En 2024, oublie les JO de Paris et de faire baisser ta PAL fais le pari

Écoute de Christine de Stephen King - suite.

Des hauts et des bas.

Après un départ laborieux, je trouve que ça s'améliore grandement ; l'étude de caractère des adolescents m'a en effet parue très juste, finement observée.

Par contre, quand le récit se reporte sur l'enquête policière, ça patine pas mal...

Quant à l'argument fantastique, il perd de son originalité première ; c'est la grosse différence avec le film de Carpenter, King choisit de ne pas s'en tenir à doter la voiture d'une personnalité malveillante, sans explication , en laissant planer un mystère de type animiste, mais plus banalement de la faire hanter par un spectre, à l'allure de cadavre en décomposition.

J'espère que la fin sera une sortie par le haut.

Dix versions de Kafka de Maïa Hruska qui étudie le rapport à Kafka de ses traducteurs : Bourges, Primo Levi, Paul Ceylan, les traducteurs anonymes des samizdats russes, etc.
Une approche singulière, originale et surtout passionnante.

Le septième vivant - Pierre Suragne .

10 versions de Kafka : une étude passionnante des premières traductions de Kafka dans 10 langues différentes, par des écrivains plus ou moins connues. Les chapitres sur Paul Cela et Primo Levi sont passionnants, mettant en lien leur statut de rescapés de la Shoah et leur relation à l'allemand, langue d'écriture de Kafka.
Passionnantes aussi les pages sur les traducteurs anonymes qui ont fait circuler Kafka en russe, sous forme de samizdats, dont les lecteurs pensaient que Kafka était le pseudonyme d'un dissident russe !

Du coup, je vais bientôt me pencher sur l'oeuvre de Bruno Schulz.

Oiseau - Sigbjorn Skaden

SF norvégienne ! Pas tous les jours que ça arrive.

Un univers plutôt original du fait de sa nature d'allégorie de l'assimilation forcée des Samis par les Norvégiens. Mais l'auteur se contente de l'allégorie et ne creuse pas, en plus du rythme très tranquille. Il arrive qu'on s'ennuie un peu. Dommage car il y a un super univers.

Alerte en galaxie - F.Richard Bessière .

Comme j'aime bien le space opera de Samuel R. Delany, je reprends le chouette omnibus Chants de l'espace (concocté par Tom Clegg et Jean-Claude Dunyach) : cette fois-ci pour lire la novella La ballade de Beta-2.





PS : je n'ai malheureusement pas cette première édition superbement illustrée par Stéphan Martinière (c'est que la réédition était bien moins chère, surtout d'occasion...)

Les linceuls n'ont pas de plis - André Lay .

La ballade de Beta-2 me fut une agréable lecture.

Du coup, j'enchaîne avec Empire Star.

Dans les deux cas, c'est du space opera picaresque, nourri de sémantique et de linguistique : du pur Delany !

La mariée était en noir de William Irish .