Lecture de Mars, c'est là que ça se passe...

Première lecture du mois...Les Cigales De Satan de William Reymond.

Lu la novella Des étoiles entrevues dans la pierre de Lucius Shepard.
D'abord attiré par la promesse d'une histoire à coloration lovecraftienne, je n'ai pas été déçu; épouvante et régionalisme cosmique sont bien au rendez-vous, dans un texte qui reste du pur Shepard.


PS : remarque de l'auteur sur le background rock du texte :
"little bit of my rock history is in that story. i was in a band with "Stanky' and he was much worse than i depected him."

Lovecraftien 0-o ??? Vraiment rien de tel dans cette nouvelle superbe, en effet purement shepardienne, que j'ai aussi beaucoup aimée (comme ses soeurs de Sous des cieux étrangers, d'ailleurs).

Je commence " Symphonie pastorale " de Hugues Douriaux.

		Lisbei : Lovecraftien 0-o ??? Vraiment rien de tel dans cette nouvelle superbe

Je maintiens que si,
et je ne suis d'ailleurs pas le premier à la voir ainsi.
Un exemple : Jean-Daniel Brèque qui, sur un autre forum, la qualifiait de "lovecraftienne et excellente".

Bien entendu, dans cette nouvelle, ce sont les relations entre les individus qui priment, et l'on aime Shepard pour ça; mais un fond lovecraftien (m')apparaît bien présent dans ce texte, de part sa dimension cosmique partant d'une échelle locale, ses visions d'outre-espaces, ses phénomènes dépassant la capacité de compréhension des personnages, etc.

Mmmmoui, bon, si toi et JD Brèque le dites, je ne vous contredirai pas, ce n'est pas ces caractéristiques que j'associe en premier à Lovecraft, c'est tout ^^.

Pour être tout à fait honnête, j'ai cherché des commentaires de Lucius Shepard évoquant Lovecraft au sujet de cette novella... et n'en ai pas trouvé.
La beauté lovecraftienne est probablement en partie dans l'oeil de l'admirateur...

De multiples commentaires montrent néanmoins que Shepard apprécie l'auteur, sans pour autant en faire une référence.
Par contre, il dit à un moment donné : "I like the idea of lovecraft better than the reality."
(Avec quoi je suis assez d'accord, dans la mesure où je préfère ma dose de Lovecraft sans tentacule ou formule ésotérique.)

Le vaurien de Marcel Aymé, une bien belle réflexion sur la paternité, le destin et le fatalisme social, légèrement teintée de fantastique.

Je commence un Westlake, un Dortmunder : Comment voler une banque (traduction révisée du Paquet).

Toujours dans Dome et je me régale...
Je crois que je vais compléter mes lectures du King, parce qu'il n'y a pas à dire : en France, il n'y a pas de Stephen King. Je veux dire par là d'équivalent.
On a des auteurs qui défendent la prose, mais oublient trop souvent l'histoire.

Vient de finir dans le métro La forêt des Astres de Tim Rey. C'est magnifique, encore mieux que le Tibbar, le croisement de Cordwainer Smith et de Jack Vance, le tout par un auteur français. Je suis plus qu'enthousiaste, c'est ce que j'ai lu de meilleur en SF depuis des années!
Amateurs de nouvelles? Précipitez vous dessus!
Amateurs de belles plumes? Précipitez vous dessus!

Après avoir crapoté avec délectation dans l'univers fangeux de Féerie pour les ténèbres de Jérôme Noirez, j'attaque Armageddon Rag de George R.R. Martin, et là, ça rox !