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En 2019, sur les écrans, c'est la teuf |
07/01/2019 à 13h48 |
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Mandingo de Richard Fleischer.
Dans cette édition dans la collection « Make my day!», le film, qui dure un peu plus de deux heures, est présenté en version longue non censurée, c’est-à-dire qu’il compte cinq minutes de plus que la version anglaise censurée.
Pour autant, ce n’est pas la version voulue par Fleischer... À ses yeux, la seule qui valait correspondait au premier montage, de plus de trois heures et qui ne fut pas diffusée.
Il estimait que dans les versions exploitées les coupes, en précipitant les rebondissements, tiraient le récit vers le soap opera.
Et effectivement, on sent ce travers, surtout dans la deuxième heure.
Il n’empêche que ça reste un beau morceau de cinéma, important sur le traitement du sujet de l’esclavage dans le cinéma américain.
Cet anti- Autant en emporte le vent ( l’affiche se pose en pastiche évident) aura inspiré quelques scènes de Django unchained et fait passer 12 years a slave pour un film bien académique.
Le travail dans les champs n’est pas montré (était-ce le cas dans le montage initial ?) ;
le scénario se concentre sur l’exploitation des corps des esclaves – à des fins sexuelles, de reproduction ou de divertissements sanglants – et les scènes fortes ne manquent pas.
Un film qui méritait bien d’être redécouvert.
PS : le "repose-pieds" qu'utilise le patriarche, joué par James Mason, dans la photo ci-dessus, est censé le débarasser de ses rhumatismes...
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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dernière édition : 07/01/2019 à 13h56
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RE : En 2019, sur les écrans, c'est la teuf
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08/01/2019 à 14h27
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La chiesa de Michele Soavi.
Qui trop embrasse mal étreint, comme disait l'autre, et c'est un peu le problème du film.
Tout y est bien trop excessif, trop lourdement souligné pour vraiment convaincre. Même la musique (Emerson et Goblin) m'a parue lourdingue.
Ajoutons à cela des effets spéciaux un peu vieillots, et qui participent parfois à la lourdeur.
On y trouve cependant de bonnes influences (Dario Argento, Friedkin et Polanski, voire Le nom de la rose), de bons acteurs.
Reste donc un film en demi-teinte, pas désagréable.
J'ai été beaucoup plus enthousiaste sur Knightriders de Romero.
Belle variation sur l'exigence de l'utopie et la liberté, avec un casting impeccable (bravo à Tom Savini et... Stephen King). Les scènes de cascade sont impeccables, et l'entretien avec le réal, en bonus, est passionnant de bout en bout. Du très bon boulot.
Ce n'est pas mon préféré (comme Romero, mon préféré est Martin) ni le second (pour moi c'est Zombi).
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"Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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RE : En 2019, sur les écrans, c'est la teuf
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12/01/2019 à 11h30
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Appel d'urgence de Steve De Jarnatt
Suite à un quiproquo, un homme reçoit un coup de fil dans une cabine téléphonique lui annonçant l'imminence d'une attaque nucléaire sur Los Angeles. Son interlocuteur semble mourir, exécuté d'une rafale de mitraillette. Canular ou réalité ?
Le film suit ensuite en temps réel la suite des aventures, sans que nous ne sachions ce qu'il en est de la menace nucléaire, jusqu'à la fin que je me garde bien de vous dévoiler.
Si l'on passe sur l'esthétique très années 80 finissantes (les brushings, la présence d'un téléphone portable... d'époque), on se laisse très vite emporter par ce film, qui mélange toutes les incertitudes : celle de l'histoire d'amour du héros, et celle de l'attaque nucléaire. A cela s'ajoute un classique de la sf : la montée de la tension qui aboutit à un effondrement immédiat de la société et de ses valeurs.
Ajoutez à cela la musique envoutante de Tangerine dream, un sens aigu de la tension, un montage impeccable, et des acteurs au poil, et nous obtenons un excellent film.
Il n'emprunte à la série B que par la faiblesse de son budget, mais le réalisateur a voulu rester fidèle à son scénario, alors il a préféré rogner le budget.
Il compense donc comme il peut, et il y réussit parfaitement.
Le choix de la nuit, notamment, lui permet de filmer une ville déserte, et de jouer à fond sur les éclairages.
Et la fin +non, je ne vous en dis rien- est un petit bijou.
Une curiosité à ne pas louper, qui confirme l'excellence des choix de Blaq out en matière d'édition de DVD.
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"Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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dernière édition : 12/01/2019 à 11h33
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RE : En 2019, sur les écrans, c'est la teuf
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15/01/2019 à 16h08
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L'heure de la sortie, avec Laurent Lafitte.
Comme j'aime beaucoup Laurent Lafitte, l'un des rares comiques qui soit un excellent acteur, j'ai donc un avis biaisé.
Et comme en plus, un personnage y cite un extrait cinglant de Sécheresse de Ballard, là on me prend carrément par les sentiments !
L'histoire est assez simple.
Nous sommes dans un établissement privé et cossu, avec une classe de 3e qui réunit une poignée d'élèves précoces, qui planchent sur une interro de français. Il fait chaud, le prof ouvre la fenêtre.
Puis il se défenestre.
Il est remplacé par Laurent Lafitte, qui se retrouve confronté à une classe étrange. Les élèves sont soudés, et semblent préparer quelque chose, sans que l'on ne sache quoi.
Laurent Lafitte a lui aussi sa part de mystère;
Nous sommes dans un polar assez énigmatique, où chacun espionne l'autre, pour comprendre ce qu'il cache, avec une ambiance un rien poisseuse, et des signes peu optimistes (pannes d’électricité, eau croupie qui sort des robinets) qui sont parfois réels, parfois des cauchemars.
Du thriller, nous glissons donc peu à peu dans un entre-deux transfictionnel, et étrange.
Jusqu'à la fin, magistrale.
Mais bon, comme je l'ai dit, Laurent Lafitte + Ballard, difficile pour moi de résister.
Je suis donc assez curieux d'avoir vos avis sur ce film qui, sans être de la sf, n'est pas non plus un thriller classique et cartésien.
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"Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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RE : En 2019, sur les écrans, c'est la teuf
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15/01/2019 à 16h25
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En DVD : Calmos de Blier, l'un de ses rares films que je n'avais jamais vu.
Deux hommes décident de tout plaquer, parce qu'ils n'en peuvent plus de leur vie conjugale, et partent vivre à la campagne, où un curé débonnaire leur rappelle les joies du célibat et de la bonne chère.
Mais leurs épouses finissent par revenir les chercher... tandis que la France tombe dans la guerre civile, la guerre des sexes, avec des guerillas de femmes, qui vont vite réduire Marielle et Rochefort en esclaves sexuels.
Le film lorgne donc clairement vers une anticipation grinçante et satirique, où les deux sexes ne sont pas épargnés. C'est brillant, drôle et féroce, avec une liberté typique des 70's et l'anticonformisme de Blier, et une fin géniale, le tout servi par un casting exceptionnel, qui s'en donne à cœur joie (Rochefort en commerçant filou, Marielle en gynéco en pleine crise existentielle et conjugale, Bernard Blier en curé débonnaire) et une bande-son aux petits oignons.
Assurément l'un des meilleurs Blier, malgré la pauvreté du DVD, qui reprend simplement le film.
Mais bon, quel film !
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"Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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dernière édition : 15/01/2019 à 16h27
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RE : En 2019, sur les écrans, c'est la teuf
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15/01/2019 à 16h51
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| | | | | | Olivier :
L'heure de la sortie (... ) Je suis donc assez curieux d'avoir vos avis sur ce film qui, sans être de la sf, n'est pas non plus un thriller classique et cartésien. |
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J’aimerais bien avoir un avis à donner mais je joue de malchance pour accorder mes disponibilités aux horaires de séances et lieux de diffusion : je risque fort de rater ce film
(et Border)
(et An elephant sitting still – celui-là, c’est encore plus dur de le caser : il fait presque 4 h...)
| | | | | | Olivier :
(...) j'aime beaucoup Laurent Lafitte, l'un des rares comiques qui soit un excellent acteur (...) |
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Ah tiens, j’ignorais qu’il fut humoriste, qu’il avait fait du one-man-show...
J’avais du mal avec cet acteur mais je commence à vraiment l’apprécier (dans les extraits que je vois de ses derniers films).
Le pire, c’est que je sais que ma réticence tenait à de mauvaises raisons, irrationnelles...
_ son visage, dont je n’arrive que depuis peu à ignorer la ressemblance avec celui de Michel Leeb ;
_ le « de la Comédie Française » systématiquement accolé à son nom aux génériques : ce n’est pas de sa faute, c’est contractuel, mais je trouve ça pénible.
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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dernière édition : 15/01/2019 à 16h52
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RE : En 2019, sur les écrans, c'est la teuf
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16/01/2019 à 11h09
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Bird people de Pascale Ferran.
Un film étonnant.
Passé l’exposition, on suit successivement les histoires d’un ingénieur américain,
en transit à Paris, qui décide de tout plaquer du jour au lendemain (son boulot, son épouse...) et d’une jeune femme de ménage qui se transforme subitement en moineau.
Approche sensible des personnages, mise en scène élégante et sans afféteries :
j’ai beaucoup aimé.
PS : en rapport avec les genres qui nous intéressent, un beau vol de nuit au son du Space oddity de Bowie et une réalisatrice qui révèle dans l’entretien en bonus du dvd qu’elle est une grande lectrice de littérature fantastique (de King à Murakami en passant par Lovecraft, Matheson et Sturgeon).
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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dernière édition : 16/01/2019 à 11h10
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