joue à fond sur l'esthétique, notamment les couleurs et les éclairages (...), et mise d'avantage sur l'ambiance, pour mieux décomposer la réalité et la faire basculer dans le fantastique (plutôt que l'horreur).
Ce film est au final une véritable expérience sensorielle, qui n'est pas sans rappeler, par moments, Suspiria (...) |
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Pendant un bon moment, ça m'a beaucoup plu : j'ai aimé l'atmosphère fantastique, la réappropriation des images classiques de la sorcellerie qui donne de beaux tableaux et cette musique entêtante (qui comme chez Carpenter ne joue finalement que sur quelques notes). J'apprécie aussi que Zombie sorte de sa zone de confort : pas de white trash, des scènes d'époque, un recours à la musique classique...
La dernière demi-heure m'a par contre beaucoup déçu : quand elle se veut plus originale, l'imagerie verse parfois carrément dans le nanard ; quand à l'actrice principale, pas mauvaise jusqu'alors, elle montre toutes les limites de son jeu (il faudra qu'un jour quelqu'un arrive à faire comprendre à Zombie que sa compagne n'a qu'un talent très restreint...)
PS : les amateurs de cinéma d'horreur se plairont de retrouver d'anciennes gloires du genre (Meg Foster, Dee Wallace, Ken Foree), toutes très en forme.
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dernière édition : 08/11/2018 à 13h45
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RE : En 2018, du cinéma en super 8 ?
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09/11/2018 à 19h45
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Les Croix de bois (1931)
Synopsis :
Dans la ferveur et l’exaltation du début de la guerre, Demachy, encore étudiant, répond à l’appel sous les drapeaux. Il rencontre Sulphart, Bréval, Bouffioux et les autres, autrefois ouvrier, boulanger, cuisinier, désormais unis sous le nom de soldat.
Ensemble, ils vont rire, ensemble ils vont se battre, ensemble ils vont perdre espoir, noyés sous une tempête de feu, d’acier et d’absurdité. Dans la brume des tranchées défigurées par les canons, les soldats font face à la cruauté de la vie quotidienne, l’attente du courrier qui déchire les coeurs, la terreur des mines cachées, les camarades qui tombent. Tandis que fleurissent les croix de bois sur les tombeaux à ciel ouvert, Demachy finit par perdre ses idéaux.
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Tiré du roman de Raymond Dorgelès , un bon film sur la guerre de 14 , quand même un peu vieillot au niveau du jeu des acteurs ..
mais une bonne description , de la guerre dans les tranchées ...
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RE : En 2018, du cinéma en super 8 ?
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10/11/2018 à 13h36
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Sale temps à l'hôtel El Royale
Intrigué par la bande-annonce, ravi de la présence de Jeff Bridges, je me suis laissé tenter.
Et c'est pas mal du tout : on ne voit pas passer les presque deux heures et demi du film, qui sait jouer des ressorts narratifs en jonglant entre les personnages (chacun voit ce que fait l'autre sans le comprendre). Une bonne reconstitution des 70's période Nixon, et huis-clos plutôt réussi.
Un parfait divertissement, mené de main de maître, à voir en savourant du pop-corn si on aime cela (ce qui n'est pas mon cas).
High life de Claire Denis.
J'attendais beaucoup du film, parce qu'Aurélien Barrau était conseiller scientifique. La science est évacuée à travers quelques répliques, et c'est tout.
Pour le reste, je ne saurais mieux dire que Le figaro (pour une fois que je suis d'accord avec ce journal !) : "Claire Denis revient avec ce qui ressemble à une grosse farce: High Life, un premier essai de science-fiction raté. La réalisatrice, qui s'est prise pour Kubrick et Tarkovski, accouche d'un nanar où l'énormité du propos le dispute au grotesque."
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"Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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