2017, faudra-t-il accoucher tes lectures avec le forceps?

J'attaque THE LONG EARTH de Pratchett et Baxter Je ne suis pas fan de ces auteurs mais je me pose des questions sur leur collaboration et le thème des mondes parallèles m'intéresse ...
J'ai laissé de côté la lecture de The fifth season (bien écrit mais trop "verbeux" à mon goût") de N. K. Jemisin dont on dit partout le plus grand bien ...
Je me suis lu pratiquement d'affiler la série distrayante (du moins les 5 premiers opus) de Daniel FAUST par Craig SCHAEFER en urban fantasy à Las Vegas, ville de tous les vices et turpitudes ! (des sorciers, des méchants très méchants, des anciennes déités ou ressortissants des Enfers, des monstres et des mafieux) dans le ton du roman "noir" mais on ne s'ennuie pas Il faut lire la série dans l'ordre car tous les évènements s'enchainent d'un livre à l'autre sans vraiment aboutir à une solution finale jusqu'à présent
Lu avec un grand plaisir également en URBAN FANTASY mais plus introverti et soft (pas de romance, pas de Satan ) mais intéressant traitement du fantôme le Dusk or Dark or Dawn or Day de Seanan MacGUIRE
En commande donc en attente de lecture la suite de Linesman, le 3e tome intitulé CONFLUENCE de S K DUNSTALL J'ai aimé l'idée de ces "lignes" sur les vaisseaux et de la caste qui s'en occupe Malheureusement, l'auteur s'étale un peu trop à mon goût sur des problèmes politiques ou relationnels - même si l'univers créée est intéressant - et ne nous dévoilent qu'au compte-gouttes le pouvoir de ces lignes sur ces vaisseaux ET ou autres... (malin, mais frustrant !!! )

... J'ai failli passer à côté si ce n'est qu'un hasard visuel parmi des centaines comme on en connait tous les jours sur le Web m'a permis de trouver çà.
Le marketing maison, çà fonctionne pile poil, pas à dire.
Pas acheté, néanmoins.
Faut dire que l'illustration se prêtait tant au genre. Ne restaient que le nom de l'auteur qui sonnait quelque part et celui de la collection. Sinon, le tout, d'aspect éditorialement voulu, çà fait bien "Nous Deux" tout craché.
La SF se perd, se dilue et disparait dans son iconographie, comme c'est dommage..!

http://www.denoel.fr/Catalogue/DENOEL/Lunes-d-encre

Les parutions récentes de Lunes d'encre contiennent une grosse proportion de couvertures typées SF.

Certes, les romans de la romancière Jo Walton détonne avec le reste de la collection, mais pas avec les couvertures des VO du bouquin en question : https://www.goodreads.com/work/editions/26174356-my-real-children

La combinaison quatrième+illustration de couverture donnent peut-être une bonne idée/représentation de son contenu, une sorte de destin croisé où l'idée science-fictionnesque n'est sans doute qu'un simple prétexte pour raconter les dilemmes de la vie. Peut-être n'en est il rien... Mais puisqu'on parle d'apparence, je n'ai pas de remords à donner un avis sur un livre que je n'ai pas lu. Ma perception du roman se borne donc à croire que l'histoire est une nouvelle variation à la tonalité Fantastique sur le thème du doppelgänger.

Quid de son roman Morwenna récompensé par les prix Hugo, Nebula et British Fantasy? Là encore, je me dis que la SF n'apparaît dans ce livre que sous la forme d'une mise en abîme, par bribes destinées au cercle des initiés, mais que le caractère, futuriste singulier ou le plus étrange de la SF n'y est peut-être que marginal dans cette histoire qui gravite autour d'un évènement dramatique d'une jeune adolescente. Tout ça est encore des suppositions de ma part.

		Citation : Ma perception du roman se borne donc à croire que l'histoire est une nouvelle variation à la tonalité Fantastique sur le thème du doppelgänger.

Cf La Séparation de Christopher Priest.
(J'avoue, je suis preneur)

je suis dans le tome 1 de Latium , et je me laisse prendre par le projet , qui n'est pas d'une originalité folle sur le fond mais qui passe bien ( avec une zolie couverture bien SF avec des zolis vaisseaux spatiaux de partout ! :))

BDN

		Citation : Mais puisqu'on parle d'apparence

... le pitch aurait pu me pousser à l'achat (typiquement le genre de récit dont je raffole) mais l'apparence fait que le regard glisse et ne retient strictement rien si ce n'est un vague fantôme de couverture romantique sans intérêt aucun. Titre et sous-titre n'aident pas à se débarrasser de cette première impression ... et l'envie de tenter l'aventure du 4 de couv ne me serait pas venue à l'esprit sur l'étal d'un libraire, qui aurait déjà translaté l'objet au-delà de mes territoires habituels de recherche. L'argument du cousinage avec la lit blanche ne me rassure pas, jamais je ne serai allé l'y chercher. Non, il y a problème de com qui vise à côté de la plaque. Comme, d'emblée, un coup d'épée dans l'eau.

Dans le même ordre d'idée, feuilletant un récent Bifrost au rayon des romans critiqués au titre de nouveautés, seul 1/4 des unités ont un rapport d'évidence graphique avec la SF. C'est subjectif, je sais, mais le ratio est de suffisante importance pour pointer le propos.

The sub, roman fantastique de Thomas M. Disch.



(Ceci n’est pas l’illustration de l’édition que j’ai acquise : celle avec la pomme, je n’ai pas réussi à en importer l’image.)


J’ai voulu lire l’avant-propos d’Elisabeth Hand mais elle partait pour déflorer l’intrigue ;
elle aurait mieux servi en postface.

J’ai juste lu les premiers paragraphes et après avoir porté atteinte à l’« innocence » de nos chères petites têtes blondes au début de The M.D. (Le caducée maléfique) en révélant d’emblée que le Père Noël n’existe pas, le voilà qui s’en prend à la comptine Le vieux McDonald avait une ferme… en faisant le lien avec les steaks hachés d’un autre Mc Donald… ^^

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J’entame Le livre d’or de la science-fiction consacré à Orbit, la série d’anthologies originales de Damon Knight.

		Lacroute : Dans le même ordre d'idée, feuilletant un récent Bifrost au rayon des romans critiqués au titre de nouveautés, seul 1/4 des unités ont un rapport d'évidence graphique avec la SF. C'est subjectif, je sais, mais le ratio est de suffisante importance pour pointer le propos.

Je comprends ton constat.

Toujours à propos du roman de Jo Walton, cette couverture peut très bien aussi être fidèle au roman, et à l'étiquette romantique qu'on lui colle naturellement.

Peut-être bien que l'artiste s'est creusé la tête pour ça sans idée mercantile (mais je suis peut-être trop naïf).

Parce que personnellement illustrer un destin croisé, je ne m'y serai pas pris de mille manière...

BDN

		Citation : Peut-être bien que l'artiste s'est creusé la tête pour ça sans idée mercantile (mais je suis peut-être trop naïf).

Mais je n'y vois aucun relent mercantile; simplement, à mon humble avis, un échec de cible et là le tout me semble préjudiciable au bouquin lui-même, à la collection attachée.. et de manière plus générale, au vu des illustrations inexistantes qui se multiplient ces temps en SF, à la SF en général. L'artiste livre son ressenti, l'éditeur pèse le pour et le contre, prend/ne prend pas, voit midi à sa porte. Perso, en tant que lecteur, je n'achète pas, car rien, graphiquement, ne colle ici à ma conception de la SF.

Ce problème colle à ma SF depuis lurette, retient les ficelles de mes achats quand en tant que collectionneur un tantinet compulsif le point qui fait colle est souvent l'illustration de couverture: si elle n'appartient pas à ma conception iconographique de la SF je passe mon chemin. ... et je suis très très souvent passé outre ces derniers mois. Les seules exceptions furent des bouquins qui firent preuve de leur appartenance à ce que je considère comme un maintenant ghetto SF nécessaire (vieux débat)