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RE : SF : mal aimée
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01/09/2005 à 22h00
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"Pourquoi la SF est-elle mal aimée? Voilà la question que je me pose. Ce n'est peut-être qu'une question de goût. Ou alors, je connais plein de gens qui disent que la sf est invraisemblable, qu'elle ne correspond pas à la réalité. Genre : c'est quoi tous ces monstres ou tous ces aliens, cela n'existe pas...Et les voyages dans le temps non plus...En fait j'ai l'impression que la plupart des gens sont terre à terre non ? Mais pourquoi?"
1) la sf a parfois souffert de l'amalgame avec des mauvais films sf, comme le fantastique souffre des daubes horribles où une fille et un mec copulent, klak ils se font zigouiller. l'argument du non lecteur devient alors j'aime pas le fantastique.
Perso, si je m'étais borné à mater 2001, j'aurais jamais ouvert le book or le livre surpasse le film.
Quand je regarde solaris, je me fais suer... oups ! Je lui préfère un star wars :-))))
d'ailleurs on va vendre la K7 de solaris un de ces jours... (ou la sacrifier ?)
2)la sf, c'est parfois trop scientifique, désolé mais la hard science et les maths c'est gavant quand on n'est pas de formation scientifique et qu'on s'est fait allumer par un prof en physique pendant des années (remarquez pour moi c'est comme la musique avec la bonne note))))
3) la sf s'est complue pendant un temps dans "sa" pensée unique...
là, je lis calculating god parce que le thème de la religion m'intrigue me fascine, comme avec l'inasion divine de Dick dont je dois faire uen fiche de lecture...
pour l'heure, je me marre (la proposition de toucher rectal de la part du E.T !!!))))
bref, en conclusion faut tout essayer, y compris la litterature erotique.
Ne pas chercher à convaincre à tout prix les potes.
jess qui vous souhaite une bonne soirée.
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RE : SF : mal aimée
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01/09/2005 à 22h07
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SF IS NOT DEAD
No future... ah, bin, non là, ça marche pas...
je reviendrais plus tard pê pour une réaction plus.. sérieuse...
Néanmoins, on pourrait déjà avancer que certaines oeuvres de moindre importance, notamment cinématographique, on pu discréditer un genre, et en construire une représentation faussée pour la plupart (dans le mauvais sens).
ceci n'étant, si tant est qu'il soit juste de le signaler, qu'un élément...
La sf se tourne vers l'avenir... Peut-être faut-il un esprit similaire pour si pencher. Peut-être la jeunesse et l'adolescence sont ils plus proche des ses perspectives. De là à dire qu'il s'agit d'une lecture pour boutonneux.
Dans notre monde frileux, dont les perspectives d'avenir forcent plutôt à la stratégie de l'autruche, les adultes s'occupent de choses bien plus importantes comme : comment gagner plus d'argent, comment regarder le monde à travers un journal d'information, ou comment vais-je assurer mes futures obsèques : c'est ça l'avenir (non pardon, je plaisante)
Pi, comme le fait remarquer Goimard, dans science fiction y'a science et y'a fiction :) - ce qui semble, à première vue, un peu contradictoire.
quelqu'un sait-il à combien on peut chiffrer les lecteurs de sf dans l'hexagone...????
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 C'est pas vrai, je ne suis pas misanthrope. La preuve, j'ai des amis humains.
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dernière édition : 01/09/2005 à 22h09
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RE : SF : mal aimée
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01/09/2005 à 22h50
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je cite Goimard dans le texte :
"et justement la science-fiction unit deux termes apparemment antinomiques, la science et la fiction. De là, l'étonnante agressivité qu'elle suscite, aujourd'hui encore, tant chez les scientifiques que chez les littéraires.
Le scientifique ennemi du genre dira volontiers que la science n'est ici qu'un prétexte : les auteurs y trouvent un alibi facile pour leurs fantaisies, abusent un public ingénu par une apparence ou plutôt une caricature de sérieux et versent volontiers dans la gratuité, voire la puérilité. Bref, la science-fiction est fausse et, pour tout dire, antiscientifique.
De son côté, le littéraire réfractaire note que la science-fiction est pleine de développements scientifiques ennuyeux et pédants, que les personnages ne sont que des silhouettes sans épaisseur, que les problèmes traités concernent généralement la collectivité et non l'individu, que l'écriture, enfin, est sommaire. En somme, la science-fiction est laide, et pour tout dire, antilittéraire.
Gardons nous cependant des oppositions simplistes, comme celle qui ferait de la littérature une quête du plaisir, et de la science une quête de la réalité. Le grand projet du scientifique est d'affronter la réalité, de la comprendre et de la décrire. Mais le littéraire sérieux affiche la même ambition."
(écrit en 1972)
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 C'est pas vrai, je ne suis pas misanthrope. La preuve, j'ai des amis humains.
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RE : SF : mal aimée
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02/09/2005 à 10h32
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| | | | | | Citation :
Perso, si je m'étais borné à mater 2001, j'aurais jamais ouvert le book or le livre surpasse le film. |
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Je pense que les deux sont complémentaires, et qu'il faut juger chacun à l'aune de son support.
La sf mal aimée ?
Non.
Méconnue et donc méprisée en tant que telle. (Voir l'ignorance crasse et guère surprenante des Inrockuptibles, cette insupportable revue, dans sa critique du dernier Spielberg : une perle)
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 "Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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