En mai, lis ce qu'il te plait !

Terminé hier soir Histoires de catastrophes qui m'a laissé assez froid : j'ai eu du mal à entrer dans la plupart des textes présentés, y compris ceux de mes auteurs favoris comme Heinlein, sauf quand ceux-là se limitaient à des récits assez brefs, comme pour Clarke et Silverberg. Le Hamilton m'a charmé, ce qui m'a surpris compte tenu de la réputation de son auteur que je n'avais encore jamais lu. Le Daphné Du Maurier, dont Hitchcock a tiré son célèbre film Les Oiseaux, présente ce charme à nul autre pareil des œuvres d'hier qu'on ne retrouve pas, ou très peu dans les autres textes pourtant contemporains de celui-ci. Une fois n'est pas coutume, les deux Ballard ont su me communiquer leur ambiance comme toujours unique en leur genre.

Bref, je ne conseillerais pas ce volume à un profane ; les autres, bien entendu, ont déjà une idée de ce qui les y attend...

Les deux Ballard sont tirés de La plage ultime, l'un de ses meilleurs recueils.
Sinon, des textes que j'ai déjà lu de ce recueil, je garde un excellent souvenir du Farmer, et un très bon souvenir du Spinrad, dont j'aime l'ellipse.

Lecture de Magie brute, chroniques du Grimnoir tome 1, de Larry Correia
Les X-Men pendant les années 30 ...
Jouissif et 100% action !

La langue d'Altmann de Brian Evenson, dernier livre publié en France mais premier publié aux USA : allez comprendre !
Un recueil de nouvelles vraiment étranges, qui pose pleinement l'univers du bonhomme, dont on comprend aisément qu'il ait choisi, heureusement pour la littérature, de quitter les Mormons plutôt que de renoncer à la littérature.

Un rival pour Sherlock Holmes - Béatrice Nicodème

Terminé hier les 16 tomes sortis à ce jour de la série Sillage qui ne manque pas de charme mais reste pour l'essentiel un space op' assez classique et nettement orienté action : en fait, on le lit moins pour ses récits ou son univers que pour les tribulations de l'héroïne, la jeune Navis, unique représentante dans tout l'univers connu de son espèce, l'humanité, et récupérée au sein du grand convoi interstellaire qu'est Sillage après la destruction de la planète où s'est jadis naufragé le navire des siens ; la demoiselle ne manque pas d'esprit mais on comprend vite qu'il s'agit plus d'une sorte de garçon manqué qui combine les charmes visuels d'une demoiselle bien roulée au caractère masculin du héros de récit d'action type – en bref, une sorte de petite copine parfaire pour un lectorat adolescent... Ceci dit, Morvan y fait preuve des qualités de conteur qu'on lui connaît et on ne lâche jamais le fil du récit ; Buchet, quant à lui, démontre une créativité peu commune dans les designs de machines et d'extraterrestres ainsi qu'une nette prédisposition dans la retranscription de scènes d'action qui complimentent à merveille les scénarios. Bref, c'est une bonne distraction.

En parallèle, j'ai aussi commencé Le Capital au XXIe siècle, de Thomas Piketty : l'introduction d'une cinquantaine de pages laisse présager un ouvrage dense...

Les Petits Polars du Monde : Hostiles de Franck Thilliez .

terminé BLACK RAIN (et la critique à venir sera mauvaise), entamé NA ZDROWIE de DIDIER FOSSEY, septième opus de l'Embaumeur, du très bon polar écrit par un flic, on est dedans dès le début.

La grande dévalorisation d'Ernst Lohoff et Norbert Trenkle, une approche hétérodoxe de la crise actuelle (pour eux, les analyses de gauche comme de droite confondent les causes et les conséquences), où ils se gaussent notamment des "gourous de la crise".
Ils illustrent à merveille cette phrase fameuse : "Ce n'est pas seulement dans leurs réponses, mais bien déjà dans les questions elles-mêmes qu'il y avait une mystification."

Drift de Thierry Di Rollo. J'y suis encore. L'histoire d'amour avec Kenny m'a terriblement émue. Éprouvant émotionnellement. Je crois que ce livre me hantera pour très longtemps. Si quelqu'un le lit, j'aimerais qu'il me donne son avis.