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Sujet proposé le 04/01/2018 à 18h52 par Fiotox |
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RE : En 2018, du cinéma en super 8 ?
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01/05/2018 à 13h03
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Only lovers left alive de Jim Jarmush.
Une belle errance vampirique entre Detroit et Tanger.
Tilda Swinton et Tom Hiddleston y forment un beau couple de cinéma, très élégant.
Comme dans la plupart des films de Jarmush, l’accent est mis sur les personnages et l’atmosphère (visuelle comme musicale) plutôt que sur l’intrigue ; et même avec l’arrivée à mi-parcours de la jeune sœur vampire délurée, il y a très peu d’action.
Toutefois, en rentrant dans le mood, assez planant, j’ai trouvé ça très agréable.
Dans le détail, le mythe du suceur de sang est traité avec une certaine originalité
(par exemple, leur rapport au progrès et à la science est très positif ; en fait, ils sont en avance sur les humains – qu’ils appellent « zombies » - et se désolent de leur « pauvre imagination » en la matière, ainsi que de la manière dont ils ont traités certains de leurs plus illustres découvreurs…)
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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dernière édition : 01/05/2018 à 13h57
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RE : En 2018, du cinéma en super 8 ?
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02/05/2018 à 15h15
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Contagion de Soderbergh : anecdotique.
The deadly affair de Sidney Lumet : une bonne adaptation du roman de Le Carré, qui tire peut-être un peu trop sur les scènes de théâtre.
Gros coups de coeur :
1 - Schizophrenia de Gerald Kargl.
Un film court (à peine plus d'une heure) qui suit le meurtre d'une famille par un psychopathe, juste après sa sortie de prison. C'est filmé un peu comme le meurtre de la vieille dans Série noire.
Le film est rythmé par les monologues intérieurs du personnage, entrecoupés de la sublime musique de Klaus Schulze (musicien qui inspira une superbe nouvelle à Bruce Bégout). La caméra est presque folle, à force de virevolter : parfois à la place des yeux du tueur, parfois à plusieurs mètres au-dessus du sol, parfois course caméra à l'épaule. Il ne faut pas avoir le mal de mer.
Le film est une plongée assez vertigineuse dans la folie meurtrière : dans une itw très intéressante, Gaspard Noé explique l'influence décisive du film sur lui.
2 - Badlands aka La ballade sauvage de Terrence Malick
J'ai beaucoup de mal avec le réal, notamment depuis son pensum mystico-new age The tree of life, ou la contemplation barbante des Moissons du ciel (ok, la lumière naturelle est jolie, mais putain qu'on s'y emmerde).
Mais là, peut-être est-ce l'histoire, le film m'a énormément plu. On y suit l'errance folle et meurtrière d'un tueur en série et de la jeune pré-ado qu'il a séduite. Entre le jeu exceptionnel de Martin Sheen, l'art et la manière de filmer les grands espaces vierges, le film est une vraie merveille.
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"Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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dernière édition : 02/05/2018 à 15h30
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RE : En 2018, du cinéma en super 8 ?
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02/05/2018 à 16h27
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| | | | | | Olivier :
Contagion de Soderbergh : anecdotique. |
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Hélas.
Alors qu’au vu du sujet (pandémique) et du casting (prestigieux), ça ne devrait pas l’être.
Anecdotique, le cinéma de Soderbergh l’est pour moi, à de trop rares exceptions :
c’est propre ; c’est pro, mais ça ne me transporte pas.
| | | | | | Olivier :
Terrence Malick (...) J'ai beaucoup de mal avec le réal, notamment depuis son pensum mystico-new age The tree of life |
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Itou.
(je n’ai pas vu Les moissons du ciel, et ne suis pas tenté)
| | | | | | Olivier :
Badlands aka La ballade sauvage
(...) peut-être est-ce l'histoire, le film m'a énormément plu. (...) Entre le jeu exceptionnel de Martin Sheen, l'art et la manière de filmer les grands espaces vierges, le film est une vraie merveille. |
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+1
Quand Malick partait d’intrigues classiques mais solides (une cavale ici ; une opération militaire dans La ligne rouge) pour déployer son regard, c’était formidable.
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Revu Impostor de Gary Fleder d’après une nouvelle de Philip K. Dick.
Une adaptation totalement anodine, à la mise en scène souvent grossière et à la direction artistique bien pauvre (quoique ce dernier point puisse être un plus pour coller au texte de Dick, avare en descriptions).
Un minimum de rythme permet de suivre facilement un récit qui n’est essentiellement qu’une chasse à l’homme ; mais c’est vraiment du genre « vite vu, vite oublié ».
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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dernière édition : 02/05/2018 à 16h33
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RE : En 2018, du cinéma en super 8 ?
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03/05/2018 à 10h57
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| | | | | | Butch :
(...) "The impostors", pour peu qu'on abandonne le premier degré, est une friandise loufoque qui propose un casting de gueules 3 étoiles. |
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Je note (les castings de gueules, j’aime ^^).
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Revu Hurlements de Joe Dante.
| | | | | | LeGaidol :
Ouch ! L'esthétique des années 80 et les trucages ont pris un sale coup de vieux. Les scènes de transformation ont un quelque chose de suranné qui frôle la franche poilade. Par ailleurs, les scènes érotique soft n'ont rien à envier à Emmanuelle. Pourtant, même si le scénario tient sur un ticket de métro, la touche finale reste d'un mauvais goût jubilatoire. |
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D’accord avec tout ça.
La même année sortait Le loup-garou de Londres et la comparaison de scènes de transformation, longues et frontales, est cruelle...
C’est d’autant plus dommage qu’une fois leurs métamorphoses achevées, les bestioles ont fière allure.
J’avais été grandement déçu par le film la première fois que je l’avais vu.
En le revoyant avec beaucoup moins d’attentes, je trouve qu’il garde quand même quelques éléments intéressants : outre le final, j’aime le prologue dans le peep show et ses rappels, par bribes de visions traumatiques (qui auraient gagnés à être portés par une meilleure actrice...)
J’ai alors eu l’impression que dans une œuvre bis s’invitait quelque chose de plus dur et plus sérieux, hérité des 70s, ainsi que des tonalités rappelant le cinéma de De Palma
(la petite musique de Pino Donaggio n’y étant pas pour rien).
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dernière édition : 03/05/2018 à 10h58
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