Lectures: En mai, lis ce qu'il te plaît !

The city and the city de China MIEVILLE
Un emprunt médiathèque que j'ai eu du mal à finir malgré l'intérêt du propos (comment deux villes univers et leurs habitants peuvent arriver à coexister en s'ignorant et comment les conflits inhérents à la nature humaine peuvent ils être (ou non) jugulés par la loi)
Reste que, le langage employé par l'auteur reste difficile ( un mélange d'inventions et d'argot) et à mes yeux inutilement artificiel Reste que je n'ai pas accroché au personnage ni à la trame de l'enquête. Les descriptions de la ville (peut -être trop actuelle avec ses friches banlieues sinistres, ses taudis ses immeubles etc) ne m'ont pas assez dépaysé pour me convaincre de leur réalité ...

J'ai eu le même problème dans l'univers joyeux et acide de l'anneau monde de mon premier Pratchett Je n'accroche pas à cet humour assené à tous les paragraphes dans toutes les phrases et qui, de par son abondance, perd pour moi tout son sel Cela m'empêche d'apprécier les autres perles et trouvailles Donc en conclusion je ne suis pas fan de ce style.

Viens de relire, catégorie "classique", Sécheresse de Ballard Rien de tel pour attaquer la semaine complétement déprimé par la nature... humaine et ce tableau apocalyptique si réel qu'on s'y croirait déjà

Planète polluée de Paul Béra .

Après BALLARD, j'attaque The Athenias Murders de José Carlos SOMOZA A mi parcours, je suis intriguée par l'écriture de cette enquête dans la Grèce de Platon C'est un petit livre qui tout au long de l'enquête donne à réfléchir A réserver aux passionnés de cette période car les références qui ponctuent tout le cheminement n'ont de sens que si on connait l'Histoire et la philosophie de Platon La présentation à travers deux narrateurs (le rapporteur et le traducteur) est étrange et très intéressante Mérite une lecture attentive aidée en cela par l'intrigue sur le meurtre d'un jeune disciple de Platon.

Fini Le poids du nombre : l'obsession du surpeuplement dans l'Histoire de Georges Minois. L'auteur retrace l'histoire de la surpopulation à travers les mentalités, de l'Antiquité à nos jours, avec plus de 7 milliards de Terriens. Les pages consacrées au XXe siècle, notamment au totalitarisme, sont passionnantes.
Pour peu que l'on s'intéresse au sujet, le bouquin est passionnant : érudit, drôle... L'auteur en profite aussi pour réhabiliter Malthus, contre les préjugés tenaces dont il est victime.

J'ai tenté de relire Tunnel de Ruellan, et suis d'accord avec les critiques de Ligny.

		Citation : Viens de relire, catégorie "classique", Sécheresse de Ballard Rien de tel pour attaquer la semaine complétement déprimé par la nature... humaine et ce tableau apocalyptique si réel qu'on s'y croirait déjà

Un des meilleurs Ballard.
Si tu veux vraiment sombrer définitivement dans le désespoir, je te conseille IGH. Mon Ballard préféré !

		Olivier : J'ai tenté de relire Tunnel de Ruellan [...]

J'avais tenté de le lire et avais vite décroché.

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J'entame une lecture longtemps différée : Sécheresse de Ballard. ^^

Pour en finir avec l'espèce humaine et les Français en particulier de Pierre Drachline.

Eh bien, dansez maintenant ! de Denis Nauze.

Hmmm oublié quelques achats ces derniers temps ....

Après la chute de Kress , pas mal du tout ,mieux que ses dernières prestations , surtout pour la partie pré-chute. A postériori ,quand même ,un serieuxdoute sur la crédibilité du postulat de base .
Le sentiment du fer, de Jaworwski , excellent! J'ai retrouvé là l'esprit et la lettre des Récits du vieux royaume ( Misère ,toujours pas lu Gangner la guerre ) . En passant même pas mort est pas mal ,surtout pour les passages mi-oniriques mi mythiques de la deuxième partie .
La ménagerie de Papier ,de Liu , c'est bon , mais pourquoi en suis je ressorti avec le sentiment d'avoir lu un Egan au petit pied ? Pas sur que ca justifie l'empilage de prix que ce jeune homme a reçu.
Sinon ,dans un autre genre ,je suis en train de finir Perfidia , de Ellroy , qui ne revient pas au niveau des premiers éblouissements , mais qui tranche agréablement sur sa dernière prose syncopée, télégraphique ,pour moi carrément illisible!

Une si douce apocalypse de Jérôme Leroy.