En 2025, que la lecture te requinque

Champagne bleu et Persistance de la vision, deux grands recueils de John Varley.

		Citation : Champagne bleu et Persistance de la vision, deux grands recueils de John Varley.

Varley est certainement l'un des meilleurs nouvellistes contemporains.

		Citation : Varley est certainement l'un des meilleurs nouvellistes contemporains.

Ah t'as attisé ma curiosité, là !

*Zut ! Erreur de topic !*

Pas de SF pour l'instant, mais ca va venir ....

Je confirme pour Persistance de la vision.
J'attaque L'homme qui vendit la Lune d'Heinlein, le sourire au lèvres tant la mesquinerie syndicale ferroviaire du second chapitre résonne avec les chantages que subissent depuis quelques années les vacanciers.

Pause dans le Varley pour lire :
Israël, de la crise à la tragédie : journal de l'année 2023 de Saül Friedlander. L'historien tient un journal sur la pire crise de l'histoire d'Israël, et le risque de sombrer dans une dictature théo-nationaliste, avant que le Hamas ne sauve Netanyahou et qu'ils martyrisent Gaza .
Quand on voit que ce triste personnage est soutenu par les mêmes think-tanks libertaliens que Trump, ça augure du pire.
Je commence Vivre au camping : Un mal-logement des classes populaires de Gaspard Lion, d'une parfaite actualité (nous sommes d'ailleurs sur le podium olympique mondial pour le logement au camping, cocorico !)..

Hier j'ai reçu Persistance de la vision et L'IA et son double, que j'ai entamés dans la foulée.

Une affaire italienne de Carlo Lucarelli, qui place l’inspecteur De Luca dans la Guerre froide naissante.

Fini Irezumi d'Akimitsu Takagi.

Je me suis mépris à l'achat de ce bouquin : je cherchais un thriller japonais moderne et j'achetai, sur la base d'un pitch accrocheur, un classique du roman de détection, mystère de chambre close, datant de 1951...

Du coup, bien que l'énigme tourne autour de la découverte du corps démembré, torse manquant, d'une femme tatouée, on n'y trouve point de viscéralité et bien peu d'érotisme. Le jeu intellectuel prévaut dans un récit au style agréablement désuet (écriture claire et fluide, qui coule toute seule), plus proche de Conan Doyle que de Clive Barker.

Ceci étant dit, dans son genre, c'est très réussi.

De plus, l'histoire comporte un intérêt documentaire : présenter la pratique réprouvée de l'irezumi, tatouage intégral, auquel Takagi s'intéressa de près (voir ce livre composé autour de photos prises par l'auteur).


« Le serpent engloutit la grenouille, la grenouille gobe la limace, la limace dissout le serpent ».