En 2019, mes lectures ne sont pas du bluff

ouh ! Courageux !

oops erreur dsl

Les Loups-garous de Londres de Brian STABLEFORD : a peu près illisible ; confus , emmélé et pour tout dire assez chiant ....
La voix de l'empereur de Nabil Ouali: pas inintéressant , cependant comment dire , sans âme ? Bonne maitrise des codes du genre Fantasy , prose agréable , mais une intrigue qui se perd dans tous les sens et qui finalement ne va nul part . Plusieurs suites sont parues , mais je ne tenterais pas ... quelqu'un les a lu , ça s'améliore par la suite ?
You de Austin Grossman : tres bon voyage nostalgique dans les débuts du jeu video et les années 80, une alternative a Ready player one moins geek ...

Je suis un autre de Kurt Steiner .

Inner City de Jean-Marc Ligny. La réédition chez Helios, mise à jour en tenant compte du développement des technologies.
Une immersion dans le cyberpunk, tel qu'on le concevait dans les années 90, avec une pointe de french touch. Tout cela ne nous rajeunit pas et, pour faire écho à l'article partagé par Olivier, c'est à se demander si effectivement le mouvement n'a pas été un horizon indépassable pour la SF.

The Ballad of Black Tom , un final a la mesure d'une trilogie neo lovecraftienne entammée avec Meddling Kids et continuée pas Lovecraft County . Une tres bonne reprise des mythes et de l'univers , voire de l'auteur dans les trois cas !

Peu de temps disponible pour la lecture ces derniers mois. J'ai quand même noté :

All Clear, Connie Willis
Suite et fin de Black-out, que j'ai lu encouragé par les commentaires de Lisbeï qui disait que ça s'améliorait dans ce deuxième volume. C'est bien le cas, l'intrigue se met enfin à avancer, et au final je suis content de l'avoir lu jusqu'au bout. Mais l'ensemble reste désespérément long. Le tout doit faire environ 1500 pages, à mon sens on aurait pu raconter la même chose en 500.

Qui a peur de la mort ?, Nnedi Okorafor
Une fantasy africaine post-apocalyptique multi-primée (World Fantasy Award, Prix Imaginales), une citation dithyrambique d'Ursula Le Guin en quatrième de couverture, j'en espérait beaucoup. Au final, c'est une lecture agréable, mais ça ne casse pas des briques. C'est même finalement assez convenu. Quand au contexte post-apo, il n'apporte rien, et est d'ailleurs quasiment indétectable.

Water Knife, Paolo Bacigalupi
La quatrième de couverture fait référence à son excellent premier roman, La fille automate. Entre les deux, on sent que l'auteur a pris du métier : si l'univers est moins foisonnant, l'intrigue et la narration sont bien plus efficaces. Le contexte d'anticipation est construit avec beaucoup de rigueur, et on n'a aucun mal croire à ces USA dévastés par la sécheresse. Excellent.

La guerre des pauvres de Eric Vuillard. Retour sur l'histoire de Thomas Müntzer, un des chefs de la guerre des paysans en Allemagne. Un court ouvrage qui me donne envie d'aller rechercher L'Oeil de Carafa de Luther Bilssett (aka Wu Ming).

Sue le meme sujet , tu as aussi Thomas Muntzer , de Pianzola

D'autres royaumes de Richard Matheson. Un roman tardif de l'auteur américain qui se révèle raté. La faute à un dispositif narratif qui vous sort littéralement du bouquin et à une accumulation de poncifs lourdauds.