Habite-t-on réellement quelque part ?

Habite-t-on réellement quelque part
?

Le titre de ce thread est celui d'un recueil de nouvelles sous la plume de Philippe Curval, paru en Présence Du Futur.
Le fil ici amorcé n'a aucun rapport avec l'auteur, ni peut-être avec l'ouvrage ci-dessus mentionné.

Mais le titre était si évocateur que je n'ai pu résister.

Voila: habitat et SF se côtoient de si près que je me suis étonné de l'absence d'un tel thème de discussion au sein du forum de CSF. A moins que ma mémoire ne me fasse défaut à ce sujet.

Alors, voila, c'est parti.

...et en amorces, quelques titres d'évidence avec:
_"Les monades urbaines" de Silverberg
_"IGH" de Ballard.
_Le monde souterrain du "Monde Aveugle" de Galouye

D'autres..?

Peut-être, maints exemples issus du foisonnement vancien (Jack pour préciser)..?

1..Les habitations, des wagons et des locomotives pour préciser, de la société ferroviaire imaginée par G.J. Arnaud avec la Compagnie des Glaces.

"L'immobilité c'est la mort, la mobilité c'est la vie" (leitmotiv cité de mémoire)

Société totalitaire qui, sous prétexte de préserver l'homme du froid extérieur prétendu mortel, l'enferme dans un système toujours mobile et donc contrôlable par un système de castes héréditaires..!

2..Via une suite d'idée, issue de l'exemple précédent, "Le monde inverti" de Priest à la recherche de son Optimum.. Idée magistrale pour une oeuvre, à mon avis, d'exception.

3..Les générations perdues au fond de grottes sans lumière du "Monde Aveugle" de Galouye. En cherchant bien, du troglodisme moderne doit bien se trouver ailleurs..? Peut-être dans les gouffres urbains à ras de glace du "Navire des Glaces" de Moorcock..? Un Dick peut-être aussi (me souviens plus du titre..!) ?

4_Les habitats ligneux et E.T. du "Creuset du Temps" de Brunner, humains (?) du "Monde du Lignus" de Jeury.

Au château d'Argol de Julien Gracq, où un château breton et ses alentours (fôret et mer) jouent un rôle éminent.

Il y a une nouvelle de Ballard (Vermilion sands ?) où la maison se déforme en fonction des humeurs des habitants.

		lacroute : I.G.H. de Ballard

(Du camp d’internement de Lunghua à la banlieue de Shepperton, les lieux d’habitations ont pris une place considérable dans la vie et l’œuvre de ce grand écrivain...)

Pour rebondir sur I.G.H. (et rester entre quatre murs), on pourrait aller de Billenium, où l’espace d’habitation ordinaire tend à se reduire à la taille d’un cagibi, à La cité concentrationnaire, et ses perspectives démesurées, et au Rapport sur une station spatiale non identifiée, aux dimensions proprement infinies.

Et puis il y a ces résidences de haut standing, avec leurs hauts murs et leur service de sécurité, si préoccupées de se protéger de l'"extérieur", qu’elles en oublient/négligent les psychopathologies de leurs habitants, bombes à retardement du Massacre à Pangbourne et de Super-Cannes.

		Olivier : Il y a une nouvelle de Ballard (Vermilion sands ?) où la maison se déforme en fonction des humeurs des habitants.

"des maisons psychotro-piques, sensibles à l'humeur de leurs occupants..."
dixit la 4ème de couverture de la dernière édition.

Je ne me souviens plus de quelle nouvelle exactement…

Immédiatement deux idées me viennent:
Le monde Inverti de Priest

Hyperion de Simmons. Dans ce dernier figure une demeure qui utilise le réseau "Distrans" pour avoir des pièces sur des planètes différentes.

Le monde aveugle de Daniel F. Galouye
Si l'habitat est vaste, son étrangeté n'en est pas moins fort intéressante.
Dans le même genre, il y aurait aussi Croisière sans escale de Brian Aldiss.

		lacroute : Un Dick peut-être aussi (me souviens plus du titre..!) ?

Sans doute La vérité avant-dernière, où la population se terre depuis 15 ans sous la surface livrée au retombées radioactives d’un conflit mondial.

		lacroute : Les habitats ligneux

Les maisons d’Iszm de Jack Vance, habitations végétales qui s’exportent dans toute la galaxie (les mâles uniquement).

Je vais rester sur le cinoch dsl , mais la littérature n'est jamais loin, en disant :

Le micro-appart dans le Vème Element : bien qu'on n'y voit guère le héros y habiter, les scènes laissent assez bien imaginer ce que cela pourrait être... Et resto-bateau à domicile par la fenêtre ^^

J'aurais bien cité le Bradbury de Blade Runner, tout à l'abandon, sombre, suitant, mais je ne me souviens pas en l'avoir vu sous un angle très "habitable"

Par contre, il y a pas mal de vaisseau spatiaux. Je ne nommerai que le Discovery de 2001, introduit par un footing circulaire ^^ - détente aux échecs ? - visio-communication allongé sur table de massage avec un Nestor attentionné qui s'appelle Hal...
Chéri tu as mis tes patins ? - oui, mon cœur - Non, mais ceux à velcro, bon sang !!!

Il y a les habitats pas vraiment désiré, comme les Abri anti-atomiques. Bon disons The Divide, mais il y a sans doute mieux, même si je vois pas là...

Avec un petit écart à la vraie SF, un bon trou de Hobbit, c'est bien confortable....

Je ne peux m'empêcher de faire l'écart jusqu'au fantastique avec "Le sous-sol de la peur" de craven : habitation démente pour une famille démente, horreurs dans les pièces, dans la cave, même dans les cloisons... et le Manoir de la Famille Adams...

Une histoire d'humanité isolée dans des cocons/containers/appartements, empilables, transportables, déportables, pyramidaux..avec la notion qu'en sortir est inutile/impossible (?) quand une sorte de téléportation mentale semble possible, dans un roman de Truong Jean-Michel ("Le Successeur de Pierre")..!
NB: le truc est à peu près celui-ci (j'ai la mémoire qui flanche de plus en plus), si quelqu'un veut bien confirmer ou son contraire..!

Jim: c'est OK pour le Dick, bel et bien celui attendu. Merci..!

Les Arches Stellaires en général (un fil y a été consacré sur CSF): vaisseaux colonisateurs dont le temps de trajet dépasse plusieurs générations. "Croisières sans escale" déjà cité ici. "La Geste du Halaguen" de Guy Scovel. Un Suragne avec "La Nef des Dieux".

Un grand magasin pour les squatters minuscules du "Grand Livre des Gnomes" de Pratchett.

..et puis tous ces héros qui habitent dans la tête et le corps d'un autre le temps d'une aventure, d'une remise en question. P*****, pas d'exemple en tête pour l'instant..!

..Les Sietchs duniens (si tant est que ceux-ci s'orthographient bien de la sorte).

...vivre dans les deux dimensions de Flatland.

..Peut-être quelque chose à tirer des volumes de Jasper Fforde en compagnie de Thursday Next...? A confirmer ou son contraire car je n'ai pas encore lu ce que je subodore comme intéressant).