En 2019, mes lectures ne sont pas du bluff

Terminé le Jonquet, un excellent roman, comme d'hab.
Il part sur trois intrigues parallèles, qui commencent à se croiser au milieu du roman, tandis que le fantastique s'insinue très lentement, avant un final science-fictif.
Nous y retrouvons aussi les grands thèmes de Thierry Jonquet : la noirceur sans rédemption, la vengeance, Belleville, le corps, les destins heurtés...

Je reprends Les jeux du capricorne de Bob et je tombe sur LA mauvaise nouvelle, Breckenridge et le continuum. Inspirée par la lecture structuraliste des mythes de Levi-Strauss, mâtinée de nouveau roman... tout pour ne pas me plaire, et ça n'a pas loupé.
Heureusement, ça part beaucoup mieux avec le texte suivant, La Maison des doubles esprits.

Voyage à Pitchipoï de Jean-Claude Moscovici . Récit autobiographique racontant la vie d'une famille juive pendant la 2 ème guerre ... Raconté comme un enfant pourrait le faire ...

La ville est un echiquier de Brunner . Vingt Dieux , qu' est ce qu'il lui a pris de pondre ce pensum de presque 500 pages ? Franchement indigeste . Sinon Hors SF Ce monde disparu de Lehane qui apres un premier tome Un pays a l'aube magnifique enchaine sur un Ils vivent la nuit tres quelconque et fini avec un troisieme opus qui retrouve de la tenue ( sans atteindre les sommets du premier) ...

		olivier : Curieux d'avoir ton avis : ce livre m'intrigue.

Le vol de la libellule est un bon petit texte hard-sf voir pré-hard-sf. On est plus proche du Tau Zero d'Anderson que des romans d'Egan ou Benford. La trame est très proche de L'oeuf du dragon et les personnages semblent encore sortir d'un roman de Van Vogt.
A l'époque de la rédaction du romans, nul ne savait ce qui gravitait autour de l'étoile de Barnard, aussi Forward s'est bien lâché sur le système planétaire, sur les extraterrestres et sur notre aptitude à créer des voiles solaires dont les dimensions se chiffrent en centaines de km. C'est ici qu'on s'éloigne de la hard-sf contemporaine. Les notions scientifiques sont bien présentes et contrastent avec une ingénierie délirante.
Cependant Forward s'éloigne de sa zone de confort (la gravité) et aborde d'autre disciplines thermo-dynamique, chimie, biologie ... en offrant au passage des scènes avec des neiges sous-marines dans des océans d'ammoniac ou des cataractes interplanétaires. Bref old-school aromatisé à la hard SF avec quelques notes d'humour et à la conclusion frustrante car ouvrant sur des suites qui n'ont pas été traduites.

Terminé Grand - Père de Jean - Louis Costes ; à ne pas mettre entre toutes les mains ....histoire très trash , pas mal malgré tout ,mais les grossièretés à répétition n'apportent rien à la lecture ..

J'ai beaucoup apprécié ce roman de Jean Hegland qui nous renvoie à notre propre mortalité et met en évidence la fragilité de nos constructions sociales. L'effondrement reste un arrière-plan qui donne tout son sens au récit d'apprentissage.

		Citation : La ville est un echiquier de Brunner . Vingt Dieux , qu' est ce qu'il lui a pris de pondre ce pensum de presque 500 pages ?

J'avais essayé de reconstituer la partie d'échecs Steinitz-Tchigorine à partir du roman, mais oui, trop chiant.

Avant d'attaquer Les testaments, je relis La servante écarlate, de Margaret Atwood.

Rivages de Gauthier Guillemin, happé par les citations … pierre jean-Jouve, Nerval, Bachelard …

La place du mort, de Roger Faller .