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Sujet proposé le 04/01/2018 à 18h52 par Fiotox |
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RE : En 2018, du cinéma en super 8 ?
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06/02/2018 à 10h48
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Ah, les grands maîtres du cinéma japonais…
Je connais assez peu, mais de ce que je découvre, je suis rarement déçu.
Il y a quelque temps, j’ai enchaîné, avec grand plaisir, le visionnage de plusieurs films de Shohei Imamura : L’anguille, La vengeance est à moi, Dr Akagi, Pluie noire
(grosse émotion à la fin de ce dernier).
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Renaissances ( Self/less) de Tarsem Singh.
Un thème de SF classique mais fort (tromper la mort en transplantant un vieil esprit dans un jeune corps) traité sans imagination, négligeant le malaise au profit de scènes d’action.
C’est filmé avec application mais de façon très impersonnelle ; de la part d’un tel metteur en scène, c’est d’autant plus décevant (pour rester dans la SF, son The cell, bien que très bancal, avait quand même, visuellement, une autre allure : un exemple...)
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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dernière édition : 06/02/2018 à 10h48
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RE : En 2018, du cinéma en super 8 ?
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07/02/2018 à 11h02
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Pentagon papers de Spielberg, ça se laisse voir, mais rien de vraiment transcendant.
Une bonne reconstitution de l'époque, et l'affirmation, presque malgré elle, d'une femme dans un monde d'hommes.
Ca ne vaut, à mon sens, ni Les hommes du Président ni Spotlight.
L'insulte : un film vraiment intéressant sur le Liban et la situation des Palestiniens, éternels réfugiés jamais intégrés, taillables et corvéables à merci, qui rompt avec l'hypocrisie des sempiternels soutiens rhétoriques aux Palestiniens de la part des dirigeants arabes ou iraniens..
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"Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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dernière édition : 07/02/2018 à 11h03
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RE : En 2018, du cinéma en super 8 ?
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18/02/2018 à 18h54
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A fond ...
De Nicolas Benamou (2016)
Avec José Garcia, André Dussollier, Caroline Vigneaux
Synopsis :
Une famille embarque dans son monospace flambant neuf, au petit matin, afin d'éviter les embouteillages pour les vacances d’été. Tom, le père, enclenche son régulateur de vitesse électronique sur 130 km/h. Au moment où une dernière bourde de Ben, le beau-père, pousse Julia, excédée, à demander qu'on fasse demi-tour, Tom s'aperçoit qu'il ne contrôle plus son véhicule. L'électronique de bord ne répond plus, la vitesse est bloquée à 130 km/h. Toutes les manœuvres pour ralentir la voiture emballée restent sans effet. Une voiture folle, six passagers au bord de la crise de nerfs et un embouteillage monstre qui les attend à moins de deux cents kilomètres de là...
Un départ pour les vacances dans une voiture neuve et toute une famille se retrouve coincé dans celle - ci lorsque le régulateur de vitesse se bloque à 140 puis 160.....
Un(trop) long voyage ponctué de gags plus ou moins drôles ..
Entre faux film de catastrophe et film drôle , ouais bof , on se lasse vite de ce voyage vraiment trop long et très bruyant ...il y a quand même des moments ou l'on se prête à sourire ....
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RE : En 2018, du cinéma en super 8 ?
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19/02/2018 à 15h53
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Hunger
De Steve McQueen (II) 2008
Avec Michael Fassbender, Stuart Graham, Brian Milligan
Synopsis:
Prison de Maze, Irlande du Nord, 1981. Raymond Lohan est surveillant, affecté au sinistre Quartier H, celui des prisonniers politiques de l'IRA qui ont entamé le "Blanket and No-Wash Protest" pour témoigner leur colère.
Le jeune Davey Gillen, qui vient d'être incarcéré, refuse de porter l'uniforme car il ne se considère pas comme un criminel de droit commun. Rejoignant le mouvement du Blanket Protest, il partage une cellule répugnante avec Gerry Campbell, autre détenu politique, qui lui montre comment communiquer avec l'extérieur grâce au leader Bobby Sands.
Lorsque la direction de la prison propose aux détenus des vêtements civils, une émeute éclate. La violence fait tache d'huile et plus aucun gardien de prison n'est désormais en sécurité. Raymond Lohan est abattu d'une balle dans la tête.
Bobby Sands s'entretient alors avec le père Dominic Moran. Il lui annonce qu'il s'apprête à entamer une nouvelle grève de la faim afin d'obtenir un statut à part pour les prisonniers politiques de l'IRA.
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Le film traite de la détention de Bobby Sands et un certain nombre de prisonnier de l'IRA dans la prison de Maze ...
Beaucoup de scènes sur la terrible détention de ces prisonniers politiques ; la souffrance des prisonniers et les violences qu'ils subissent donnent une sensation de mal à l'aise ... La fin de Bobby Sands pendant sa grève de la faim fatale est à l'image du film terrible et éprouvante ...
Malgré parfois quelques longueurs , c'est un très beau film avec un Michael Fassbender stupéfiant dans sa transformation physique ...
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RE : En 2018, du cinéma en super 8 ?
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19/02/2018 à 16h41
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| | | | | | Olivier :
L'insulte : un film vraiment intéressant sur le Liban et la situation des Palestiniens, éternels réfugiés jamais intégrés, taillables et corvéables à merci, qui rompt avec l'hypocrisie des sempiternels soutiens rhétoriques aux Palestiniens de la part des dirigeants arabes ou iraniens... |
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+1
Par contre, l’intrigue m’a semblé quelque peu compressée, ce qui rend les rebondissements un peu artificiels ; je pense que l’histoire aurait été mieux servie par un format de mini-série.
| | | | | | bruss :
A fond ...
(...) Un(trop) long voyage ponctué de gags plus ou moins drôles...
Entre faux film de catastrophe et film drôle, ouais bof (...) |
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Ce film (dont je n’ai vu que la bande-annonce) me donne l’impression d’avoir 20 ans de retard, que ce soit pour surfer sur la populaire de Speed ou de José Garcia.
| | | | | | bruss :
Hunger
(...) Malgré parfois quelques longueurs, c'est un très beau film avec un Michael Fassbender stupéfiant dans sa transformation physique... |
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+1
Fassbender excelle en premier rôle chez McQueen (dans Shame également).
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Vu les deux premiers volets de la saga post-apo « young adult » Le labyrinthe ( The maze runner).
Le premier n’est pas terrible mais au moins le décor de labyrinthe géant m’évoquait de bons souvenirs (de Franquin à Silverberg).
Le second, j’avoue ne l’avoir regardé que du coin de l’œil tellement il est stéréotypé...
Il y a des sagas de ce type qui méritent le coup d’œil, selon vous, ou je peux les zapper sans aucun scrupule ?
(Je n’ai vu d’autre que le premier Hunger games, que j’ai trouvé médiocre...)
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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dernière édition : 19/02/2018 à 16h53
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RE : En 2018, du cinéma en super 8 ?
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20/02/2018 à 10h58
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| | | | | | tj :
3 billboards outside ebbing : très bon, ça faisait longtemps qu'un film ne m’avait pas trimballé comme ça de contre pieds en contre pieds : un scenario tout en retournements de situations mais qui marche bien... |
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La tournure du scénario m’a laissé une impression plus mitigée...
Alors oui, tous ces contrepieds, cet humour, souvent noir, portée par un casting soigné jusque dans les plus petits rôles, ça rend la séance assez jubilatoire ; mais au bout d’un moment, ça devient un peu mécanique, et le fait de savoir que la première fin proposée pour une séquence sera suivie d’une autre, dans une autre humeur, en atténue un peu l’effet.
Et puis j‘ai trouvé quelques effets un peu lourds, sentimentalistes (la lettre à l’adjoint ; la biche)
À côté de ça, les second rôles sont brillants et le choix de complexifier le personnage de l’adjoint, qu’il aurait été si facile de caricaturer, est bienvenu.
(à la limite, c’est le rôle principal qui m’enthousiasme le moins : je le trouve presque trop attendu, trop « facile » pour cette actrice – mais ça ne devrait pas l’empêcher de rafler l’Oscar...)
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"Je déteste les discussions, elles vous font parfois changer d'avis."
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dernière édition : 20/02/2018 à 11h09
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RE : En 2018, du cinéma en super 8 ?
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20/02/2018 à 12h05
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Ciné, des déceptions.
L'insoumis, avec Delon. Un polar en noir et blanc sur fond de guerre d'Algérie. Ca permet au moins de voir la scène qui donna sa couverture à The queen is dead des Smiths, mais c'est très loin de valoir Le samouraï. Un film assez vieillot, qui est bien loin de valoir RAS d'Yves Boisset.
Grosse déception : Phantom thread de Paul Thomas Anderson. J'avais beaucoup aimé There will be blood, mais là, à moins d'être passionné par les ciseaux, les aiguilles et les fringues des rombières anglaises des années 50, c'est d'un ennui mortel.
Heureusement, un DVD a sauvé mon week-end : All cheerleaders die.
Soyons francs, c'est très loin de May ou même de The woods. Mais il se dégage de ce film un côté pop et acidulé, mâtiné d'un humour féroce et d'un bon coup de pied au cul du puritanisme (sorcellerie, libération sexuelle) une force et une énergie tout à fait plaisantes. Une version comique de My soul to take de Wes Craven.
Pas inoubliable, mais à voir.
| | | | | | Citation :
Hunger
(...) Malgré parfois quelques longueurs, c'est un très beau film avec un Michael Fassbender stupéfiant dans sa transformation physique... |
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+1 : un film magistral.
Je reste toujours glacé par plusieurs scènes :
L'indifférence du gardien de prison quand, Bobby Sands, squelettique, tombe dans sa baignoire. Unioniste militant, il refuse toute aide, ne serait-ce que le geste élémentaire de l'aider à se relever.
Ce gardien de prison qui regarde systématiquement sous sa bagnole, s'il n'y a pas une bombe.
Sur l'Irlande du nord, les romans hillarants de Colin Bateman sont incontournables : Divorce, Jack et Turbulences catholiques, qui mettent en scène un journaliste athée, qui considère l'Irlande du Nord comme ni anglaise, ni irlandaise, mais chez lui, et qui n'a bien sûr que des amis...
Le second roman a une ambiance suffocante, qui rappelle parfois Shutter Island avec une solide dose de farce féroce.
Et bien sûr, Le cyle de la violence, très drôle également.
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"Un monde nouveau va naître, un monde dans lequel il n'aura pas sa place. Il est trop clairvoyant pour lutter contre lui ; mais il ne feindra pas de l'aimer." George Orwell
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RE : En 2018, du cinéma en super 8 ?
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20/02/2018 à 12h58
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| | | | | | Citation :
La tournure du scénario m’a laissé une impression plus mitigée...
Alors oui, tous ces contrepieds, cet humour, souvent noir, portée par un casting soigné jusque dans les plus petits rôles, ça rend la séance assez jubilatoire ; mais au bout d’un moment, ça devient un peu mécanique, et le fait de savoir que la première fin proposée pour une séquence sera suivie d’une autre, dans une autre humeur, en atténue un peu l’effet.
Et puis j‘ai trouvé quelques effets un peu lourds, sentimentalistes (la lettre à l’adjoint ; la biche)
À côté de ça, les second rôles sont brillants et le choix de complexifier le personnage de l’adjoint, qu’il aurait été si facile de caricaturer, est bienvenu.
(à la limite, c’est le rôle principal qui m’enthousiasme le moins : je le trouve presque trop attendu, trop « facile » pour cette actrice – mais ça ne devrait pas l’empêcher de rafler l’Oscar...) |
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D'accord avec toi sur le role principal !La lettre a l adjoint aussi , mais par contre l'autre, bien vu .
ET pis les biches c4est mignon tout plein , on devrait en mettre plus dans les films
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RE : En 2018, du cinéma en super 8 ?
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21/02/2018 à 17h55
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L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford
De Andrew Dominik (2007)
Avec Brad Pitt, Casey Affleck, Sam Shepard
Synopsis :
Jesse James fut l'une des premières superstars américaines. On a écrit d'innombrables livres et récits sur le plus célèbre hors-la-loi des Etats-Unis. Fascinants et hauts en couleur, ceux-ci se focalisent le plus souvent sur son image publique et ses exploits... avec un souci tout relatif de la vérité. Ceux que Jesse James pilla, ceux qu'il terrorisa et les familles de ceux qu'il tua ne virent en lui qu'un dangereux criminel. La presse, qui suivit avec passion ses braquages tout au long des années 1870, jetait par contre sur lui et sa bande un regard des plus admiratifs.
Homme du sud, ancien guérillero, Jesse aurait agi au nom d'une cause, noble et tragique : se venger de l'Union qui avait gâché sa vie avant de le marquer dans son corps. Ses concitoyens, de plus en plus urbanisés, de plus en plus coincés et réduits à une vie d'une désolante banalité, voyaient en lui le dernier des aventuriers. Un mythe vivant...
Robert Ford était l'un des plus ardents admirateurs de Jesse. Ce jeune homme idéaliste et ambitieux rêvait depuis longtemps de partager les aventures de son idole. Il était loin de prévoir qu'il entrerait dans l'Histoire comme "le sale petit lâche" qui tuerait Jesse James dans le dos.
Mais qui fut vraiment Jesse James, au-delà du folklore et du battage journalistique ? Et qui fut ce Robert Ford, entré à 19 ans dans le cercle des intimes de Jesse, qui réussirait à abattre chez lui l'homme que poursuivaient les polices de dix Etats ? Comment devinrent-ils amis ? Que se passa-t-il entre eux durant les jours et les heures précédant ce fatal coup de feu qui scellerait leurs destins ?
Contrairement aux précédents films sur Jesse James, le film est présenté comme une épopée historique plutôt qu'un western classique. Le film détaille la détérioration psychologique du hors-la-loi pendant les derniers mois de sa vie, comment il succombe lentement à la paranoïa et développe une amitié précaire avec son futur assassin, Robert Ford. L'étrange relation entre les deux hommes est étudiée au cours du film.
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Bien qu'un peu long , ce film retrace les derniers moments de la vie de Jesse James jusqu'à son assassinat par un de ses proches ...
Brad Pitt nous offre là un rôle qui lui va à la perfection ..
Le tout accompagné de commentaires de Pierre Arditi et d'une jolie musique ....
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