En 2022, lis tout ce que tu veux

Les furies de Roberts.
J'ai d'un côté tendance à être indulgent en me disant que c'est un premier roman, d'une belle maitrise. Mais c'est aussi un texte très classique, assez Wyndham et Christopher, alors que Ballard ou Priest avaient déjà bousculé le genre.
C'est donc une sorte de curiosité anachronique, un vintage solide qui offre de belles scènes horrifiques, qui annoncent James Herbert.

		Citation : Excuse le retard de la réponse, j'étais en balade (au festival de cinéma de la Rochelle). Non, je ne l'ai pas lu et je ne le connaissais pas d'ailleurs. Je vais essayer de le trouver vu ce que tu en dis.

On y trouve d'excellents textes.
Je suis même surpris par l'ampleur thématique des textes. Anderson est certainement l'un des auteurs à l'inspiration la plus large que j'ai lu.

Bonjour,
à propos de Keith Roberts, j'en possède le CLA qui réunit ses deux romans : Les Furies et Pavane, avec une illustration percutante.
Si vous trouvez le premier trop classique, vous apprécierez le second, l'uchronie Pavane et son ambiance très curieuse, entre la guilde des sémaphores et les cheminots des locomotives routières.
Il existe aussi séparément en poche.

Dans la collection Tracts de Gallimard : Ukraine-Russie, la carte mentale du duel de Michel Foucher.
C'est concis, d'une clarté et d'une limpidité exemplaires. A lire sans hésiter pour comprendre ce qui se passe.

Je commence André Breton : le grand indésirable de Henri Béhar

		Citation : Bonjour, à propos de Keith Roberts, j'en possède le CLA qui réunit ses deux romans : Les Furies et Pavane, avec une illustration percutante. Si vous trouvez le premier trop classique, vous apprécierez le second, l'uchronie Pavane et son ambiance très curieuse, entre la guilde des sémaphores et les cheminots des locomotives routières. Il existe aussi séparément en poche.

Justement, je prépare une chronique dont voici le chapô :

Une lecture idiosyncratique de la sf nous donnerait à peu près ceci : les Américains écrivent une histoire du futur optimiste, les Russes des œuvres au pessimisme grinçant, et les Anglais des romans catastrophe.
Reflets fidèles de la mentalité américaine, de l’histoire russe et de la cuisine britannique.

https://www.huffingtonpost.fr/entry/en-angleterre-une-ecole-obligee-de-rembourser-son-affreux-repas-de-noel_fr_61bb693ee4b0297da61b469d

Peut-être Noir de K.W Jeter

Les innocents - Mahir Guven.

Tentative de lire L'invincible qui confirme mon hermétisme à Lem.

Un an dans la Ville-Rue de Paul DI FILIPPO. J’étais attiré par la quatrième de couverture, certainement pas par le fait qu’il y apparaisse le mot « idiosyncratique », les accroches ou les bandeaux dont on affuble ces romans de SFFF sont parfois ridicules AMHA. Finalement j’ai peu goûté au dépaysement qui s’esquissait, un mélange SF Fantasy. Un mélange de Un pont sur la brume, City and the city, et Le monde inverti, sans le sense of wonders des trois. Un peu barbant au final. J’aurais dû privilégié Pages perdues qui attend toujours que je le sorte de la pile. Cela aurait probablement une meilleure porte d’entrée.

Je suis au milieu de L’homme qui rétrécit et je suis impressionné par cette histoire de survie et l’analogie que la situation revêt : déclassement social... L'énergie du désespoir du héros me saisit d’effroi. Happé je suis

		Citation : Tentative de lire L'invincible qui confirme mon hermétisme à Lem.

Ah, j'avais beaucoup aimé... De Lem, je n'ai de mauvais souvenirs que de Feu Vénus et peut-être Eden... Solaris bien sûr est son chef d'oeuvre. Mais il écrit dans des registres très différents... Dans un tout autre, j'aime beaucoup Mémoires trouvés dans une baignoire...

		Citation : BouquetdeNerfs : J’aurais dû privilégié Pages perdues qui attend toujours que je le sorte de la pile

Commandé à l'instant grace à toi.