En 2021 quel livre as-tu en main ?

		Lacroute : Paperbacks ? Hardbacks ?

Je ne sais pas non plus de quoi il s'agit, certainement davantage que "petits" ou "grands" formats. Mais je n'ai pas osé poser la question.

Non il me semble que c’est la couverture : souple (paperback, comme J’ai lu, PdF, DLE, Folio SF) ou reliée (hardback comme les CLA ou la Pleiade).

		Citation : C'est un hardback-fist ou un paperback-kick ?

Je me sens de plus en plus en décalage avec la sf actuelle, notamment depuis le cyberpunk et le néo-campbellisme (Bear, Brin, Benford), et leurs suites (pour le cp, Neal Stephenson et Larson qui semble plus ou moins le continuateur de celui-ci).
Même chose pour Egan dont les romans me tombent des mains, dont j’ai adoré le premier recueil, son deuxième m’avait laissé froid et le troisième est dans ma pal.
Même chose pour Ken Liu et toute la nouvelle génération publiée dans Une heure lumière.
Ajoutons à cette liste non exhaustive V. Singh ou le steampunk.

Il me semble que je ne suis pas le seul dans cet état d’esprit.
Hugo, Nebula et autres GPI me laissent souvent pantois.

Après la neige - Cetro .

The call of the wild dans la traduction de 2003 (L'Appel sauvage)
Qu'est ce que c'est beau !

Lire la préface qui relate le travail de refonte de la traduction

Hugo, Nebula :à éviter; néanmoins quelques découvertes intéressantes comme Tade Thompson, Larson voir Castro, mais il faut trier.

		Olivier : Je me sens de plus en plus en décalage avec la sf actuelle, notamment depuis le cyberpunk et le néo-campbellisme (Bear, Brin, Benford), et leurs suites (pour le cp, Neal Stephenson et Larson qui semble plus ou moins le continuateur de celui-ci). Même chose pour Egan dont les romans me tombent des mains, dont j’ai adoré le premier recueil, son deuxième m’avait laissé froid et le troisième est dans ma pal. Même chose pour Ken Liu et toute la nouvelle génération publiée dans Une heure lumière. Ajoutons à cette liste non exhaustive V. Singh ou le steampunk. Il me semble que je ne suis pas le seul dans cet état d’esprit. Hugo, Nebula et autres GPI me laissent souvent pantois.

De mon côté, j'avais emprunté à la médiathèque Trop semblable à l'éclair de Ada Palmer : des nouvelles du futur, bien en vue dans les nouveautés. Je suis maso car la taille du pavé était déjà dissuasive. Malgré tout, j'ai tenté et 50 pages plus tard, j'ai failli. Pareil pour Station La Chute de Al Robertson - du cyberpunk moderne - je m'y suis repris à deux fois mais j'ai échoué de la station au milieu du livre . Je n'arrive pas à savoir où le bât blesse. J'ai l'impression parfois que c'est mal écrit, très confus ou artificiellement abscons. Je pense que j'ai beaucoup de mal à m’immerger dans ces univers SF. Il y a 10 ans, j'étais peut-être moins craintif ou plus persévérant en dévorant des romans comme Le Bureau des atrocités de Stross, Le goût de l'immortalité de Dufour, Hypérion de Simmons, Le successeur de Pierre de Truong que je range parmi les romans peu faciles d'accès mais gratifiant.

Gnomon de Nick Harkaway, Anathem de Stephenson et consorts titillent les envies de lecture de l'ado que j'étais... Mais j'ai presque abandonné l'idée de rallumer la mèche (un peu comme les jeux vidéo).

		Citation : La fabriquer des lendemains de Rich Larson. J’ai très péniblement lu les deux premières nouvelles et je comprends pourquoi l’auteur est si productif : tout est d’un vide abyssal meublé par une IA qui n’a plus l’air que le lecteur de comprendre à quoi elle sert. Persos inconsistants, décors torchés à la va-vite et un vague semblant d’intrigue avec un peu de camelote technologique pour faire sf.

Pas d'accord. J'avais eu du mal avec la première nouvelle, Indolore, que j'ai laissé tomber. Trop de xénowords... Je l'ai repris, encouragé par quelqu'un d'ici, je ne sais plus qui... Et je l'ai bien appréciée, tout comme la deuxième , Circuits... J'ai lu les sept premières jusqu'à maintenant, que j'ai trouvé presque toutes d'un excellent niveau. J'ai l'impression de découvrir l'auteur du moment.

Tout à fait d'accord sur les xénowords, mais en lisant deux nouvelles et la suivante en diagonale, j'ai l'impression d'y retrouver les mêmes défauts : pas de décors, pas de persos, intrigue faiblarde voire inexistante ou incompréhensible avec de l'IA (on en bouffe à la pelle de l'IA). Pas de style, pas de souffle.
J'ai juste l'impression de lire des vignettes de futurologie écrites par un obsédé de l'IA.

Bref, je ne trouve pas du tout ce que je cherche en sf.

		lacroute : Paperbacks ? Hardbacks ?

Olivier a répondu.

		BdN : (...) hardback-fist (...) paperback-kick

Silverback ?

		Olivier : Je me sens de plus en plus en décalage avec la sf actuelle, notamment depuis le cyberpunk et le néo-campbellisme (…). Même chose pour Egan (…). Même chose pour Ken Liu (…)

Je suis un peu dans le même cas (ce qui explique ma longue errance en terres fantastiques).

Chez certaines stars récentes (Chiang, Liu, Larson…), j'ai pu trouver, de ci, de là,
des nouvelles plaisantes mais rien qui m’électrise comme je le souhaiterais.

Je ne m’inquiète pas, cependant : mes amours en SF sont comme la Dame elle-même (elle est morte combien de fois, déjà ? ^^), ils renaissent toujours.