En 2016, lis à ton aise

Fini Argentine de Joël Houssin. Très bon, très noir.

il me tente ce houssin.
Fini Feddayin de Ferrigno , et c'est très prenant , un bon thriller futuriste , sauf pour la fin qui fait penser à ces près business ou le gars a mangé tout son quota avec ses 10 premiers slides et expédie les 20 derniers en 5 mn ... Bref la fin est vraiment trop emballée ( voire torchée ) .
Mais très bon souvenir de lecture quand même .
Sinon voilà qui va faire plaisir à Lacroute , Folio publie les 2 inédits de Jaworski ( Janua Vera extended ) en publication séparée pour 2 roros ( Comment Blandun fut perdu ..) . Quoique .. la couv ??!! Excellent comme d'habitude , ce mélance d'épopée , de cynisme , avec toujours cette petite touche de de désespoir , le tout emballé dans un langue flamboyante .
J'ai également continué la nouvelle collection du Bélial : Une Heure-Lumière . Le choix , de Mc Auley , Cookie Monster de Vionge ( après le Nexus du Dr erdmann , de Kress) . Ca se confirme : des textes sympa , mais sans plus . Avec pour Cookie ... une sale impression de tard bâclée ... ? !
bref bof dans l'ensemble .

J'ai fini par caler sur Wallace : j'avais trop l'impression de lire un empilement sans queue ni tête, et surtout sans autre finalité que d'empiler les choses.
Du coup, j'ai relu Moins que zéro de Bret Easton Ellis (dont les oeuvres complètes sortent en Bouquin chez Laffont), et je dois bien dire que ce roman n'a vraiment pas pris une ride.
J'ai enchaîné avec un petit plaisir, François le petit de Patrick Rambaud, toujours aussi plaisant et corrosif.

Quand vous aviez parlé d'Heinlein l'autre jour, j'ai vérifié si je n'avais pas, dans ma pile à lire, un bouquin de l'auteur. En l’occurrence, si : Trois pas dans l'éternité, trois nouvelles assez différentes mais avec un ton très proche.

C'est la seconde et la troisième qui m'ont le plus marqué (à tel point, maintenant que j'y pense, que je n'arrive pas à résumé la première, pourtant je l'ai lu début de la semaine passée...?). La seconde et plus longue histoire suit un professeur d'université en (para)psychologie, son ami chirurgien universitaire et l'une de leurs étudiantes. Ils se découvrent des aptitudes à la lévitation, à la transmission de pensée... et se heurte au caractère obtus de leurs compatriotes. Et ne font pas grand chose pour l'éviter, soyons clair.
La dernière histoire est ma préférée. Courte et percutante, nous suivons une milliardaire qui possède des actions dans une société génétique, et qui s'entiche d'un singe amélioré à la retraite après une vie de labeur dans les usines. Mais les singes au bout du rouleau sont euthanasié... S'en suit une bataille judiciaire pour déterminer s'il est un homme.
J'ai plutôt apprécié le tout, bien que ce fut très léger.

		LeGaidol : Les Affinités de Robert Charles Wilson, et c'est hachement bien.

Sujet intriguant, belle couverture, pas trop long pour un roman... : c'est très tentant.

		lulujoy, au sujet du recueil Trois pas dans l'éternité : La dernière histoire est ma préférée. Courte et percutante, nous suivons une milliardaire qui possède des actions dans une société génétique, et qui s'entiche d'un singe amélioré à la retraite après une vie de labeur dans les usines. Mais les singes au bout du rouleau sont euthanasié... S'en suit une bataille judiciaire pour déterminer s'il est un homme.

Elle m’intéresserait cette nouvelle (j'aime bien les histoires de primates).
Apparemment, elle n’est traduite que ce recueil.



PS : sur les sujet des singes et de leur « humanité », je te conseillerais Le Pape des chimpanzés de Robert Silverberg (et tant qu’à faire le recueil qui l’inclus, Voile vers Bizance, qui contient quelques perles).

C'est effectivement l'édition que je possède :)

Merci pour le tuyaux! J'ai un vague mauvais souvenir du charcutage de la nouvelle "The ugly little boy" par Silverberg, c'est peut-être l'occasion de se réconcilier.

Les Furies de Boras d'Anders Fager.
Du Fantastique, de l'Horreur et de l'Epouvante en 13 nouvelles épatantes.
Du Lovecraft mais où le refoulé, l'indicible perce la surface.
Ici, la chair est nue, la chair est crue.

note à celles et ceux qui pour une raison (ou un chromosome) x ou y ont une dent (dure) contre la gente masculine : dans ces récits, c'est madame/mademoiselle qui porte la culotte et monsieur, il prend cher.

J'ai moi aussi foulé des terres lovecraftiennes, avec Le guérisseur de cathédrales de Dick.
S'il reprend des éléments lovecraftiens (citadelle engloutie, dieux anciens) il le fait à sa façon : anti-héros, critique de la société de consommation, humour pince sans-rire, et règlement de compte conjugal (héros divorcé d'une chieuse, mais c'est beaucoup moins marqué que dans En attendant l'année dernière).
Ce n'est certainement pas le roman de Dick le plus connu, ni un chef-d'oeuvre impérissable (surtout qu'il a été écrit après Ubik), mais c'est une oeuvre qui ne manque vraiment pas de charme, à commencer par son anti-héros.
Un Dick à (re)découvrir.

Je me lance dans Le gang de la clé à molette d'Edward Abbey, illustré par Robert Crumb.

Grosse flemme, donc relecture du cycle de bédés De Cape et de Crocs, joliment écrit, agréablement dessiné, et librement inspiré de Cyrano de Bergerac, un des mes livres culte.

Relecture de l'Alcibiade de Jacqueline de Romilly. Je suis toujours aussi fascinée par ce personnage historique. Et puis, ce vers, d'Aristophane faisant parler Euripide (Athènes vis-à-vis d'Alcidiabe) : "Elle l'aime et le hait et le veut posséder."

Le rapport avec la SF ? Aucun, si ce n'est que ma plongée dans la mythologie grecque en mes jeunes années n'est sans doute pas très éloignée de mon envolée en SF.