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RE : Le style d'un auteur.
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16/06/2010 à 19h06
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Vaste question.
Et quelque peu décousue, je trouve.
| | | | | | krokooc :
Comment parler du style d'un auteur? |
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Un auteur a-t-il un style ?
Il possède une voix qui demeure plus ou moins audible à ses lecteurs quelque soit le projet d'écriture.
Mais, sauf à être extrêmement limité, il dispose de plusieurs styles qu'il sélectionne comme outils les plus adéquats à raconter des histoires, différentes et particulières.
| | | | | | Citation :
Je reste bloqué, lorsque je parle d'un livre, a raconter une partie de l'histoire, sauf pour 1/2 auteurs et les romans ayant des styles vraiment marqués type journal de bord (etc) ce qui est un peu limité pour vanter les mérites d'un livre.
Donc voila, je voulais savoir si vous aviez des "tips" pour repérer des tics d'auteurs, leurs styles, parler de la construction d'un livre (...) |
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S'il s'agit de partager un enthousiasme, et comme l'on défend mieux (ou du moins, avec plus d'ardeur) ce que l'on aime, on pourrait chercher ce qui au sein d'un procédé de narration, d'un style d'ensemble, nous a le plus plu, le plus fait d'effet...
Sur l'exemple du journal de bord : les ellipses temporelles; le "hors-champ" du récit, les cliffhangers ? La narration à la première personne; l'évolution (souvent la dégradation) de l'esprit, voire de la lettre, du narrateur ? Les variations de la taille des paragraphes; le jeu sur le rythme ? Les rapports cliniques; les envolées lyriques ? Etc, etc.
Ce peut être un moyen, je crois
et je ne dis pas que j'agis de cette manière, en tout cas pas par préméditation ;-D
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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RE : Le style d'un auteur.
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17/06/2010 à 15h27
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| | | | | | Citation :
Vaste question.
Et quelque peu décousue, je trouve |
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Ce qui est le cas. Sorry.
C'est un peu ca que je me demandais, pour la description d'un récit, mais c'est vrai que je n'ai que très peu de moyen d'exprimer l'amour que je porte a Silverberg, Lovecraft, Asimov (etc) avec des gens qui partent pas forcement avec un bon apriori sur la sf et le fantastique (et qui ne lisent pas forcement régulièrement).
Le seul moyen pour les "convertir" (un mot peu adapté a ce que je veux faire, mais c'est un peu ca) et de parler de la qualité du récit, mais voila, je ne sais comment le faire.
Je vais donc regardé le rythme, sur quoi tu sembles principalement t'intéresser Jim. Et qu'est ce que appelle le 'hors champ du récit"... Je connais le principe en cinéma, mais en littérature?
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RE : Le style d'un auteur.
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18/06/2010 à 09h42
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Lovecraft a quand même un style bien à lui. Bradbury aussi.
Parmi les auteurs à styles hautement reconnaissable, citons également Jacques Barbéri.
Pour les auteurs non francophones, il faut aussi se méfier des trads, surtout les plus anciennes, qui ne sont pas forcément d'une fidélité à toute épreuve.
Je pense qu'il faut tout d'abord préciser ce que tu entends par style : est-ce la façon dont est construite (narrée) l'histoire ? En ce cas, Le rat blanc de Priest est un cas intéressant de narration chronologiquement chamboulée, puisque l'on passe de l'enfance à l'âge adulte, puis l'enfance et ainsi de suite du narrateur. C'est ce que je préfère appeler la narration, ou la construction de l'histoire.
Le style, pour moi, c'est la forme. De quelle façon procède l'auteur ? Est-il suggestif et évocateur plutôt que descriptif, comme Lovecraft ?
Cisèle-t-il au contraire ses phrases, comme Francis Berthelot ?
Ou bien nous livre-t-il un véritable torrent de mots comme Barbéri ?
Cette question du style reste intéressante en soi. J'ai toujours considéré que la sf n'avait pas vraiment crée une écriture propre, comme a pu le faire le polar hard-boiled avec le behaviorisme, en rejetant systématiquement toute forme de psychologie.
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"Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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RE : Le style d'un auteur.
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18/06/2010 à 16h28
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| | | | | | krokooc :
Et qu'est ce que appelle le 'hors champ du récit"... Je connais le principe en cinéma, mais en littérature? |
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Eh eh, là c'est toi qui pointes les coutures qui lâchent..! ^^
Je pensais, dans ce cadre particulier du journal de bord, à ces moments où le narrateur, qui n'est pas omniscient et parfois guère fiable, se livre moins (entrèes plus espacées; plus courtes; plus énigmatiques sinon incompréhensibles...), soit qu'il semble vouloir nous cacher des choses (des éléments importants qui seront généralement révélées plus tard, par déclarations ou allusions) soit qu'il n'a plus le temps de remplir scrupuleusement son journal, trop occupé qu'il est à sauver sa peau ou éviter de sombrer dans la folie.
Il ne s'agit alors plus là de lire entre les lignes mais entre les paragraphes voire entre les (brefs) chapitres.
"hors champ du récit" n'est certainement pas un terme académique.
Je manque de background littérature pour désigner précisèment ce que j'entends. Alors j'empruntais au cinoche... finissant par me dire "Enfin... j'me comprends !!" ;-D
[Je pense aussi, maintenant, à ces films hollywoodiens (des années 50 notamment) où le héros invite la fille à monter boire un dernier verre dans son appartement --> fondu au noir --> il lui sert le petit déjeuner au lit... >>> Par la Sainte Vierge, serait-il possible que dans l'intervalle... ;-]
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RE : Le style d'un auteur.
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22/06/2010 à 23h03
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| | | | | | Citation :
Olivier
Lovecraft a quand même un style bien à lui. Bradbury aussi |
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Pour ces deux la c'est assez simple en effet, mais ca se complique quand on commence a parler de Van Vogt (d'ailleurs je viens de regarder mais les trads du non A ont été faites par Vian...) ou K.Dick etc...
@Jim:
Bah ca c'est ce qui fait un bon roman pour moi, les trucs qu'on est pas censé savoir mais qu'on devine avec plus ou moins de facilité...
C'est bizarre, mais j'ai vraiment pas d'exemple en tête... Quelqu'un en aurait un beau?
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RE : Le style d'un auteur.
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23/06/2010 à 18h49
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Jusqu'à quel point un traducteur peut t'il insuffler sa propre patte sur un récit qui n'est pas le sien..? Est ce que c'est inévitable, souhaitable, impossible ? Je n'en sais rien et pose la question..!
J'ai envie de comparer deux auteurs, Pelot et Silverberg, tous deux écrivant depuis belle lurette (même si l'un depuis plus longtemps que l'autre, même si le même édifiant son renom sur un éventail de thèmes plus imposant, même si le même plus international), tous deux prolifiques en diable, tous deux alimentaires épisodiquement. Admettons qu'ils aient la même valeur aux yeux de tous et ce n'est sans doute pas le cas, mais basta, l'important étant de les placer sur un pied d'égalité. La seule différence qui les oppose alors à nous lecteurs français lisant en français est que l'un nous sera livré dans sa version brute non maquillée et l'autre sous le filtre de la traduction. Et ici, perso, je serai capable de sniffer le style de Pelot à dix mètres à la ronde, alors que pour Silverberg je suis convaincu que je me tromperai une fois sur trois. Est ce que cela sera du au polymorphisme inné de Silverberg ou aux divers traducteurs qui ont traversé son oeuvre, ou encore aux deux phénomènes ? Pour Pelot il possède tant de tics énormes personnels qu'ils sont presque à eux seuls une marque de fabrique.
Pour en revenir à AEVV je pense que son fil conducteur est sa facilité à se surenchérir sur lui-même, à se surinventé l'imaginaire..!
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