En 2018, du cinéma en super 8 ?

Pour tous les camés au Netflix, il y a une drogue plus douce :

Je recommande surtout le dernier aux insomniaques refractaires .... Si ca fait pas la maille , vous etes irrecuperables !!!

		Olivier : Alien : covenant. Je n'en attendais rien (...) C'est bien moins catastrophique que Prometheus. Ça se laisse regarder, on ne s'y ennuie pas, et la fin est plutôt réussie. Rien d'inoubliable, mais rien de honteux non plus.

		Gracie : L'avantage des mauvaises critiques lues à droite et à gauche, c'est que du coup la déception est moins grande : je n'attendais rien de génial et en effet... (...) le dénouement [de Prometheus] laissait de la place pour une suite intéressante avec l'apparition d'une nouvelle race extra-terrestre. Dommage, cette dernière est balayée en quelques secondes (...) Pour le reste : c'est bien fait, c'est efficace, c'est beau, ça fait peur, il y a du sang. Le scénario : Les monstres tuent les pauvres humains... et c'est tout. (...) une bagarre, genre kung fu, entre robots (ridicule pffff) et des explosions, du bruit, des gros flingues. Je me suis même carrément ennuyée en fin de compte, Si on laisse de côté les moyens certainement colossaux mis en œuvre, on est proche de la série B.

Je n’en attendais plus grand-chose non plus et me suis surpris à apprécier plus que je ne l’aurais imaginé.

En fait, j’ai aimé le prologue et la partie centrale (soit le récit centré sur l’androïde David) et quelques scènes d’action efficacement troussées.

Cela dit, le film a quand même trop de défauts, qui plombent l’ensemble : l’invraisemblable imprudence des explorateurs (hommage à leurs collègues du Prometheus ? ^^), le rendu tout numérique des aliens blafards, le combat des androïdes (qui semble issu d’un autre film), et la dernière demi-heure, remix affadi des premiers films de la saga. Quant à la fin, elle m’aurait plu si elle avait été mieux amenée (là, le montage me l’a tout de suite fait deviner alors que d’ordinaire je ne suis pas très fort à ce petit jeu...)

PS : les plans évoquant L’île des morts m’ont réjoui et j’ai l’impression que ceux sur la tête coupée dans le bassin renvoient à un autre tableau ou mythe... Sauriez-vous si je me fais des idées ?

		BdN : La servante écarlate en J’ai lu – 3ème série

Elle me plaît, cette illustration de couverture.

Ce n’est pas le cas de toutes celles de ce roman...
Par exemple, celle-ci me fait penser à une version troublée de celle-là. ^^

meuhhh non il est tres bien ce covenant , se boit sans soif ....
Bien vu pour la couverture de la Servante Ecarlate , Jim !

		Jim : Par exemple, celle-ci me fait penser à une version troublée de celle-là. ^^

Ca ce sont des séquelles des remues-méninges "Double vision" :-D

Je l'aime bien aussi cette couverture en J'ai lu

Leatherface (les origines) d’Alexandre Bustillo et Julien Maury.

Pour une fois, je n’avais pas envie d’être trop dur avec ces deux réalisateurs, en raison du remontage sauvage qu’a subi leur film. Le début et la fin, notamment, ont été retournées ; et pas pour le meilleur (dommage surtout pour la fin qui était peut-être ce que la version initiale avait de mieux).

Cependant, ce qui subsiste de leur ouvrage ne laisse pas penser que leur version personnelle soit seulement un bon film...
L’influence des références avouées (Virgin suicides et Badlands), je la cherche encore, alors que j’en vois beaucoup d’autres, et pas des plus originales.
La photo est terne, les acteurs limités et la mise en scène à l’avenant.
Le scénario comporte d’énormes maladresses.

Au final, je me suis pas mal ennuyé devant cette histoire de cavale meurtrière.

Je commence la saison 4 de Peaky blinders, avec Adrien Brody en mafieux italo-américain.
Le premier épisode finit sur les chapeaux de roue, avec une scène à la violence digne d'un Hooper ou d'un Romero.

Âmes perdues de Dino Risi.

Risi infuse son cinéma dans le giallo et il en ressort dépourvu de meurtres sanglants mais avec une perversité psychanalytique explosant dans un dernier acte qui n’évite malheureusement pas le déjà vu.
Toutefois, ce séjour dans un palazzo décati d’une Venise loin des clichés touristiques
(un protagoniste cite un « humoriste célèbre » qui compare la cité à une « vieille femme à l’haleine fétide »), en compagnie de Vittorio Gassman et Catherine Deneuve, est plaisant (si l’on aime l’arôme doux-amer des fleurs funéraires...)