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Sujet proposé le 06/01/2022 à 16h26 par Olivier |
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RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux
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08/11/2022 à 15h37
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L'ile de l'épouvante de Mario Bava.
Situé entre deux chefs-d’œuvre (Une hache pour la lune de miel et La baie sanglante), c'est un peu le mal-aimé de sa filmo.
Une hahche avait été un four (quel scandale !) et un autre film de Bava avait été censuré. Aux abois, il a repris en main un film dont il avait refusé le scénario, sans pouvoir rien choisir (il a dû se décider le vendredi pour le lundi).
L'histoire est simple : des bourgeois oisifs sont coupés du monde sur une île.
L'un d'entre eux, un scientifique, détient la formule d'une résine que tous les autres convoitent. Mais il refuse de la vendre.
Les meurtres vont s'enchainer..
Bava n'avait aucune marge ou presque, mais il a toutefois réussi à y mettre sa griffe, sur quelques scènes marquantes (les corps dans la chambre-froide avec cette valse désaccordée, ou les boules qui tombent dans l'escalier).
S'il n'est pas au niveau des films qui l'entourent, c'est toutefois un bel embryon de La baie sanglante.
Une curiosité à voir, pour les fans du giallo, des 70's ou du cinéma d'horreur.
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"Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux
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10/11/2022 à 12h41
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Docteur Jekyll et les femmes (The Strange Case of Dr. Jekyll and Ms. Osbourne)
de Walerian Borowczyk.
C'est le premier film que je vois de ce réalisateur à l'œuvre controversée de par son contenu érotique et sensationnaliste.
Ici, il faut reconnaître que sa façon sied au sujet. En effet, il s'inspire de la rumeur selon laquelle Ms. Fanny Osbourne, fiancée et future femme de Robert Louis Stevenson, serait responsable de la destruction d'une première version de L'étrange cas du Docteur Jekyll et de Monsieur Hyde, choquée par les détails scabreux des dépravations du double maléfique du bon docteur.
Borowczyk les imaginent et les montrent ; et son Hyde, présenté non comme une bête hirsute mais un pervers aux cheveux plaqués, à la peau blanchâtre et huileuse, et au sexe démesuré, est assez malaisant.
Le film souffre un peu d'une mise en scène parfois maniérée (à l'image d'effets vaporeux proches du soap opera) et de décors étriqués (on est parfois dans de la course poursuite en chambre) mais bénéficie d'un solide casting (notamment Patrick Magee, très drôle dans le rôle d'un vieux colonel dépassé par les évènements).
Quant à Udo Kier, il aura prêté son regard perçant au Dr Jekyll aussi bien qu'au Baron Frankenstein et au Comte Dracula : beau triplé !
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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dernière édition : 10/11/2022 à 13h27
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RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux
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12/11/2022 à 10h12
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Toutes les couleurs du vice, un giallo qui rappelle un peu Rosemary's baby avec la plantureuse Edwige Fenech.
Une femme névrosée est hantée par un traumatisme enfantin : le meurtre de sa mère. Petit à petit, réalité et cauchemars se confondent, et l'angoisse monte...
Considéré à juste titre comme le meilleur film de son réal c'est amplement mérité.
Plus qu'un véritable giallo (dont on retrouve les ingrédients, esthétique pop, arme blanche, paranoïa urbaine...), le film tire vers l'horreur psychologique un rien dickienne, avec de fortes interrogations paranoïaques sur la réalité, sur fond de secte et de manipulation.
Certainement l'un des films les plus brillants du cinéma italien de l'époque, à même de rivaliser avec Dario Argento, c'est dire !
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"Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux
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14/11/2022 à 16h28
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| | | | | | Butch :
Ce soir sur Arte: mon Scorcese préféré: A tombeau ouvert. |
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Curieux de le revoir, celui-là.
Je me souviens d'un beau défilé de seconds rôles azimutés (Tom Sizemore, John Goodman, Ving Rhames...)
Mes réserves tenaient essentiellement au personnage christique joué par Marc Anthony : le catholicisme affiché dans les films de Scorsese, ça ne passe qu'une fois sur deux pour moi (pas de problème avec Mean Streets, par exemple).
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1917 de Sam Mendes.
À sa sortie, je n'étais pas allé voir ce film en salles, bien qu'il fut manifestement conçu pour le grand écran, parce que j'en avais marre de la mode des tournages en plan-séquence.
Je n'étais pas contre le procédé en soi, mais je questionnais (et questionne encore) sa pertinence. C'est à dire que dès que cette mise en scène particulière ne me semble pas servir l'intention d'une séquence, ou du récit en entier, ça me paraît vain...
Là, de la traversée du no man's land au dernier passage dans les tranchées, j'ai trouvé ça très bien à plusieurs reprises.
Certains mouvements de caméra m'ont toutefois paru gratuits (essentiellement, quand elle se détache du protagoniste ou de ce qu'il vit/voit, fait un petit tour dans le périmètre et revient le trouver).
Malgré ça, le film m'est apparu prenant et spectaculaire.
(Il faut juste passer sur le comportement du héros dès qu'il croise un soldat allemand ; il fait alors preuve d'une confondante naïveté, alors qu'il n'en est pas à sa première mission.)
Le casting est bien utilisé : un acteur peu connu en premier rôle, les quelques acteurs connus n'apparaissant que lors de quelques courtes scènes où ils ne sont pas particulièrement mis en avant.
Enfin, les tableaux sont variés : de la brutalité des escarmouches et bombardements à la douceur d'un tour de chant, en passant par l'atmosphère irréelle d'une nuit d'incendie.
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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dernière édition : 14/11/2022 à 16h41
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RE : En 2022, que le cinéma ne soit pas cafardeux
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14/11/2022 à 18h04
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| | | | | | Jim :
Mes réserves tenaient essentiellement au personnage christique joué par Marc Anthony : le catholicisme affiché dans les films de Scorsese, ça ne passe qu'une fois sur deux pour moi (pas de problème avec Mean Streets, par exemple). |
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Je crois que tu parles de Cliff Curtiss qui joue Cy Coates, le propriétaire de l'Oasis. Il a par ailleurs vraiment joué Jésus (pour une fois brun aux yeux noirs), dans La Résurrection du Christ de Kevin Reynolds). Marc Antony joue le rôle du junky que Patricia Arquette essaie de protéger .
Mais pour revenir au rôle de Cliff Curtiss, dans le film de Scorcese, je site son texte:
"J'ai une grille enfoncée dans l'cul, je voudrais un petit quelque chose pour la douleur".
Plus sérieusement son propos est plus bouddhiste que catholique.
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Tout refuser et continuer.
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