En 2019, mes lectures ne sont pas du bluff

Chester Himes : une vie par James Sallis.
Quand un de mes auteurs favoris écrit la bio d'un de mes auteurs favoris, comment vous dire ?
Ajoutez à cela que la préface parle de Moorcock, et cite La voix du maître de Lem...

Pas très bluffé par Sallis biographe.
Autant il peut être un excellent romancier, autant sa bio est touffue et confuse.

Pas très bluffé non plus du côté des nouvelles :

- Le tome 2 de l'intégrale raisonnée de Silverberg
Certes, j'attendais beaucoup de ce recueil, qui se situait en plein dans la période sombre de l'auteur. Sans dire que je suis déçu, car Silverberg a du talent, je suis loin d'être enthousiaste.
Nous n'avons que des textes de commande. L'homme a du métier, il sait écrire. Mais l'inspiration n'est que rarement au rendez-vous, et la noirceur encore moins. Point de textes aussi fulgurants que dans le premier tome, et le seul texte primé est franchement anecdotique.

- On est bien seuls dans l'univers de Philippe Curval
Je suis arrivé péniblement à mi-recueil, et franchement, je n'accroche pas.
C'est bien écrit, mais ça me laisse froid. Je préfère de loin le Curval romancier, et il n'entrera pas au panthéon de mes nouvellistes francophones, aux côtés du regretté Daniel Walther, d'Andrevon ou Dorémieux.

Du coup, retour au roman avec une valeur solide et éprouvée : Mon vieux de Thierry Jonquet, dont c'est le dernier roman achevé.

Pas d'image cette fois-ci, j'ai la flemme.
Commençons par un rattrapage, avec L'éducation de Stony Mayhall. Je ne suis pas franchement adepte des romans de zombies, même si j'apprécie être surpris comme cela a été le cas avec Celle qui a tout les dons. En prenant comme point focal John "Stony" Mayhall, enfant trouvé et zombie incontestable, Daryl Gregory trouve le narrateur idéal. L'astuce consiste à transposer l'intrigue d'un roman d'apprentissage dans un contexte fantastique placé au lendemain du jour des morts vivants de George Romero. On obtient une sorte de parachronie où le gouvernement américain traque des zombies devenus pensants après une période de fièvre cannibale, les contraignant à une existence dans la clandestinité. C'est bien fichu, certes un peu lent au départ, mais le personnage est vraiment attachant et l'histoire captivante.

Maintenant, back to the SF, avec Aurora de KSR. Très bon pour l'instant.

		Olivier : Le tome 2 de l'intégrale raisonnée de Silverberg (...) l'inspiration n'est que rarement au rendez-vous (...) Point de textes aussi fulgurants que dans le premier tome

+1/2

Je n’ai pas lu la moitié des nouvelles de ce tome et elles ne m’ont pas laissé de souvenirs impérissables.

		Olivier : (...) et [Bonnes nouvelles du Vatican] le seul texte primé [aux Nébulas] est franchement anecdotique.

+1

Un petit texte qui ne tient que sur son aspect pittoresque (qui frappera moins l’européen/catholique que l’américain/prostestant...)

Nominé la même année, Horse of air de Gardner Dozois (traduit en France sous le titre Tour d’ivoire) lui est à mon avis incomparablement supérieur.

Ferrailleurs des mers de Paolo Bacigalupi.

Après avoir lu un tome de la grande anthologie du fantastique, j'aborde avec délice La petite déesse de Ian McDonald, Le fleuve des dieux étant encore bien présent dans ma mémoire.

Une bonne façon d'oublier une année 2019 personnellement dégueulasse et d'attaque 2020 sur une bonne base.
Bonne fêtes de fin d'année.

La Planète Aux Deux Soleils de Gabriel Jan.

		Citation : Une bonne façon d'oublier une année 2019 personnellement dégueulasse

On est deux

Vorrh en ligne de mire avec une belle coquille dès la page 16

		Citation : Vorrh

Damned, il n'y avait donc pas de coquille sur le titre ?

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