En 2016, lis à ton aise

Achat en bouquinerie :

Comme un automate dément reprogrammé à la mi-temps,
recueil de nouvelles de Laurent Queyssi.

Suite et fin de la BD Transperceneige intitulée Terminus, sacré récit, ce dernier opus est assez captivant... les fous savants sont un peu loupés ou pas assez crédibles, mais le reste est très noir et intrigant. Cette suite fait écho à l'adaptation cinématographique de Joon-ho Bong qui en reprend certains éléments (Terminus a été imaginé après le film).

Fini La forêt muette de Pierre Pelot, un roman qui prend aux tripes.
Dans ce coin perdu au creux de la forêt vosgienne où l’isolement, le silence oppressant, quasi-surnaturel, les histoires qu’on raconte (et qu’on se raconte) travaillent les plus noires pulsions et dérèglements de l’âme, c’est un peu d’enfer qui surgit sur terre. Un enfer humain, trop humain… Je ne suis pas prêt d’oublier Charlie et Diên…

Poe, une anthologie d’histoires inspirées des textes du grand écrivain de Baltimore, présentée par Ellen Datlow.

Au sommaire, entre autres : Kim Newman, Mélanie et Steve Rasnic Tem, Pat Cadigan, Kristine Kathryn Rusch, Suzy McKee Charnas et Lucius Shepard.

Ais je dit que Vostok était très bon ?
Non ? Alors je le dit : très bon , peut être un chouia moins prenant et moins complexe que Anamnèse ... mais excellent quand même .
Ca fait plaisir de lire du franchouillard de ce niveau .
Par contre , United states of japan , ben ... ya du boulot ... je ne comprend pas l'engouement actuel pour l'auteur , il a encore du pain sur la planche ...
Caractérisation des personnages bancale , retournements de situations incongrus et inopinés , deus ex machina à répétition , bref y a mieux à lire !

J'ai essayé de lire le Cronenberg, et j'ai tout de même réussi à tenir une cinquantaine de pages.
C'est mal écrit, avec des phrases très mal construites.
Les descriptions sont épouvantables, et quel besoin d'aligner les noms de logiciels, les modèles d'appareils photo, etc. ?
A cela s'ajoute une construction assez lassante : le roman se concentre sur deux personnages, et l'on passe alternativement de l'un à l'autre, et vice-versa.

Du coup, je me fais un petit Zelazny pour me remonter le moral : Le maître des rêves.

Bonjour,

Là je termine "L'homme des jeux" et "Un feu sur l'abîme".

Je ne suis pas encore arrivé à me faire une idée précise du cycle de la Culture à partir de ce premier roman. Mais comme je suis décidé à découvrir tout le cycle je verrai ça au fil des bouquins.

Quant à celui de Vernor Vinge je peine vraiment à le terminer. Je n'accroche pas. Mais vraiment pas.

Bonne journée.

Fini le Zelazny, un roman assez mineur d'un auteur encore immature.

J'enchaîne sur Coulez mes larmes, dit le policier de Dick, retraduit par l'excellent Gilles Goullet.

après quelques lectures très décevantes que je n'ai même pas envie de citer, je viens de lire BEACON 23 de l'auteur de la série SILO (que je n'ai pas trouvé terrible ni à mon goût... comme quoi !) Hugh HOWEY

Une très agréable surprise Un stand alone intimiste réussi sur " a spaceways lighthouse keeper" situé dans un coin éloigné de la galaxie, ancien vétéran et héros (?) de guerre contre des aliens Le livre se divise en plusieurs épisodes qui vont crescendo tant sur le point des événements que sur la réflexion psychologique sur le trauma post guerre, sur la solitude, sur la compréhension ou l'incompréhension entre individus qu'ils soient de la même espèce ou différents ... jusqu'au JOUR J instant T

La description du relais spatial est rendue vivante au point de voir se dérouler les évènements au fur et à mesure comme si on y était (en tout cas, ça a très bien fonctionné pour mon imaginaire) J'ai aimé l'épisode du caillou, celle sur les bruits ...)

C'est certes moins drôle que Le Martien mais le héros (jamais nommé sauf par son surnon Digger) qui est aussi le narrateur est attachant, efficace, et malgré le côté dépressif inévitable, très touchant

Le seul bémol à mon avis est l'épilogue très dispensable (à réserver aux amateurs à tout prix de "happy end" )et, peut-être, l'absence de trames sérieuses historiques ou sociétales A la réflexion, c'est cette absence qui donne de la crédibilité au récit à la première personne !

Pour ceux qui peuvent lire en anglais, je recommande la lecture de ce livre

		Citation : Quant à celui de Vernor Vinge je peine vraiment à le terminer. Je n'accroche pas. Mais vraiment pas.

Inutile de s'entêter, AMHA.
J'ai toujours trouvé ce livre aussi long que surestimé.