Et l'Antiquité dans tout ça ?

Pour ma part, découverte de l'Antiquité à travers les contes et légendes des mythologies grecques et romaines. Je me rappelle avoir dévoré ces bouquins étant petite. Je crois que c'est ce qui m'a donné le goût pour la littérature SF.
Je me souviens de Quo Vadis et de Ben-Hur, et surtout, d'Illium et d'Olympos où le mélange mythologie/SF m'a beaucoup séduit

Avez-vous eu l'occasion de jeter un coup d'oeil -voire mieux, de lire- la nouvelle traduction des Métamorphoses d'Ovide ?

J ai toujours l 'ancienne dans ma PAL alors ....

J’ai vu hier soir le péplum Barabbas, mis en scène par Richard Fleischer, et je l’ai trouvé remarquable.

Dixit le réalisateur, « Barabbas est une juxtaposition de symbolisme sur la Lumière et les Ténèbres, la Mort et la Résurrection. (…) La difficulté du film résidait dans la possibilité de visualiser les tourments intérieurs d’un homme illettré et peu communicatif, qui ne se rend même pas compte de ses propres sentiments ou ignore la façon de les interpréter. »

Barabbas, si humain dans ses doutes, ses erreurs, sa lutte pour la survie, est magnifiquement interprété par Anthony Quinn.
Les seconds rôles sont aussi très bons (Arthur Kennedy, subtil Ponce Pilate ;
Jack Palance, maître-gladiateur assoiffé de sang ...)

L’élégance simple de la mise en scène de Fleischer, sa maîtrise du cinémascope, donne un film souvent splendide et toujours lisible, efficace dans les grands tableaux (les mines de soufre ; les jeux du cirque) comme dans les scènes d’intérieur (la rencontre avec Lazare, ou comment faire beaucoup avec peu d’effets).

Je recommande vivement.



PS : la scène de crucifixion du Christ a été tournée lors d’une véritable éclipse :

En peplum (récent), j'avais adoré Agora d'Amenabar, dont le réalisme historique avait été salué en son temps par l'illustre Lucien Jerphagnon.

Agora est très beau, et original, mais je n’ai pas réussi à m’y connecter émotionnellement autant que je l’espérais au regard du personnage principal (femme savante en butte à l’intégrisme religieux...)

Je le reverrai un jour.

il faut !

En parlant peplum, il y a un passage consacré au Spartacus de Kubrick dans The celluloid closet.
Kubrick imaginait une idylle entre deux personnages masculins, ce qui a été bien sûr censuré.

S'il est un chef-d'oeuvre du cinéma, et un bon coup de pied au cul au maccarthysme le film ne brille pas du tout par son respect de l'Histoire, comme le rappelle Yann Le Bohec dans Spartacus : chef de guerre.
Le livre est fort intéressant, même s'il démolit pas mal d'idées reçues, sur la générosité et le romantisme de la révolte de Spartacus notamment, mais aussi sur les raisons de son échec. Et il se lit très bien !

		Olivier : une idylle entre deux personnages masculins, ce qui a été bien sûr censuré.

Il en restera toujours quelque chose ^^ :

“_ Do you eat oysters?
_ When I have them, master.
_ Do you eat snails?
_ No, master.
_ Do you consider the eating of oysters to be moral and the eating of snails to be immoral?
_ No, master.
_ Of course not. It is all a matter of taste, isn't it?
_ Yes, master.
_ And taste is not the same as appetite, and therefore not a question of morals.
_ It could be argued so, master.
_ My robe, Antoninus. My taste includes both snails and oysters.”

		Olivier : S'il est un chef-d’œuvre du cinéma

... je regrette qu’il soit quasi-systématiquement cité comme référence n° 1 du péplum ; parce que ça rejette dans l’ombre d’autres titres tout aussi méritants.

arr grillé par jim !