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RE : En 2012, du cinoche i' cherche la perlouze
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06/01/2012 à 21h16
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Papa Noël m'a apporté des DVD tirés de Dick, ceux que je n'aurais pas acheté en commerce, vu la médiocrité de la réalisation (c'est à dire, désormais, la majorité)...
J'ai donc revu Planète Hurlante, depuis le temps... et bien je me suis endormi avant la fin, mais oui, d'accord, la fatigue dû au travail est l'excuse qui permet de ne pas mesurer l'effet réellement soporifique de cette mauvaise adaptation...
Aaargh...
merci papa noël, quand même.. maintenant je les ai en vrai, sans avoir à débourser...
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C'est pas vrai, je ne suis pas misanthrope. La preuve, j'ai des amis humains.
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RE : En 2012, du cinoche i' cherche la perlouze
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07/01/2012 à 17h40
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J'ai bien aimé Planète hurlante.
Sinon, j'ai vu hier soir Hoshi o Ou Kodomo (a.k.a. Children who Chase Lost Voices from Deep Below), le dernier long-métrage d'animation de Makoto Shinkai (Hoshi no Koe / The Voices of a Distant Star) : bien que présenté comme un récit de fantasy, je le qualifierais plus de "mythologique" puisqu'on trouve une sorte de compilation des divers mythes sur les enfers dans l'aventure de cet homme qui descend au plus profond de la Terre à la recherche du royaume d'Agartha pour tenter de ressusciter sa femme disparue.
Si le choix de la fantasy étonne dans un premier temps de la part de ce réalisateur qui a surtout fait de la SF jusque-là, il faut préciser qu'on y trouve très peu de scènes d'action et encore moins d'intrigues de cour, pas plus que de romance historique : Shinkai se place plutôt dans le sillage du studio Ghibli pour nous conter sa propre version du mythe d'Orphée, et les divers éléments qui évoquent les poncifs de la fantasy bas de gamme servent en fait à faire vraiment avancer le scénario au lieu de le remplir.
Sur le plan des idées, par contre, c'est un peu plus commun, pour ne pas dire assez banal. On apprécie néanmoins de voir les thèmes chers au réalisateur (peur de la solitude, perte de l'être aimé,...) présentés ici d'une manière inattendue et dans un décorum qui en laissera plus d'un pantois. De même, on se réjouit que le scénario ne cède pas aux codes des blockbusters mais au contraire n'hésite pas à supprimer des personnages auxquels on a pu s'attacher – c'est avant tout une histoire de mort...
Surprenant sous bien des aspects, réalisé d'une main de maître, Children... vaut très largement le coup d'œil, mais de préférence sur grand écran.
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« Fouiller son âme, quoi de plus mortellement ennuyeux. Mais échanger pour de bon des signaux avec Mars, voilà une tâche digne d'un poète lyrique. » - Ossip Mandelstam
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RE : En 2012, du cinoche i' cherche la perlouze
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08/01/2012 à 16h37
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Dans la foulée du dernier Makoto Shinkai, j'ai vu hier soir Origine (2006) de Keiichi Sugiyama : un post-apocalyptique plutôt sympa, qui démarre d'une manière assez classique avec la découverte dans les ruines du monde d'avant d'une jeune fille en hibernation dont un des objets qu'elle possède permet de mettre en marche une machine capable de détruire la forêt folle responsable de la chute de la civilisation. La suite est hélas moins glorieuse, alternant entre l'original et le convenu, voire même le ridicule sur la fin, si ce n'est le franchement idiot. Dommage, il y avait du potentiel, en particulier sur le plan graphique qui déploie ici des trésors de maîtrise, tant sur le plan technique que purement artistique. Quant au "message", sa composante écologique – ou assimilée – n'étonnera guère les habitués des productions japonaises... De quoi passer un assez bon moment, mais sans plus.
Vu aussi Dagon (2001), de Stuart Gordon, il y a quelques jours et que j'évoquais dans ma chronique du recueil éponyme de Lovecraft postée sur C-SF début décembre, qui contient justement la nouvelle dont ce film est tiré même si celui-ci s'inspire aussi d'une autre, Le Cauchemar d'Innsmouth. Malgré le potentiel de départ, l'ensemble s'avère hélas assez peu digeste en dépit de quelques séquences et scènes tout à fait réussies ainsi que d'une ambiance générale plutôt fidèle aux récits originaux – en fait, on s'ennuie presque... D'ailleurs, je me souviens bien plus de la plastique des comédiennes principales que du récit, c'est pour dire. Ceci dit, il y a des décors réussis et des maquillages assez saisissants ; les effets spéciaux en 3D, par contre, sont bien en-dessous de la moyenne. À moins d'être fan de chez fan de l'œuvre du Maître de Providence, vous pouvez passer votre chemin...
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« Fouiller son âme, quoi de plus mortellement ennuyeux. Mais échanger pour de bon des signaux avec Mars, voilà une tâche digne d'un poète lyrique. » - Ossip Mandelstam
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RE : En 2012, du cinoche i' cherche la perlouze
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08/01/2012 à 17h58
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Un suspense bien mené, qui me pousse dans le sens d'une réconciliation avec le cinéma de Balagueró...
Jusqu'alors, je trouvais ce dernier un peu trop "roublard", s'appuyant à l'excès sur des effets et des retournements de situations rarement convaincants au détriment d'une construction et de personnages solides.
Ici, l'efficacité prime sur la surprise, la mise en scène est réglée au cordeau et l'acteur principal excelle à exprimer la turpitude du « héros » sans verser dans le piège de la performance.
J'attends maintenant le prochain film du réalisateur avec curiosité.
PS : pour rester avec les cinéastes ibères : la bande-annonce du nouveau film de Juan Antonio Bayona, auteur de L'orphelinat.
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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RE : En 2012, du cinoche i' cherche la perlouze
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13/01/2012 à 01h38
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Vu l'adaptation américaine de Life On Mars. Je me permets de c/c ce que j'ai déjà écrit ailleurs :
Un début pas mal du tout, puis un creux avec des épisodes mineurs qui manquent cruellement d'audace et au final une fin surprenante, une conclusion étonnante. Jusqu'à la dernière seconde. Là, je ne l'ai pas vue venir.
Ce Sam Tyler est une tête à claques mais on finit par s'y habituer. Harvey Keitel est un Gene Hunt un peu mou mais sympathique. Michael Imperioli (le Christopher des Soprano) est le "méchant" flic macho et raciste mais au fond pas vraiment mauvais.
Je préfère la série anglaise mais la série américaine fut loin d'être déplaisante à regarder. Elle a son concept propre et d'une certaine manière cette version a quelque chose de typiquement américaine qu'il aurait été impossible de faire en Angleterre.
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RE : En 2012, du cinoche i' cherche la perlouze
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13/01/2012 à 11h23
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10 septembre 2008 (1h 51min)
Réalisé par
Alexandre Aja
Avec
Kiefer Sutherland, Paula Patton, Cameron Boyce plus
Genre
Thriller, Epouvante-horreur
Nationalité
Roumain, allemand, américain
Interdit aux moins de 12 ans
Un ancien flic, forcé de démissionner de son travail après un accident ayant couté la vie de son associé, travaille à présent comme veilleur de nuit dans un grand magasin brûlé et abandonné. Seuls quelques miroirs ont survécu aux flammes. Il réalise que ceux-ci cachent un horrible secret qui les menace, lui et sa famille.
J'ai vraiment bien aimé ce film , parfois un peu tarabiscoté , mais avec quelques bonnes scènes d'horreur ou angoissantes et le bon jeu de Kiefer Sutherland.
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RE : En 2012, du cinoche i' cherche la perlouze
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15/01/2012 à 17h18
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Un petit mot pour évoquer rapidement Technotise: Edit & I, un long-métrage d'animation serbe que j'ai vu hier : une production curieuse et atypique, adaptée d'une BD du réalisateur, Aleksa Gajic, qui aurait consacré 5 ans de sa vie à ce film, y jouant aussi le rôle de designer, de directeur artistique, de storyboarder et d'animateur – rien que ça !
Dans ce Belgrade de 2074, Edit, étudiante en psychologie, arrondit ses fins de mois en participant à la thérapie d'un autiste pour le moins particulier. En effet, celui-ci se serait coupé du monde après avoir écrit une équation permettant de décrire l'univers entier – un algorithme si complexe que tous les ordinateurs sur lesquels on l'a lancé ont planté juste après avoir développé rien de moins qu'une conscience propre. À coté de ça, Edith, comme beaucoup d'autres étudiants de ce futur, se fait implanter une puce dans son corps pour tricher à un examen ; un acte a priori anodin mais aux répercussions aussi inattendues qu'effrayantes : alors que les hallucinations se mêlent à des prouesses physiques hors de la portée d'une simple étudiante, elle a peu à peu l'impression que son propre corps ne lui appartient plus – comme si elle le partageait avec une autre entité qu'elle, une intelligence douée de sensibilité mais distincte de la sienne : une personne dont elle ne sait rien... et surtout pas les intentions.
Si l'ensemble paraît d'abord familier et évoque une production assez orientée vers un public adolescent, le récit s'oriente vite vers un propos plus que mur dans la description de cette vie de jeunes gens préoccupés par leurs études et leurs loisirs – des plus simples aux plus extrêmes, voire même dangereux – comme par leurs amitiés et leurs amours – sexe compris – et dont les relations avec leurs aînés s'avèrent souvent difficiles – même si le récit évite soigneusement de s'appesantir sur la guerre civile serbo-croate. Mais on y trouve aussi sur le long terme des considérations que ne renierait pas un Mamoru Oshii, voire peut-être même un David Cronenberg, hélas sans une réelle profondeur du propos, ou alors seulement en filigrane – ce qui n'est pas si mal... Il s'agit néanmoins d'une production clairement orientée action et thriller où le suspense joue un rôle prépondérant et où on ne s'ennuie pas une seule seconde : aux épreuves qui tombent sur Edith s'ajoutent l'intervention de sbires d'une organisation qu'on suppose gouvernementale mais aux mobiles néanmoins obscurs – les aficionados d'X-Files apprécieront. Par-dessus le marché, l'auteur fait ici preuve d'un humour certain et qui contribue beaucoup à rendre le film sympathique.
En dépit des lacunes de sa réalisation sur le plan de l'animation pure, défaut largement compensé par des graphismes très réussis, Technotise: Edit & I s'affirme comme une œuvre à découvrir pour son originalité comme pour sa personnalité, et qui laisse augurer du meilleur de la part d'un réalisateur assez atypique.
Maintenant, si les éditeurs français voulaient bien faire l'effort de se pencher sur les productions qui le méritent...
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