Quelle Sf avant internet ...?

J'y étais jeune et nullement en responsabilité ! Ils voulaient pousser les fans de polar et SF à lire du mainstream. Ils disaient aussi qu'un lecteur "classique" pouvait ainsi ouvrir par hasard un livre de SF et le poursuivre...
Mais l'important était que cette bibliothèque contenait beaucoup plus de SF que ses voisines.
Et sur l'étagère le "look" d'une collection de SF se reconnait de loin.
Plus tard, le fonds global s'agrandissant vite, on a collé au dos des livres SF une petite étiquette "SF" pour les différencier des livres voisins ordinaires.
A+

		vda : Je conserve aux bibliothèques municipales un sentiment reconnaissant pour la mise à disposition de tant d'ouvrages différents. Souvent, je m'y inscrits au gré de déménagements dont la répétition a vu ma bibliothèque personnelle perdre en volumes et en poids. Toutes ne sont pas à la hauteur de mes attentes dans le genre SF quand je fais le tour de leurs rayons (l'âge d'or n'y existe pas toujours sorti d'Asimov et le commercial et le cycle à rallonges a pris la portion congrue qui lui est parfois laissée - cf. Bordeaux).

+1

Que ce soit pour remercier les bibliothèques municipales en général
ou pour regretter le catalogue de la bordelaise
(heureusement, il y a(vait ?) quelques bouquineries bien fournies au centre-ville...)

		vda : Plus qu'internet, il me semble que la SF a subi l'influence du traitement de texte.

Clairement, oui. Ne serait-ce que dans l'accroissement de la taille des textes (autrefois plus faciles à réviser/reprendre/éditer grâce à l'aide logicielle).[/cite]

		lacroute : C'était quand même un tout autre temps confié totalement au hasard. Un temps pour les vieux croûtons.

Mince alors ! Est-ce que je vieuxcroûtoniserais ? ^^

Parce que je regrette parfois ce temps de l'imprévu.

Je me suis mis assez tard à l'achat via internet et si au début c'était exaltant, de trouver en deux clics des titres rares, ça ne vaut pas le plaisir de trouver un jour, au détour d'une bouquinerie, des bouquins qu'on a si longtemps cherchés qu'on ne les cherchait plus...!

Jim

		Citation : des bouquins qu'on a si longtemps cherchés qu'on ne les cherchait plus...!

C'est tout à fait çà. Mon plus grand plaisir est de rentrer dans une bouquinerie sans idée préconçue (contrairement à une vraie librairie), de fouiller du regard le dos des livres, de reconnaitre les collections typées SF et d'aller plus loin vers l'éventuelle trouvaille de la journée. C'est aussi celui de se laisser guider, après discussion avec le vendeur, vers la réserve secrète de la boutique qui, toujours, contient le plus inattendu et le plus improbable des trésors.

Ma bouquinerie habituelle répertorie, parait t'il dixit le propriétaire, ses entrées sur le Net. Je n'y vais JAMAIS. J'ai bien trop peur de perdre ce qui me fait rentrer dans la boutique: le coup de bol d'être au bon endroit au bon moment et tant pis pour ce que je loupe.

J avoue pratiquer les deux avec un plaisir sans mélange. J apprécie autant le risque de la découverte imprévue que la traque acharnée de l exemplaire indisponible.

		Citation : Plus qu'internet, il me semble que la SF a subi l'influence du traitement de texte.

Certes. Mais Internet a fourni un avantage au lecteur : pouvoir mieux choisir ses lectures grâce aux blogs, aux sites spécialisés, etc.