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Sujet proposé le 05/03/2005 à 09h37 par zomver |
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RE : Ces phrases qui vous ont plu ...
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10/05/2005 à 23h21
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"Deux individus peuvent être si proches que la moindre de leurs divergences devient un gouffre impossible à combler. Quels que soient leurs liens et leurs similitudes, cette faille se propagera dans chaque direction pour faire d’eux des ennemis intègres. L’antithèse n’a nul besoin d’être parfaite pour être irréductible, il lui suffit d’un point d’ancrage. Plus ce point est réduit, plus l’énergie qu’il développera est concentrée, plus l’opposition tendra vers l’absolu. C’est l’expansion.
Parallèlement, l’opposition extrême qui sépare catégoriquement deux êtres (ou deux groupes, deux idées, deux particules… l’univers, même fini, n’est pas limitatif) tend, par l’attraction, vers la dualité et la dualité, pour respecter ce raisonnement, se ligue à l’unité pour créer l’inertie. C’est la contraction.
L’expansion aboutit à la contraction et la contraction aboutit au big bang ou : en terme de conflit, les relations humaines sont itératives et stériles.
Cherchez autre chose."
Aphorisme bohême
de « La Bohême et l’ivraie » d’Ayerdhal.
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RE : Ces phrases qui vous ont plu ...
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22/05/2005 à 17h30
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Une phrase toute chaude sortie du livre, à peine découverte...
Un membre de la horde du contrevent à propos de ses compagnons, après la mort de l’un d’entre eux :
"Peut-être m’avait-il fallu ça pour comprendre ce miracle que les autres, eux, soient là à bouger, à parler, à gueuler devant moi tous les matins. J’avais longtemps cru que je tenais à eux mais, comment dire ? aujourd’hui ce n’était plus vraiment ça : c’était plutôt qu’ils tenaient en moi. Ils me peuplaient, ils habitaient mon bivouac d’os et de nerfs. A chaque pas qu’ils faisaient, à chaque mot échangé, chaque petit geste discret, ils élargissaient ma flaque intérieure d’autant, ils en prolongeaient la surface tissée. Le simple fait de les imaginer pouvoir mourir avait redonné à leur présence une lueur. Après la mort de Sveziest, je m’étais juré ça : de ne plus jamais oublier qu’ils pourraient ne plus être là demain. Les conséquences de ce petit serment furent prodigieuses pour l’acuité avec laquelle je recevais ce qu’ils étaient. Je découvris une nouvelle intensité – celle que la conscience effilée d’être accoudé chaque jour au parapet branlant de la mort donne. J’étais à nouveau émerveillable."
La horde du contrevent – Alain Damasio
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"Mes doigts sont verts et quelquefois ils tombent." (Le troupeau aveugle – John Brunner)
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