Ces phrases qui vous ont plu ...

"Plus les moyens de diffusion se font merveilleux, plus barbare, atterrant et choquant est leur contenu." Arthur C. Clarke, 2001 : L'Odyssée de l'espace

Il avait bien vu ^^

La SF se démocratise-t-elle ?

Antonin - 3 ans... :
- "Antonin, ramène-toi, on se prépare pour l'école"
- "Antonin, il est déjà parti"
- "Ah ouais;... Et tu fais quoi ici alors ?"
- "Je ne suis pas Antonin, je suis un robot qui ressemble à Antonin"....

D'accord, d'accord....

		Morca : La SF se démocratise-t-elle ?

Au marathon du médoc (qui consiste à courir au milieu des vignes), cette année, le thème était Science-Fiction...
Mon frère s'est déguisé en Captain America.!

D'accord, d'accord....

		Citation : Au marathon du médoc

Euh c'est quoi , prendre un max de médicaments pendant 24H ???
...

		Citation : qui consiste à courir au milieu des vignes

Ah d'accord j'me disais aussi

En tous cas de magnifique photos (un vrai coup de coeur pour la toute dernière que je trouve absolument géniale), merci BDN, y'a encore des gens qui savent s'amuser.

		JJ : Euh c'est quoi , prendre un max de médicaments pendant 24H ???

boire un max de vin, c'est le marathon le plus long du monde :-)

Ah l'alien en sueur qui s'envoie son ballon ^^

...le problème n’est plus de faire que les gens s’expriment, mais de leur ménager des vacuoles de solitude et de silence à partir desquelles ils auraient enfin quelque chose à dire.
Gilles Deleuze

[...]Que serions nous donc sans le secours de ce qui n’existe pas ? Peu de chose, et nos esprits bien inoccupés languiraient si les fables, les méprises, les abstractions, les croyances et les monstres, les hypothèses et les prétendus problèmes de la métaphysique ne peuplaient d’êtres et d’images sans objets nos profondeurs et nos ténèbres naturelles. Les mythes sont les âmes de nos actions et de nos amours. Nous ne pouvons agir qu’en nous mouvant vers un fantôme. Nous ne pouvons aimer que ce que nous créons.
[...]

Lettre sur les mythes de Paul Valéry

Le début de l'introduction de Jason Starr pour le cinquième tome de Scalped. Si sa réflexion concerne le polar, elle est facilement applicable à la science-fiction.

C'est un moment charnière de l'histoire du polar américain. Dans un paysage post-Da Vinci Code où les grandes maisons d'édition recherchent en permanence la prochaine superproduction, le fossé entre les best-sellers et toutes les autres parutions ne cesse de se creuser. Vu que les éditeurs ont tendance à penser que les polars standards (attrayants, mais peu audacieux en termes de langage, de style, de personnages) attirent le grand public, alors que les polars "trop sombres", ou encore "trop osés", le font au contraire reculer, les plus gros budgets marketing et la plus grande distribution profitent aux livres qui repoussent le moins les limites du genre. Aujourd'hui, de nombreux bons polars bien noirs dans la lignée d'un Elmore Leonard ou bien d'un Stephen King ont de moins en moins de chances de se retrouver dans les rayonnages de votre Walmart.

On a cependant assisté à quelque chose d'étrange. Pendant que les maisons d'édition évitaient les ouvrages d'avant-garde, des polars cinématographiques comme Les Infiltrés et Mystic River ont été d'énormes succès récompensés par des Oscars, et des séries télévisées comme Dexter, The Wire, The Sopranos et True Blood ont été saluées par un public si enthousiaste qu'il est impossible de croire encore que le "trop noir" fait peur. Les gens, au contraire, en redemandent. Une chaîne américaine s'est même récemment vantée, au travers d'une campagne publicitaire massive, de diffuser les émissions les plus audacieuses du moment. Difficile d'imaginer une grande maison d'édition U.S. faire de même pour ses polars.

[Jason Starr vante ici longuement l'audace de Scalped que ma flemme à tout recopier vous permet d'éviter la lecture]

Tel un requin, le genre policier doit continuer à avancer et innover pour ne pas mourir. Espérons que l'industrie de l'édition se réveillera et répondra aux attentes du public en termes de prise de risques. Le roman policier moderne connaîtra alors un nouvel âge d'or. En attendant, lisez Scalped et découvrez pourquoi c'est dans les comics que l'on trouve certains des meilleurs polars actuels.

"L'enfer, c'est Sartre"
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