Thomas
Day
à 'réécrit' ici (en 2011) un livre qu'il avait publié en 2001 sous le titre de "Les cinq derniers contrats de Daemone Eraser". N'ayant pas lu la première mouture il semblerait que celle-ci s'est vue rajouté quelques pages (voir chapitres).Aux premières lignes du prologue je me suis dit: "Oh lala, un genre de space opera au personnage compliqués dans des mondes compliqués pas très bien définis, cela va être difficile à digérer". À la fin de ce même prologue je me suis dit "Ah! mais c'est tout bon en fait! Pour être certain de tout avoir compris et de rien rater je vais le relire ce prologue!" Comme dans la plupart des cas ce prologue reste un prologue et le livre se clôture sur un épilogue. Ces deux chapitres semblent être une des nouveautés de cette version du livre, ils définissent mieux le contexte du roman et le place dans (à ce que j'ai compris) un projet beaucoup plus large de l'écrivain. Pas mal de personnages du livre seraient connus des amateurs de la revue Bifrost ou Thomas
Day
leurs a déjà donné naissance.Fidèle a lui même Thomas
Day
livre ici un roman d'aventure, pur et simple. (limite pulp(?))Pur par sa violence et l'absence d'artefacts inutiles à l'histoire.
Simple car primo: le thème du roman est universel -l'amour-, secundo le déroulement de l'histoire est d'une simplicité enfantine.
C'est comme cela que j'aime Thomas
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, c'est (un peu prés) uniquement comme cela que je le connais aussi.Vous l'aurez compris Deamone Eraser (gladiateur de son état) se voit confié cinq contrats pour retrouver l'amour en récompense. À un moment je me suis dit cinq contrats pour 220 pages c'est trop, et bien non, cela garde le lecteur en haleine (et on est dans le pur et simple rappelons le(!)) et la fin malgré qu'elle soit un peu prévisible ne gâche rien. Ceci parce-que la réflexion autour du thème est bel et bien présente -ce n'est pas une profonde réflexion- mais le message est clair.
Ce roman reste à mes yeux un cran en dessous de "La voie du sabre", "L'instinct de l'équarisseur" ou "La maison aux fenêtres de papiers".
Pour les amateurs du style donc.