2017, faudra-t-il accoucher tes lectures avec le forceps?

Le spleen contre l'oubli Juin 1848 : Baudelaire, Flaubert, Heine, Herzen de Dolf Oehler
Un livre ambitieux, aux croisements de l'Histoire, de la littérature et de la politique, où l'auteur explore les répercussions des journées de 1848 sur les contemporains en général, et en particulier ceux cités dans le complément du titre.

Bon bah comme il n'est jamais trop tard pour bien faire, je lis enfin Dune.
J'ai fait un blocage énorme sur Herbert, suite à ma lecture de son médiocre Dragon sous la mer. Puis j'ai vu le docu sur l'adaptation avortée du roman par Jodorowsky.
Et j'ai décidé de m'y lancer et... punaise, grand bien m'en a pris.
Je suis tout simplement bluffé. Je savoure lentement cette oeuvre et son univers denses, et je suis simplement surpris qu'il ait pu être ex-aequo avec le très, très moyen Toi l'immortel de Zelazny.

Dune, mazette, que c'est trop long !
J'ai essayé de relire L'homme démoli de Bester, que j'ai trouvé franchement vieillot.
Du coup, de plein pied dans la new wave avec Service d'ordre de Malzberg.

Terminé , La folle du roi de Luc Chomarat et Le dernier voyage de Bruno Poissonnier .

Terres de crépuscule de John Maxwell Coetzee.

Je suis entrain de lire mon premier DOA, enfin pour être précis un demi DOA, car L'honorable société est un polar à deux mains, c'est surement pour ça que la deuxième auteur s'appelle Manotti (oui bon en fait en italien ça veut dire "crochets" et pas "mains", mon jeu de mots tombe à plat). L'intrigue se déroule entre les deux tours d'une élection présidentielle. Je trouvais amusant de lire ce roman dans le contexte actuel. Pour l'instant, je suis happé.

J'ai lu également les deux premiers tomes de la trilogie BD Quai d'Orsay de Christophe Blain et Abel Lanzac qui sont sous-titrés Chroniques diplomatiques. Et j'ai beaucoup ri, notamment de la gestuelle des personnages et du comique de situation. Pour le coup, la BD nous entraine dans les arcanes du pouvoir, au ministère français des Affaires étrangères au coté de Taillard de Vorms qui a clairement les allures de Dominique de Villepin.

Au cœur de la formidable biographie d'Alice Sheldon/James Tiptree Jr
(j'enchaînerai sans doute par ses fictions)

Nom de D... je n'arrive pas à terminer "La planète géante" de Jack Vance !

C'est grave ?

Non non. Ne pas arriver à finir du Vance, voire ne pas en lire du tout, est plutôt un signe de bonne santé mentale ...

ok, ------------------------------> []

Non mais ! ^^


PS : je ne trouve pas que ce soit dans ses romans les plus épais qu’on trouve Vance à son meilleur...