En juin achète sans fin...

		Citation : HS : pourtant, on relance bien la consommation des voitures, avec la prime à la casse. Pour éviter l'effondrement de l'automobile. Si les carnets de commande sont vides, c'est aussi parce que les gens ne consomment plus. Nous ne pouvons plus fonder l'économie sur l'endettement pour la consommation, puisque ce système a volé en éclats.

Grossière erreur. Si la production automobile était basée uniquement sur les immatriculations de véhicules neufs, les boites pourraient s'en sortir avec une baisse d'activité de 25% en tapant dans la sous traitance et la flexibilité. Mais ce n'est pas le cas depuis Octobre 2008 parce que le stock de produits finis sur parc est monstrueux! Le cas de Honda Swindon (UK) est symptomatique: ils avaient en début d'année 1 an de stock sur parc. D'ou fermeture de l'usine jusqu'à Juin.
Un fois de plus le problème de la crise d'aujourd'hui n'est pas (encore) la consomation, mais le grippage de la supply chain faute de liquidité. On est en train de solder 2 années de spéculation intensive sur tout, de la matière première aux biens de consommation. Aujourd'hui, il est difficile de financer le stock existant, il faut donc le solder afin de réamorcer la pompe en amont.
Le problème de la consommation risque de se poser vers la fin de l'année si les dégâts infligés au systême industriel engendrent trop de chomeurs: on risque alors de se retrouver dans une situation à la con avec une situation de stock assainie mais une conso finale en baisse. Raison pour laquelle l'urgence actuelle est de maintenir les entreprises en vie afin de preserver l'emploi. Et les mesures économiques actuelles vont dans le bon sens. Contrairement à ce que prétendent certains. Mais bon, il faut être dedans pour comprendre ce qui se passe. Et blâmer l'immense majorité des media, totalement incapables de restituer et d'informer honnetement le grand public de ce qu'il se passe vraiment.
Pour conclure, l'économie EU n'est certainement pas basée sur l'endettement pour la consommation.

Surproduction et/ou sous-consommation, toujours est-il que l'on arrive pas à écouler ce qui est produit. Selon que l'on adopte l'analyse classique ou keneysienne, on voit la crise différement. Et c'est bien là la limite intrinsèque de l'économie : elle n'a rien d'une science dure. Ce n'est qu'une vision/interprétation des évènements, comme les devins antiques.

		Citation : Pour conclure, l'économie EU n'est certainement pas basée sur l'endettement pour la consommation.

Je parlais justement des USA, mais aussi du Royaume-Uni, avec son système de cartes de crédit par ex (pas de découvert autorisé, mais un crédit automatique qui devient vite de l'usure), pas de l'UE, puisque la BCE n'a pas fait la même politique que Greenspan.

		Citation : Je parlais du plein emploi de la vie, comme tu disais, pas de la consommation tout court : c'est normal qu'ils veulent relancer la consommation puisque notre système en dépend ; et justement, je ne crois pas que c'était de ce système dont voulait Lafargue

Nous sommes bien d'accord : c'est justement ce qui différencie Lafargue (et donc Marx) du marxisme : le premier voit dans le travail une oppression dont il faut se libérer, les seconds croient à la nécessité de libérer le travail qui serait oppresé par l'exploitation. Quand le sage montre la Lune...

		Citation : Et c'est bien là la limite intrinsèque de l'économie : elle n'a rien d'une science dure. Ce n'est qu'une vision/interprétation des évènements, comme les devins antiques.

Voui
L'économie n'est en effet pas une science dure; cela dit il s'agit quand même d'une modélisation de paramètres:
mais celle ci est d'une part relativement complexe par le nombre de paramètres et leur poids relatif et d'autre part assez incertaine de par la nature "molle" de certains de ces paramètres.
Cela dit, si il y a beaucoup de devins antiques dans les pseudos spécialistes qui se piquent d'y comprendre quelque chose (journalistes, consultants, profs d'éco, financiers...), il reste quand même des ceusses qui comprennent et arrivent à prévoir: on les trouve en général dans la vie économique réelle en train de faire tourner leur biz.

C'est justement ce que disait Morgenstern, prix de la banque centrale de Suède en l'honneur de Nobel (puisqu'il n'y a jamais eu de prix nobel d'économie) : la théorie économique n'est que du flan, elle n'est d'aucune application pratique.
Ceci dit, une lecture ontologique de l'économie (comme une lecture ontologique des textes sacrés, puisque leur métaphysique est caduque) est un exercice assez intéressant.
Voir le seul intérêt de l'économie, à part de nous faire rire en relisant les textes parus à l'époque de la Première guerre mondiale (elle ne durera pas, faute de financements) ou la crise de 1929 (les mêmes discours que sur la crise actuelle : c'est dire si on doit être confiants !) voire avant comme après. Même chose que l'astrologie.

Retour de brocante et trouvé :
la guerre des Salamandres de Karel Caper
l ombre venue de l espace de Lovecraft et Derleth
quelques Bob Morane et 2 Schtroumpfs...

		Citation : quelques Bob Morane et 2 Schtroumpfs...

Un nain de jardin, une tronçonneuse, un rateau et un taille-bordure ?
Pardon, dsl..!

PFFF....NON !!! des BD......

Arf! Grand sujet d'interrogation: Les schtroumpfs sont ils de la SF? On peut légitimement y songer quand on voit des petits hommes bleus de 10 cm vivre dans la forêt vétus de pyjamas qui n'auraient certainement pas déparé dans Star Trek ou Cosmos 1999. Quoique le décor moyen âgeux avec Johan&Pirlouit et la présence du sorcier Gargamel tendraient plutôt à faire penser à de la fantaiiiiiizzzzziiiiieee!

Gargamel est - il le Harry Potter Belge ??

Ah non, le Harry Potter belge, c'est Daniel Chesterfield :



http://www.dailymotion.pl/video/x2zjfq_daniel-chesterfield-magicien-belge_fun