Ces phrases qui vous ont plu ...

		Citation : Napoléon

Chouette : une raison de plus d'aimer les chats !

Si tu veux le mien, Olivier... Depuis qu'il décide 1 jour sur 2 de me réveiller à 03h00 du matin, j'ai des envies de meurtre.

"Le spectacle était fabuleux, d'un luxe tellement inutile. Ravna était tour à tour écoeurée et éblouie."
"Les règles ne sont pas tout à fait les mêmes lorsque les joueurs sont un peu plus qu'humains."
Vinge, Un feu sur l'abîme

Star6 a délà mis les "ramasseurs de rosée" !
Pas grave, je vous propose :

- Mam'zelle se tracasse trop. Vous êtes libre, à présent. Profitez-en.
- J'entends quand même des voix, Porphyre.
- N'est-ce pas notre lot à tous, Mam'zelle ?
- Non, dit-elle, ce n'est pas le mien. Connais-tu quelque chose aux religions africaines, Porphyre ?
Sourire narquois de l'intéressé.
- Je ne suis pas africain.
- Mais quand tu étais petit...
- Quand j'étais petit, dit Porphyre, j'étais blanc.

Mona Lisa s'éclate

William Gibson

L'ouverture de L'homme démoli, d'Alfred Bester :

"Dans l'univers sans bornes, il n'y a rien de nouveau, rien qui soit différent. Ce qui peut paraître exceptionnel au tout petit esprit de l'homme peut paraître inévitable à l'oeil infini de Dieu. Cette étrange seconde dans une vie, cet évènement inhabituel, ces remarquables coïncidences de milieu, d'occasion, de rencontre : tout cela peut être reproduit à mainte et mainte reprise sur la planète d'un soleil dont la galaxie fait une seule révolution en deux cent millions d'années, et qui en a fait neuf aujourd'hui.

Il y a eu, il y a encore, un nombre incalculable de mondes et de civilisations, dont chacun a nourri l'orgueilleuse illusion d'être unique dans l'espace et le temps. Il y a eu un nombre incalculable d'hommes atteints de la même mégalomanie, dont chacun s'est cru unique, irremplaçable, non reproductible. Il y en aura d'autres... à l'infini. Voici l'histoire d'une de ces époques et d'un de ces hommes... L'Homme Démoli."

"Si quelqu'un entrait et découvrait les gardes avant qu'il eût terminé, il prendrait le chemin de la démolition. Si les gardes revenaient à eux avant qu'il eût terminé, il prendrait le chemin de la démolition. Quoi qu'il arrive, il lui faudrait, en fin de compte, jouer contre la démilition. Laissant derrière lui le peu de raison qui lui restait, il poussa une porte ornée de pierres précieuses et pénétra dans l'appartement nuptial."

Bester, L'homme démoli.

« Mais l’Amérique ressemble à une grosse machine crachant du bruit et de la fumée qui avance implacablement dans la nature en aspirant tout ce qu’elle trouve sur son passage et en laissant derrière elle une traînée de détritus d’un kilomètre de large. » Neal Stephenson, Le samouraï virtuel

« Construire un joug spirituel est aisé, mais le retirer de la tête des gens est difficile. » Andreas Eschbach, Des milliards de tapis de cheveux
Sans trahir le roman, tout repose sur cette simple phrase. Et ça s'applique aussi à beaucoup de choses que nous connaissons dans notre monde.

P.S: je viens de me rendre compte que pour fortuite que soit la juxtaposition de ces deux phrases, elle n'en est pas moins intéressante...

Quelques extraits d'Un feu sur l'abîme :

"Ravna avait une théorie (...) selon laquelle chaque fois que des êtres qui se rencontrent ont un langage quelconque en commun, le reste importe peu."

"Combien de temps faut-il qu'un poisson étudie pour comprendre les motivations humaines ? (...) pour les puissances de la transcendance, nous sommes bel et bien des bêtes ignorantes."

"C'était toujours ma chair qui était le support de ma mémoire, et mon âme demeurait pure."

"Quelquefois, la lueur était si faible que le reflet des torches sur la neige suffisait à l'effacer."

Il fallait porter un costume spécial, une astucieuse combinaison faite de plomb et d’un tissu isolant, très coûteuse et très difficile à obtenir. C’était un costume ultra-secret, du genre que possèdent seuls les généraux du Pentagone. Ils ne peuvent pas s’en procurer pour leurs épouses, et ils doivent les voler pour leurs maîtresses.

A l’aube du grand soir

Robert Bloch

"Toutes les révolutions finissent par s'évaporer, ne laissant derrière elles que la fange d'une nouvelle bureaucratie" Franz Kafka.