En mai, lis ce qu'il te plait !

Qui ?
de Jacques Expert

TERMINE NA ZDROWIE DE DIDIER FOSSEY / 7EME opus de l'embaumeur. Du bon policier avec de l'action, des mecs louches, un très bon moment de lecture, chronique sur le blog http://blogajesskaan.blogspot.fr/
j'attaque cellulaire de King.... Retour aux fondamentaux !

Pour moi, un des plus mauvais de King ce "cellulaire" (je précise cependant que je ne possède pas de téléphone portable !)

Les catacombes de Toby Ball.

Je devrais lire des polars plus souvent.

Tiens ! Je ne connaissais pas. Intéressant.
Merci Scifictif !

Désert solitaire d'Edward Abbey, où l'on peut lire dès le premier chapitre ces phrases magnifiques (traduction de Jacques Mailhos) :

Je veux être capable de regarder et d’examiner un genévrier, un morceau de quartz, un vautour, une araignée, et de voir ces choses comme elles sont en elles-mêmes, vierge de toute qualité attribuée par l’homme, catégories scientifiques comprises. Voir Dieu ou la Méduse face à face, même si cela implique de risquer tout ce que j’ai d’humain en moi. Je rêve d’un mysticisme âpre et brutal dans lequel le moi dénudé se fonde dans un monde non humain et y survit pourtant, toujours intact, individué, discret.
Paradoxe et socle de pierre.

Olivier >> La bande son de ta lecture.

Dans le livre Yucca Montain de John d'Agata, on peut lire ce court passage à propos de Abbey :

		Citation : « Mon père c'était Edward Abbey » « Edward Abbey? » « Oui. Tu ne savais pas? » Son père, Edward Abbey, s'était installé à Las Vegas avec Joshua et sa famille dans les années 1960, espérant trouver un emploi stable comme travailleur social dans la fonction publique. C'était avant Le Gang de la clef à molette, avant Désert Solitaire. C'était avant que toute la mythologie qui s'était construite autour d'Edward Abbey ait une quelconque raison d'être. « A cette époque, c'était 'papa', rien d'autre », dit Josh pendant qu'on continuait à grimper. «Du moins, c'en était une bonne copie. Il s'y connaissait en copies.» Sur les jaquettes de beaucoup de ses livres, Abbey prétendait qu'il était « né à Home, Pennsylvanie », et qu'il « avait vécu à Oracle, Arizona ». Mais aucune de ces affirmations n'était vraie. Un biographe avait écrit qu'« il aimait la tonalité prophétique de ces détails biographiques. Mais force de reconnaître qu'il eut souvent un écart entre son approche rhétorique de l'écriture et sa vie réelle. » De fait, l'homme à qui l'on devait d'avoir inspiré une génération entière de militants écologistes abandonnait souvent ses voitures dans des réserves naturelles protégées, jetait ses canettes de bière sur l'autoroute et laissait des vieux pneus dans des Parcs nationaux immaculés. Et aussi, nous dit Josh, c'était un connard. Marié cinq fois et maintes fois infidèle, Abbey se retrouva pris à partie par sa première femme, la mère de Josh, lorsqu'elle apprit qu'il la trompait avec une autre. « Quand ma mère l'a interrogé à ce sujet, il s'est levé, il a attrapé sa valise et il est parti comme ça, sans un mot. Je ne l'ai plus revu pendant 10 ans. Pas de pension alimentaire. Aucun mot d'excuse. Rien. Il est parti, c'est tout. » (...) « Mieux vaut une cruelle vérité qu'une douce illusion », a écrit Edward Abbey.

On n'enterre pas le dimanche... - Fred Kassak

		Citation : On n'enterre pas le dimanche... - Fred Kassak

Et demain, tu pourras lire "Le lundi commence le samedi" des frangins Strougatski. Hihihi !